Ange ou démon 2

Chapitre 1: le réveille

Le bruit d'engueulade lointaine parviens à mes oreilles mais celle ci bourdonne trop pour que je puisse entendre ce qui se passe. J'ouvre doucement les yeux, encore endormis, ne comprenant pas où je pourrais bien me trouver. Lorsque je remarque que je suis dans le lit d'Émilien, des millions de questions me submerge. Comment me suis-je rendu ici? Que s'est-il passé?

Je m'assois doucement et remarque ma main, qui est couverte de sang sècher. Me questionnant d'avantage, la panique m'emporte et je ne comprend que très peu se qui m'arrive et ce que m'est arrivée. Je regarde fixement mes mains, essayant du mieu que je le peux de redonner de l'air à mes poumons, qui s'entre-choque douloureusement. Tout autour de moi semble devenir rouge, comme lorsque l'on regarde à travers une lentille rouge. J'entend un bourdonnement dans mes oreilles et mon estomac me brûle plus que jamais.

« Aby, calme toi! Tien, bois ça. »

Emilien me tend un verre en s'asseyant sur le bord du lit. Il ne m'est pas difficile de savoir ce qu'il me tend à boire puisque l'odeur me calme instantanément. Du sang.

Il me ne prend que peux de temps à finir le verre et je respire enfin, relaxant mes épaules. La soirée de la veille me revient à l'esprit rapidement, augmantant l'afflux de sang dans mon cerveau, m'aidant à me réveiller. Lorsque je réalise finalement la gravité de la situation, je lève un regard paniqué vers Émilien, qui me regarde durement, une cicatrice immense du côté de son oeil à la commissure de ses lèvres.

« Hier... je.. »

« Tu as tué Isabo, arraché les ailes d'Amy et disparut avant même que l'on comprenne se qui venait de se passer. En gros plan, tu nous à foutu dans une belle merde en faisant la seule chose que je t'avais dis de ne pas faire. »

Si mes yeux pouvais sortir de leur orbite, ils rouleraient déjà au sol tandis que ceux d'Émilien m'aurait assassinés 4 fois au moins. J'ai arraché les ailes d'Amy? Je sais pertinemment qu'elles vont finir par repousser mais la violence de mon acte me surprend énormément. Je me souviens alors très bien du saut arrière que j'ai fais, appuyant mon pied sur son dos en lui extirpant douloureusement ses ailes. Bien qu'elles soient sûrement très vieilles, je sais que cette cruauté me représente que très peu. Puis j'ai disparus. Émilien dois m'en vouloir comme jamais et mon coeur se serre à cette pensée. C'est alors qu'il se relève brusquement, m'envoyant un regard désolé.

« Je ne t'en veux pas By. Mais prépare tes bagages, nous partons pour Rio le plus tôt possible. »

Je me relève à mon tour, lui implorant un quelquonque réconfort mais il se retourne et sors de la chambre sans ajouter un mot. Le brésil... Bien que la première fois qu'il en parlait, hier, l'idée m'enchantais, aujourd'hui elle m'effraie. Probablement parce que je le vois comme une fuite et que je déteste fuir. Bien qu'essayer de fuir Émilien me semblait aisée, fuir des démons de premier rang me glace le sang.

Mon poing vien s'enfoncer dans le mur lourdement, le transperçant de bord en bord, me coinçant le bras dans son plâtre. Encore mieux! Je suis maintenant la grande gagnante du prix de l'absurdité de haut niveau. Je tente de me dégager, tirant mon bras et m'appuyant sur le mur mais un clou me bloque, s'enfonçant d'avantage dans ma peau. Tout va vraiment bien ce matin. J'entend Émilien rigoler dans la cuisine, sachant très bien qu'il a entendu toute mes pensées.

Me concentrant, je l'entend ouvertement se foutre de moi, malgré la frustration qui l'habite envers mes sottises. Tout pour m'aider d'avantage, il se promet à lui même de ne pas venir m'aider, quitte à me laisser dans se mur, le clou comme conséquence de mes actes. Peut-être à t'il raison, le karma m'a rattrapée plus rapidement et effectivement, je trouve aussi que je l'ai méritée. Bien que l'ironie soit que je me suis moi-même enfoncée le bras dans ce mur, je le mérite d'avantage. Merde, merde et re-merde.