Partie 14 : tempêtes. 🌪

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Jassim : Dis moi ?

J'étais obligée de lui parler de la rencontre avec sa mère. Je ne pouvais pas garder ça en moi, simplement parce qu'il devait ouvrir les yeux sur ce qu'elle faisait pour lui. Mais connaissant le personnage, j'essayais d'aborder le sujet très doucement..

Moi : Avec ta famille ça va en ce moment ?..

Jassim : C'est quoi cet question, vas-y parles.

Moi : Ton père, ta mère tes sœurs.. je sais pas

Jassim : C'est quoi tes putains de question là

Moi : Je demande juste Jassim

En ayant fini ma phrase,
Je vous jure qu'en une fraction de seconde j'ai cru voir le diable devant moi, le regard noir, ses yeux rouges me fixait.. D'un air très calme, même trop calme pour être serein.. il repris

Jassim : Comment ça tu demandes juste ? T'es en train de te foutre de ma g..

J'étais tellement stressée au fond de moi. De par la chose que j'avais à lui dire certes, mais surtout par son atitude nerveuse et agressive, qui ne m'aidait pas.

Moi : NON MAIS JME FOU PAS DE TOI PTN je veux juste savoir psq j'ai une chose à te raconter... tu peux répondre mtn ?

Jassim : Quelqu'un de ma famille t'as parlé? c'est quoi ce que t'as me dire? QU'ES-CE QUI A DE SI IMPORTANT POUR QUE TU ME CASSE LES COUILLES SUR MA FAMILLE LÀ

Il devenait très violent, et haussait la voix... sa voix résonnait dans l'immeuble.. et sans le savoir j'allais découvrir une nouvelle facette de cet homme ce jour là.

Moi : calmes toi oh ! Qu'es-ce qui te prend? Je peux pas te parler sans que tu cries ?

Il s'approche de moi

Jassim : Ferme ta gueule Zara, écoutes moi BIEN, je vais pas te le répéter. À PARTIR DE MAINTENANT TU VAS OUVRIR TA PUTAIN DE BOUCHE ET ME DIRE C'QUI SE PASSE ARRÊTE DE TOURNER AUTOUR DU POT SINON LA VIE D'MA MÈRE J...

Moi : SINON QUOI?! SINON QUOIII? RÉPONDS !! TU VAS M'FRAPPER ?

Jassim : POURQUOI TU METS DIX ANS À DIRE LES CHOSES PUTAIN VASY BREF ? TU VEUX PAS DIRE ?!

Moi : TANT QUE T'ES DANS CET ÉTAT JE DIRAIS RIEN !

Jassim : Ok Vas-y casse toi alors.

Et il sors du bâtiment claquant la porte de l'entrée...
Je ne réalisait pas tout de suite ce qu'il venait de se passer... je m'écroule par terre, envahit par toute ses émotions, toute cette haine que j'avais vu sur son visage... tout ça ne partait de rien.. et pourtant, par son attitude tout ça avait dégénérer. Encore une fois j'espérais l'aider, lui faire réaliser certaines choses afin qu'il prenne conscience du mal qu'il faisait involontairement à ses proches.. et au final je me rend compte que je n'aurais pas dû.
J'avais les yeux rivés vers le sol et le son de sa voix qui résonnait encore dans mes oreilles...
Quelques minutes après j'entend un bruit provenant de dehors qui me fait sursauter. Je me relève et me speed voir ce qu'il se passe.
Je sors de l'immeuble, tourne ma tête à gauche et le voit en train de se déchaîner sur sa moto.
Il enchaînait les poings, les coup de pied... je le voyais se faire mal, et casser son seul moyen de rentrer chez lui..
Je cours vers lui, et le retiens. Il était incontrôlable. J'essayais de le retenir au maximum, de le repousser, le maîtriser, mais je ne faisais pas le poids face à lui... il me poussait violemment à chaque fois, il remet un coup sur sa moto et finit par casser sa plaque d'immatriculation et sa carrosserie. Je regardais tout ça tombée sur le sol, et relève doucement la tête vers lui. Je sentais les larmes au bord de mes yeux, prêtent à couler à la moindre petite autre faute de sa part, mais je restais digne, je gardais la face devant lui. Je n'avait aucune envie de lui montrer qu'il me faisait peur. J'essayais de chercher son regard en vins, pour le comprendre...  mais le cœur trop lourd, je fini par m'éloigner un peu, je m'isole une rue à côté, m'appuie sur un mur histoire de relâcher la pression...
Mes larmes montent, j'avais eu trop d'émotions en peu de temps, et sans raison valable, s'en était trop pour moi. Mon cœur battait très vite, je me calmais du mieux que je pouvais...
Au bout de 5 minutes, je fini par me calmer, j'essuie mes larmes et retourne le voir.
En revenant je le vois debout, appuyer lui aussi sur un mur. Tenant son téléphone dans les mains. Il avait l'air de s'être calmer...

Je me met devant lui, le regarde et le fixe dans les yeux.
Je prend une voix encore fragile mais j'étais énervée ça se sentais, je suis très rancunière et je n'avais qu'une envie, tout lui dire et partir loin de lui.

Moi : C'est bon?
Jassim : De quoi c'est bon
Moi : Tu t'es calmer? On peu avoir une conversation normale sans que tu casses tout
Jassim : Mh.. (Soupir)
Moi : Je vais l'a faire courte, même si j'ai qu'une envie c'est de me barrer. Bref, ta mère m'a appelée hier...
(Je lui explique tout du début, ce qu'il s'était passée et tout ce que sa mère m'avait dit, il m'écoutait attentivement en me regardant parler pendant une dizaine de minutes, jusqu'à ce que je m'arrête et le fixe droit dans les yeux, lui aussi me fixait, avec ses yeux perçants, pleins d'émotions, et tellement triste, ça me touchait tellement, qu'il se cache derrière cet carapace dur alors que ses yeux me montraient le contraire...
Je voyais dans ses yeux qu'il voulait que je l'aide.)

Moi : Voilà. Maintenant tu sais tout. On a juste parler de toi, j'ai tout fais pour te défendre, lui dire que t'allais changer. Et je prend la peine de te dire tout ça alors que j'aurais pu ne rien dire, et c'est simplement pour que tu ouvres les yeux sur ce que ta mère endure à cause de toi. Tu lui rend pas la vie facile, et moi ça me rassure pas pour mon futur avec toi. Tu te rend compte du mal que tu lui fais ? De l'argent que tu fais perdre à tes parents ? Jassim ton père il veut te jeter de la maison, il te faut quoi de plus pour que tu ouvres les yeux?

Plus je parlais plus on entendait à ma voix que j'étais peinée, je ne le lâchais toujours pas du regard, et lui a finis par le baisser. Il ne regardait plus que le sol et pensait, il ne décrochais aucun mot. Et le connaissant, je savais que mes mots avaient eu un impact sur lui.

Dans la peau de Jassim
Je me rendais compte à quel point j'avais été violent envers elle.
Alors qu'au final il y avait pas de raisons. Elle voulait simplement m'aider encore une fois...
J'étais vraiment une merde.
Mais vasy elle m'a énerver tfason elle avait qu'à parler plus vite au lieu de me faire paniqué.
Mais j'étais quand même une merde de lui faire ça.
Je l'a voyais essoufflée quand elle me parlait, elle avait une façon de parler tellement marquante des paroles trop profondes qui aurait fait réfléchir n'importe quel homme, sur ma vie. Apres ça je trouvais rien à dire... et c'est souvent le cas quand je suis face à elle, elle m'apaise de fou. Dommage que je lui fasse pas le même effet...

Retour dans ma peau :
J'avais mis toute mon énergie à lui reprocher ses fautes avec sa mère, mais à le conseiller aussi. J'avais aussi valoriser sa mère comme j'aurais voulu qu'il me valorise plus tard...
Je le voyais silencieux face à moi. À
Je le laissais réfléchir, j'avais tellement été convaincante sur ma façon de lui expliquer la vie et sur ce qu'il devait faire ou pas avec sa mère, sur ce qu'il risquais de lui arriver si il ne changeait pas etc etc...

Au bout de 20 minutes de silence, quand les tensions s'apaisent, il se décide enfin à parler. Il ne m'avait rien dis d'important, simplement quelques mots sur les conneries qu'il a faite qu'il regrette énormément aujourd'hui. Je l'écoutais sans plus au début, jusqu'à ce qu'il dise une phrase qui me surprenne..

Jassim : C'est pas ma faute tout ce qui m'arrive, mais c'est ma faute si aujourd'hui ma mère est dans cet état

Pour une fois il reconnaissait ses torts,  et ça faisait tellement de bien.

En bref, cette soirée se finit.
Je pars, il me salem et on repart chacun de notre cotés. Au revoir glaciale.

Ça avait Été une soirée éprouvante dans tous les sens du therme...
















La suite arrive, comment va se passer notre futur si dans sa propre famille tout va mal ?

Pour le remonter vers le haut, je me suis mise au plus basWhere stories live. Discover now