Baiser volé à un diable

#7. La Décision

Juste après l'avoir embrassé, il me sourit. Le public visiblement surpris, était mort de rire!
Ils n'avaient pas compris que ce baiser était vrai pour nous... Enfin, l'ordre allait se rétablir.
En montant les marches sa main effleura la mienne. Je voulu la saisir, mais la retira bien vite, me faisant comprendre qu'il n'assumerait pas notre relation, pourtant fusionelle.
Laurent Ruquier prit la parole:
-Haha notre duo de frères ennemis attendent évidemment leurs notes!
Les garçons vous nous avez surpris ce soir, on ne s'y attendait pas ! Haha, je vous ait mit 19.

Catherine 18. Jean 20. Patrice 17. Et le public 19.

Soudain, Jérémy descendit les escaliers en courrant, il faillit d'ailleurs se péter la gueule.
Arrivé en bas, il s'exclama:
-Laurent, je suis désolé, je le fais sur un coup de tête mais je sais que je ne le ferai jamais sinon. Juste deux min stp!
-Heu... Oui bien sûr Jérémy! On est en direct alors juste deux minutes! On a un peu de temps avant les résultats du Prime.
-Merci Laurent. Vous avez sûrement entendu cette histoire dans les journaux avec Arnaud et moi.
Aujourd'hui, vous avez vu que l'on "répétait" pour notre sketch...
Mais c'est faux. C'est l'idée d'Arnaud parce que la journaliste nous a surpris et que j'avais honte.
C'est con hein? Avoir honte de l'homme que l'on veut voir chaque matin dans notre lit... Parce que...

Il se stoppa. Sa voix s'était mise à trembler, à vasciller comme le fil d'un funambul qui commence à perdre l'équilibre, mais sans jamais tomber. Il reprit:
-Parce que je l'aime... Alors voilà, on ne le cachera plus. Arnaud, je suis désolé de ne pas avoir assumer... Je.. Je t'aime.

Le public se tut. Laurent escquissa un sourire, puis se dirigea vers Jérémy qui semblait appeuré, et fragile mais qui refusait de l'admettre. Laurent alla vers lui et lui serra la main en lui disant:
-Je sais... Vous êtes beau tous les deux! Félicitation!

Je dégringola les marches aussi vite que mes jambes me le permettaient.
Je ne réalisa pas tout de suite ce quj venait de se passer, mais je n'allais pas m'arrêter pour le demander.
Je me retrouva face à lui, ses cheveux noirs tombaient sur ses épaules, son t-shirt aussi noir que ses yeux charbon lui donnait un petit air de diable, mais un diable innocent...
Face à lui, je remarquai une larme, très légère, tellement discrète qu'on aurait dit qu'elle n'appartenait pas à ce monde. Tout comme lui...