« Le départ »
10h32
Aujourd'hui samedi pas de boulot.
Je me suis essuyée les yeux, et me suis levée doucement.
J'entre dans le salon, et aperçois Hakim allongé sur le canapé dans une position compliqué.
Je sourie, et le prend en photo.
Je me dirige ensuite dans la cuisine sans un bruit et prépare deux plateaux pour petit déjeuner.
Au menu : oeufs brouillés, pancakes et jus de fruit.
Je retourne au salon et décide de réveiller le Boss.
Avec une petite voix douce, je chuchote son prénom en lui caressant la tête.
moi - haaakim.
Je ne sais pas pourquoi mais j'avais envie de lui donner un peu d'attention. En général je le fait avec Aymen, mais.. Bref.
Hakim - hmm
moi - levez vous Boss.
Hakim - pourquoi tu me réveilles ?
Je lui montre son plateau.
Hakim *sourire* - t'es la meilleure des secrétaires.
Il tente de me faire un bisou sur la joue en guise de remerciement, mais je me recule par réflexe.
C'est pas le moment de me faire des bisous là.
Hakim - oh pardon, je voulais pas te mettre mal à l'aise.
moi - non, j'ai un copain c'est tout.
Il se lève et pose son plateau sur la table, il s'assoit et je m'assois en face.
Il commence à manger, et la bouche pleine il me demande :
lui - ah bon ? Et pourquoi t'es pas chez lui ?
moi - on est plus ensemble.
Il fronce les sourcils avec incompréhension.
lui - ok ça c'est bizarre.
Je part dans la chambre, et referme la porte derrière moi. Je m'assois sur le lit et me met a pleurer.
Hakim toque à la porte, et se met à parler.
lui - ça va ?
J'essuie vite mes larmes.
moi - oui.
Il entre dans la chambre et me vois en train de pleurer. Il me dévisage et se rapproche doucement.
Il essaie de me prendre dans ses bras, mais je le repousse.
Deuxième tentatives d'approche.
Mec. Force pas.
moi - ne me touche pas.
lui - tu est.. vraiment pudique hein. Je veux juste te rassurer tu sais.
moi - oui et bien ça ne m'aide pas.
lui - d'accord désolé, je ne le referais plus.
moi - super merci, parce que c'est insupportable.
Il doit se dire que je suis méchante, mais si il savais pourquoi..
Je lui sourie et il me rend son sourire.
moi - le jour où je te ferai un câlin, c'est que vraiment tu est une personne formidable.