Amour dangereux

Chapitre 3

Il était revenu plusieurs fois depuis et c'était toujours la même chose, il la fixait étrangement et s'amusait à la rendre folle avec ses surnoms, ses conseils ou plutôt réflexions sur son travail et ses blagues très lourde.

Mais il avait quand même réussi à communiquer comme des personnes civilisés même si ça n'avait duré que quelques secondes avant qu'il ne se remette à l'embêter.

Il venait en effet 1 fois par semaine toujours le même soir, il y avait des dizaines de bars dans cette ville mais il venait ici là ou elle travaillait. Pourquoi, il ne le savait pas lui même mais il aimait la voir devenir complètement folle ou alors complètement gêner et les joues rouges quand il s'amuser à la déstabiliser.

Eh toi t'es encore dans la lune! Lui dit June sa meilleure amie depuis plusieurs années maintenant.

Non je réfléchissais juste. Lui dit elle.

Aria, je le vois quand tu mens alors garde tes bobards pour quelqu'un d'autre. Lui dit sa meilleures amie en souriant tandis qu'elle soufflait ne comprenant toujours pas comment elle faisait pour le savoir.

Alors tu viens à la fête vendredi? June la regardait avec son regard de chien battu, alors qu'elles venaient de sortir de leur dernier cour de la journée.

Non tu sais très bien que j'aime pas ce genre de fête!

Mais pourquoi tu viens jamais alors que tu vas en boite? S'exclama t'elle indigné de voir sa meilleure amie s'interdire toutes fêtes étudiante. Aria allait lui répondre quand elle se fit bousculer.

Et tu peux pas faire attention! Oh mais c'est toi la moche, alors comment ça va? Pas trop dépressive ces dernier temps? Commença un gars de la fac qu'elle préférait ne pas contrarier, une fois lui avait suffi.

Oh non mais tu sais quoi répond pas je m'en fiche au contraire tu ferai mieux de sauter du haut d'un pont ça ferai du bien à tout le monde de ne plus voir ta tête. Dit il en riant suivi de son groupe d'amis qui l'imitait avant de partir en la poussant une dernière fois.

Même si elle savait qu'elle ne devait pas faire attention à toutes leurs remarques elle sentit quand même un pincement au cœur et une grande tristesse la gagner.

Voilà pourquoi! Dit elle à l'attention de June avant de partir.

C'était comme ça depuis le collège, cela avait commencé quand elle avait renversé son plateau sur un garçon de son âge et depuis ce jour là il n'avait cessé de la dénigré et la harceler. Tout au long du collège et du lycée lui et ses amis lui avait fait les pires crasses possibles rendant sa vie impossible.

Arrivé à la fac elle pensait que toutes ces blagues de gamins puériles étaient derrière elle mais non. Il y a plus d'un an maintenant elle avait refusé les avances d'un certain Nathan et c'était visiblement le mec avec l'ego le plus surdimensionné de la planète.

Il lui avait fait plusieurs propositions et ça pendant des semaines, à chaques intercours il était là et ne la lâchait pas. Alors au bout d'un moment elle en avait eu marre et c'est devant tout le monde qu'elle lui avait mis le plus gros stop de tout sa vie, lui qui était habitué à avoir les filles à ses pieds n'a pas vraiment accepté.

Ecoute moi bien: je t'aimes pas et je t'aimerai jamais, je veux pas de toi, tu me dégoûte tellement que je préférai devenir lesbienne que de t'embrasser! Et je préférai être morte qu'être vu avec toi c'est claire alors lâche moi!

Mmmh oui effectivement elle avait pas était très sympa mais elle était sur les nerfs ce jour là. Puis elle avait essayé la manière douce mais au bout d'un moi elle avait craqué.

Dès le lendemain il lui avait promis de faire de sa vie un enfer. Qui aurait pu imaginer que cet abruti était populaire à ce point.

A chaque fois qu'elle avait le malheur de croiser l'un de ses amis, des regards méprisants, des rires, ou alors des phrases comme celle que lui a lancé ce type tout à l'heure s'abattaient sur elle.

Il était même arrivé qu'on la bouscule ou la pousse violemment, mais les insultes et les menaces étaient le pire.

Le mois dernier l'un des amis de Nathan était venu la voir alors qu'elle avait eu la mauvaise idée de passer dans un couloir ou il n'y avait personnes. Il l'avait énervé pendant tout le cour qu'il avait en commun et elle l'avait insulté.

Il l'avait plaqué contre le mur avant de presque l'étranglé tout en la menaçant.

Voilà comment se passer la fac et elle avait tellement hâte de finir ses études de trouver un travail et de partir loin d'ici pour tout recommencer.