Amour dangereux

Chapitre 5

Un cri sortit de sa bouche avant qu'une main ne vienne la recouvrir. Le cœur battant la chamade il lui fallu quelques secondes avant de comprendre dans quelle situation elle se trouvait.

Tu croyais que j'allais te laisser t'en sortir comme ça? Lui dit il en la tenant fermement contre le mur.

Complètement tétanisée elle ne pu répondre et se contenta de garder le silence.

Tu m'as vraiment énervé tout à l'heure tu sais ? Dit il calmement contre son oreille.

Elle se débattit en vain essayant de se dégager mais sa prise sur ses poignets était trop forte.

Je sais que si il n'avait pas était là tu n'aurais pas dit non! Lui dit en en tenant ses poignets dans sa main droite pour lui caresser le visage.

Tu as voulu faire la maline devant ton copain là mais ça tu vas me le payer poupée! Lui dit il en lui embrassant le cou alors quelle se mit à crier.

Énervé il la gifla et elle tomba au sol, elle se releva et s'apprêtait à partir mais il la rattrapa et la plaqua encore plus violemment contre le mur. Son visage à quelques centimètres du sien elle pouvait sentir son haleine fortement alcoolisée.

Je sens qu'on va bien s'amuser poupée! Lui dit il en commençant à toucher son corps alors qu'elle continuait de se débattre et à crier.

Elle le poussa et réussi à le gifler, ce qui ne fit qu'augmenter sa colère.

Salle Pute! Cria t'il avant de la plaquer contre le mur et de l'embrasser à pleine bouche. Ecoeurée et à bout de force elle lui mordit violemment la langue avant de le repousser.

Il l'a frappa avant de la pousser au sol et de lui donner un coup de pied. S'attendant à en recevoir un autre elle ferma les yeux en attendant le choc. Mais celui ci ne vint pas et à la place elle entendit des bruits de luttes.

Elle ouvra les yeux et regarda autour d'elle avant de voir un homme frapper son agresseur qui était à son tour tétanisé. En entendant ses gémissements de douleur et le bruits des coups que lui donnait l'autre homme elle se demanda si il n'allait pas le tuer.

Son "sauveur" avait l'air d'une bête complètement enragé qui souhaitait qu'une seul chose tuer cette homme. Mais heureusement après plusieurs minutes il se redressa et le laissa tomber au sol.

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Que je te revois plus ici sinon je te tues! Lui cracha t'il en colère, au sens propre du terme étant donné qu'a la fin de sa phrase il lui cracha dessus.

Elle sursauta au son de sa voix et sentit un frisson de peur traverser tout son corps, encore plus quand il se dirigea vers elle. Elle déglutie difficilement mais son visage laissa vite place à la surprise.

M-mais q-qu'est ce que tu fais là ? Demanda t'elle surprise et légèrement apeurée par son visage toujours déformé par la colère.

Il ne répondis pas et s'approcha d'elle avant de la remettre sur ses pieds et de l'inspecter sous tout les angles.

Toi qu'est ce que tu fais la! Cracha t'il toujours très énervé. T'es malade ou quoi sortir seul dans ce genre de rue à cette heure!

Je voulais juste rentrer chez moi. Répondit elle d'une petite voix tout en reprenant ses esprits.

Il souffla encore sur les nerfs et l'attrapa par la main avant de la faire avancer et sortir de cette rue sombre.

Il ne la lâcha pas avant d'arriver devant une voiture, sa voiture. Il fit le tour et ouvrit la portière conducteur pour s'y installer. Mais il arrêta son geste et soufflât en constatant qu'elle ne bougeait pas et qu'elle restait plantait devant la voiture en le regardant incrédule.

T'attends quand même pas que je te l'ouvres? Lui demanda t'il en haussant un sourcil.

T'es pas de ce genre je sais! Lui dit elle sans expression. Tu crois quand même pas que je vais monter avec toi!

C'est pas le moment de jouer les gamines tu montes, tu te tais et je te ramènes chez toi avant qu'il ne t'arrive encore quelque chose! Lui dit il avant de monter dans sa voiture en claquant la portière.

Fatiguée par cette soirée très éprouvante elle souffla avant de s'installer dans sa voiture.

Les seuls paroles qu'ils avaient échangé était à propos de son adresse, le reste du trajet s'était passé dans le silence le plus total.

Elle fixait le paysage ne croyant toujours pas à ce qu'il s'était passé. Tandis que lui fixait la route le visage impassible et les mains serrés contre le volant. Elle pouvait voir rien qu'à sa manière de conduire qu'il était hors de lui.

Arrivé devant chez elle, elle lui lança un rapide et faible merci avant d'ouvrir sa portière mais elle n'eu pas le temps de mettre un pied dehors qu'une main attrapa son bras.