Ma ville

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Les flocons de neige ont laissé place aux fleurs,

Fleurs qui ornent les jardins à toute heure.

Les premiers rayons de soleil,

Viennent contraster avec les roses vermeilles.

Habillée de sombre,

Je déambule entre les ombres,

Qui commencent à s'éclipser,

De manière futile et réservée .

Les premiers moteurs vrombissent,

Des passants observent le ciel comme pour voir des auspices.

Des rires d'enfants qui s'élèvent dans l'air,

Pour annoncer le début d'une journée supplémentaire.

Les écoles ouvrent leurs portes,

Les restaurants et les magasins de toutes sortes,

Affichent leur menu à la carte

Ou annoncent « ouvert » avec leurs pancartes.

Le monde commence à envahir les rues,

Je me trouve au milieu de ce milieu ambigu,

Cherchant à me retrouver dans ce chaos qu'est la ville,

J'observe tout ce monde, toutes ces familles, du lieu où j'ai élu domicile.

Immeubles et maisons, appartements et infrastructures,

Taxis et vélos, motos et voitures,

Tout ce bruit incessant, toute cette cohue,

Tout cet ensemble, tout cet absolu.

Tout ça, c'est mon chez moi,

L'endroit où je me construis et fais des choix,

Rien ne pourra remplacer cet endroit,

L'endroit où j'ai fait mes premiers pas.

Oui, personne n'y touchera,

Ma ville à moi, celle qui depuis mes deux ans je côtoie,

Celle qui m'a tout appris, qui m'a transmis mes bonheurs et mes malheurs,

Pour toujours et à jamais, je la porterai dans mon cœur.

Textes D'une RêveuseOù les histoires vivent. Découvrez maintenant