Dos contre le radiateur
Je tente d'effacer mes maux
Je décris mes peurs
Mais rien ne suffit pas même les mots
Fatiguée d'être triste
Je rêve de renouveau
Alors j'attends encore une piste
Pour naître à nouveau
Seule j'y arrive plus
J'ai pas souvent été déçue
Enfin seulement par les mêmes personnes
Et puis, qu'est ce que je suis conne !
Je m'auto-détruit
Et quand je peux, je souris
Cher lecteur, si tu avais pu connaître
Celle que j'étais avant
Lorsque je vivais sans rien connaître
Qu'il était beau ce temps
Cette époque où je me sentais libre
Que j'ignorais le pire
Où je vivais, vraiment heureuse
Sans questions, mais avec veilleuse
Je te promets cher lecteur, que j'aimai cette vie
Et si je tiens le coup aujourd'hui
C'est que je sais ce qu'est être heureux
Sans avoir besoin de sans arrêt jouer avec le feu
Les mensonges ? J'en utilisai pas
Les sourire ? Je ne connaissais que ça
J'avais peut être pas la meilleure vie
Mais je te promets qu'elle était belle cette vie
Mais j'ai grandi
Dans une nouvelle bulle, où je suis prisonnière
J'en veux pas de cette vie pourrie
Mais je rêve qu'on entende mes prières
Bien que je sois athée
Je demande toujours quand arrivera l'été
Redeviendrai-je celle que j'étais ?
Sans doute pas
Mais je m'en fous
Au moins, je me casserai sans regrets
Et ce complet ne rime même pas
Ce poème pourrait être infini
Et je souhaite, que jamais il ne se termine
Mais il lui faudra un fin
Pour qu'un jour, il revient
25/12/17
