Chapitre 4

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Minuit trois.

Elle est assise, tel qu'elle l'était la veille. Déplaçe son triste visage,de manière à me voir. Et me sourit. Un triste et fade sourire.

Mon portable sonne.Je n'ai pas vraiment la foi de répondre et laisse ainsi la musique bien trop jovial,pour la sinistre ambiance vespérale qui régne.

Elle regarde le ciel avec étonnement.

"C'est ironique n'est ce pas ?
- Je suis pas sur de te suivre.
- Oh chérit, personne n'arrive à me suivre,pour la simple et bonne raison que je n'emprunte que des sentiers inconnus bien trop dangereux.
-Qu'est ce qui est ironique ?
- Tout,tout est si ironique!" S'écrie -t-elle.

Elle sort une cigarette.Me la tend.Je l'attrape et la remercie,un signe de tête.

"Qui es tu?
-Comme nous tous,enfant de la société, originaire d'un monde affreux."

Je décide de jouer son jeu.

"Bien, moi je suis gosse ne sachant pas la différence entre sa vie et la tristesse, enivré d'une planète si belle, habitée par des êtres immondes.En manque de bonheur.Enfin tu me diras,adolescent ordinaire.
-Tu n'es pasordinaire,sinon tu serais, similaire à ces personnes cruelles, tu n'es pas comme eux, si bien que tu es à mes côtés."

Minuit et des poussièresOù les histoires vivent. Découvrez maintenant