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La jeune fille courrait sans s'arrêter dans les couloirs du labyrinthe qu'était la maison, se cognant aux murs dans sa précipitation, se tordant la cheville dans un pli du tapis au sol, tombant dans les escaliers. Le gourmand la suivait d'un pas lent, tranquille, sa proie ne pouvant lui échapper, lui qui connaissait sa demeure par coeur, mieux que n'importe laquelle de ses recettes, qu'il appréciait tant.

« Tu sais que tu ne peux m'échapper, n'est-ce pas ? »

La fille, effrayée, redoubla d'efforts pour lui échapper, sans succès. Le brun en rigola et la coinça dans un couloir sombre, dans lequel la victime ne pu voir surgir son poursuivant. Le cri de frayeur de sa victime le fit rire à gorge déployée.

« Oh mon ange, si tu savais ce qu'il t'attend ... Je te conseillerais de garder ta voix pour des choses bien plus intéressantes. »

Le brun la porta calmement jusqu'à la cuisine où il la posa sur une chaise, sur laquelle il la ligota avec une corde translucide.

« Mon ange, j'ai trouvé une de ces recettes, elle est divine ~ Il ne me manque que les ingrédients ! »

Il se tourna vers les différents tiroirs derrière lui et chercha quelque chose.

« Mais où es donc cette fichue scie d'autopsie ?! »

Il sourit, la brandissant en signe de victoire.

« La voilà ! Nous pouvons commencer notre recherche d'ingrédients ~ »

Il s'approcha doucement de la fille, la regardant presque avec tendresse, avant de lui couper un oreille d'un geste vif et précis.

« Oups ~ »

La fille hurla de douleur, ses larmes coulant à flot. Mais le gourmand n'en tenu pas compte et passa à la deuxième en sifflant légèrement. Elle le regardait, le regard remplit d'horreur et de douleur, se vidant de son sang ansi que de toutes les larmes de son petit corps.

Il prit délicatement sa main gauche où l'on pouvait voir une bague à son annulaire. Il sourit et caressa la bague, puis lui coupa le doigt à l'aide de sa précieuse scie. Coupant chacun de ses doigts, les uns après les autres.

« Mon ange, je vais devoir retirer ta jolie robe, d'accord ? »

Il fit ce qu'il dit, enlevant en douceur la robe de sa proie, faisant attention à ne pas la déchirer ou la froisser, la posant sur le plan de travail à sa droite. Il se tourna vers la jeune fille, désormais en sous-vêtements, qui souffrait trop pour se soucier de sa soudaine nudité.  Il la regarda une dernière fois avant de la détacher, et de rattacher ses poignets ensemble.

« Mon ange ? Ai-je oublier de t'informer que ces liens sont constitués des boyaux de ta prédécesseure ? »

La victime lâcha un cri.

« Effectivement il semblerait, excuse-moi mon ange. »

Il souleva son ange et la déposa à terre. Il lui fit un tendre baiser sur le fond avant de couper ses chaires en deux, ouvrant l'intérieur de son ventre, laissant apparaître son estomac, ainsi que ses boyaux.

Sa douleur fut telle qu'elle ne put crier tellement le cri aurait été incomparable à sa souffrance. Un simple gémissement parvint aux oreilles du gourmand, qui s'extasiait fasse à ses nouveaux ingrédients.

« Mon ange tes boyaux sont resplendissants ! Je suis impatient de les cuisiner ! »

L'ange rendit son dernier souffle, fermant ses yeux remplis de larmes.

Bloody House - BTSOù les histoires vivent. Découvrez maintenant