Sins of the Ancients: L'œil de Paris

1. Le Hercule Poirot du 21ème siècle

C'est dans un endroit complètement détruit, ravagé, deux personnes qui sont l'un contre l'autre, une femme et un garçon, la femme complètement en sang, sur le point de mourir, elle passe sa main sur les cheveux du garçon qui semble complètement tétanisé avec autour des pétales de fleurs blanches à moitié calciné, la femme semble murmurer quelque chose au garçon.

- C'est fini Nate, c'est fini.

La femme tente de calmer le garçon dans ses bras tremblant comme une feuille, apeuré, le dénommé Nate lève sa tête et la regarde toujours tremblant, il ouvre la bouche pour essayer de dire quelque chose, mais aucun son ne sortait de sa bouche. La femme prit la parole avant lui.

- Je sais Nate, je sais, mais il faut que tu m'écoutes, c'est important, je n'en ai plus pour longtemps.. Articulait-elle difficilement, elle continua, ce qui s'est passé, ce n'est pas ta faute, tu dois oublier, avancer, maintenant, c'est fini, il ne reviendra pas.

Mais la femme toussa, cracha du sang, Nate, lui, tremblait encore plus, il était effrayé et semblait complètement perdu.

-Si tu veux pleurer, souris, si tu te mets en colère regarde en l'air et souris de toutes tes dents, ris, attrape ce bonheur à ta portée, chasse la haine de ce monde hors de tes pensées, pas de larmes, pas de tristesse si tu cèdes, tu ne verras jamais la beauté de ce monde. Au fil des années, de tes aventures, tu verras que le monde est bien plus beau que ce qu'il montre... Maintenant.. Vis !

Ah, ce réveil ! Infernal, je l'ai choisi parce que j'ai trouvé que cette mélodie était douce, mais maintenant, j'entends à peine une note que ça en ait, maintenant, un calvaire. Je me lève péniblement, mais prêt à en finir avec cette journée, c'est enfin la fin de mon année, j'ai ma licence j'suis maintenant tranquille pour la vie, enfin, c'est ce que j'aime à croire.

Bon, je fais mes tâches du matin et je pars à la fac récupérer ce diplôme et que j'oublie toutes ces années de travail acharnées. Sur le chemin, je remarque plusieurs affiches bleutées, avec écrit "EURO 2016 DE FOOT". Tss super.. Je vais encore devoir me farcir des supporters complètements abrutis pendant toute la durée de ce championnat ou je ne sais pas quoi, entendre des scandales sur tel ou tel joueur parce qu'ils se seront tapés ou emmerdés la mauvaise personne. Bon, qui sait, je peux bien leur laisser le bénéfice du doute, même si je m'en contre balance du foot, autant y supporter... Avec le sourire.

J'arrive enfin à la fac, je me dirige vers un groupe de gars, des potes, si je peux dire, faut bien que je parle à quelqu'un, mais quand j'entends au loin qu'ils parlent de foot, je fais demi-tour non sans lâcher un petit "Casse-couille". À ce moment-là, je reçois un coup sur ma tête, en me retournant, j'aperçois la seule nana qui est capable de me faire sentir heureux tout comme affreux en même temps, je sors de mes pensées à sa voix.

- Tu ne parlerais quand même pas de moi, Nathan ?

J'ai sacrément envie de l'ignorer.. Mais je risque d'en prendre plein la gueule, et puis c'est toujours bien qu'elle soit là, même si elle ne comprend rien à rien, je me décide à lui répondre.

-Bien sûr que non, je parle de tout ces gars qui parlent du foot.

-L'EURO arrive, c'est un grand événement , c'est normal que tout le monde en parle, même moi.

-Et depuis quand tu parles de foot ? Tu n'y connais rien.

-Je n'ai pas le choix, tu sais avec Séléna...

Séléna... Une fille à problèmes... Même si elle peut être gentille, elle reste un électron libre.

-Ouais Séléna.. Dis-je en faisant un sourire forcé. Qu'est-ce qu'elle a encore fait ?

-Elle s'est trouvé un nouveau copain qui est footballeur, tu devines bien la suite...

-Encore un ? 10€ que ça ne tiendra pas 3 jours.

-Et pourtant ça fait plus d'un mois elle m'a dit. Enfin bref, Nathan, on ferait mieux d'y aller, allons chercher ce diplôme ! Dit-elle tout sourire.