Je me sens tiraillé entre les rêves et la réalité
Dans mon crâne une foule de penser indissociable s'écrasent et s'assassinent pour gagner le trône d'une victoire éphémère trop vite achevé. Mon corps est glacé par les jugements et les regards mauvais. Seulement haï pour ma différence même si elle ne saute pas au yeux, ma différence de pensée.
Quand vous me voyez vous pensez que je vous ressemble, mais il me suffit de parler pour vous montrer tout les mondes qui nous séparent. Je suis dans l'équilibre imparfait d'une folie anesthésié et de la douleur sourde de mes poings au fond de ma penser. Je suis sur un fil qui tangue au aléa de mes humeurs instables et criantes de souffrance.
Je suis plusieurs sans être schizophrène, un petit corps pour une énorme folie. Ma camisole c'est la société, retenez moi avant de que vous me voyez la butter. J'ai plus d'armes que vous ne le pensez.
Comment quelqu'un qui paraît si calme et qui fait tout pour être parfait peut être si destructeur ?
Je suis un monstre.
