Les vents se parlent, allant de la droit à la gauche comme un survivant agonisant sa mort prochaine. Trébuchant sur un frère. Il halete et crache du sang maculant de ces globules, des bulles au sol. Hurlant son âme que le vent précédemment lui a ôter. Comme si, même mort le supplice ne cesse pas. Il s'enlise et te noie.
Les vents se passent la douce mélodie des cris tus et des pleures retenus. N'entend tu pas le sifflement des soupirs lointain des survivants au monstre de glace ?
Ils te parlent, à toi ou à un autres. Comme un chant de sirène ils te charment et t'arachent de ta vie.
La nuit tout est dit à demi mots. Mais je sais que tu les comprends.
La nuit place au défunts il paraît même qu'on entend gémir les morts