Deux heures plus tard, il se réveilla, avec le regard aussi vide qu'un tombeau. Ça devait être le même état que son coeur pour qu'il en soit arrivé là. Il ouvrit les yeux, puis, me voyant, fuya du regard.
Je lui dit, d'un ton très posé:
-Tu n'as pas besoin de parler mon grand, seulement tu vas m'écouter, et mieux que ça !
Il garda la tête tournée en direction de la fenêtre.
J'haussa la voix:
-Mieux que ça j'ai dit!
À présent il me regarda, son était me fendit le coeur, mais je ne cèda pas; j'étais en colère.
-Tu peux aller en soirée de temps en temps t'amuser, te bourrer la gueule pour rire ou oublier. Ok. Tu peux rentrer tard et ignorer les appels de tes amis, notamment de Florent qui était inquiet. Tu le peux. C'est ta vie.
Mais tu ne peux pas te mutiler Jérémy! Parce que là, il ne sagit pas de ta vie mais aussi de celle de ton entourage! Dans ce cas-là, tu ne peux pas parce que celà me briserais bien plus qur toi tu peux me croire!
Alors même si tu ne m'adresses plus jamais la parole pour le baiser d'hier soir, même si je dois partir d'ONDAR, je ne te laisserai jamais, mais jamais te voir te foutre en l'air tu m'entends??! Je n'ai jamais regretté ce baiser pour ma part... Il fait juste que tu le saches.À ce moment-là, j'étais passé de la colère liée à la peur de le perdre, à la tristesse qui rendait ma voix trouble.
Il me regardait avec ses yeux noirs charbon d'enfant perdu...
Je détourna alors la tête, pour lui cacher mes larmes.
Mais, au moment de me lever pour partir, il me retient par le bras, se dressa et m'embrassa...
Je m'abandonna alors à ce baiser aussi farouche et que soudain de sa part.
Le problème avec les journalistes, c'est qu'ils sont partout. Tout le temps.
Et nous n'allions pas tarder à en faire la douloureuse expérience...

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Baiser volé à un diable
Fiksi PenggemarUn baiser volé ne devait pas entraîner toutes ces choses... Je voulais juste... Frôler ses lèvres. Je me retrouve condamné dans mon propre piège. J'ai voulu jouer, et j'ai perdu. Juste une petite vengeance entre potes, collègues quoi. Pourtant, ce s...