Chapitre 3

47 2 2
                                    

<<- Quel est ton nom jeune fille ?
- Laureana.
- Tu as quel âge ?
- 17 ans.
- Connaissais-tu la personne assassinée ?
- C'est ma mère adoptive.
- Comment elle s'appellait ?
- Magda. On est venus vivre en France pour la retraite de João, c'est mon père adoptif.
- Très bien. Comment as-tu découvert ta mère ?
- Je suis sortie de la roseraie et je l'ai découvert devant...>>
Mes sanglots étouffèrent le reste de ma phrase. Je ne pouvais continuer à parler, la douleur était trop présente. Je me sentais coupable. Si j'avais contrôlé ma magie, serait-elle encore en vie ? Surêment ! J'aurais pû la sauver et tuer son agresseur.
<<- Excusez-moi Laureana, je dois absolument savoir où est João. Avait-il un rendez-vous ?
- Il est parti ce matin pour Paris, il est allé voir un membre de sa famille.
- Très bien. On va vous loger et vous surveiller car on ne sais jamais si quelqu'un en veux à votre famille.>>
Une policière vient et m'emmena jusqu'à "ma nouvelle maison". C'était un grand manoir, le jardin autour était splendide.
<<- Demain on t'ammènera dans une maison d'accueil sauf si on trouve ton père adoptif, pour l'instant tu va passer la nuit chez moi. Ça te vas ?
- Euh oui merci.>>
On entra dans l'immense maison, j'apperçus non loin de là une roseraie immense. Le hall était sublime. Il y avait énormément de tableaux, un particulièrement attira mon attention. C'était "le déjeuner sur l'herbe" de Mannet, c'est le tableau préféré de João. D'après lui il fallait regarder le paysage entier du tableau, avec ses vigueurs et ses finesses, et ses fonds d'une délicatesse si légère.
À l'époque de la sortie de cette oeuvre la plupart des gens l'on critiqué car la première jeune femme est nue et l'autre légèrement vêtue tandis que les deux gentilshommes sont bien habillés. Mon père adoptif soutenait la critique d'Émile Zola qui trouvait ce tableau splemdide.
Sans m'en rendre compte je m'étais arrêtée devant, la policière me regardait ne sachant pas quoi dire. Je décida d'avancer comme si il n'y avait rien eu. Elle me présenta aux gens de sa famille et elle me guida à une chambre.
<<- Il y a une salle de bains dans cette chambre et des vêtements de fille de plusieurs tailles. Si tu veut manger, le repas est à 21h ce soir et le petit-déjeuner sera a 8h30. Ne soit pas en retard sinon il ne restera rien. À tout à l'heure.
- Merci.>>
Je m'écroula sur le lit à baldaquin et m'endormit.
Je cours de plus en plus vite, quelqu'un me poursuit. Je n'ai pas vu son visage, mais j'ai vu la dague qu'il tenait dans sa main gauche, la même dague qui a tué ma mère adoptive. Tout au tours de moi il y a des conifères, il fait  très sombre. Je crois que je suis dans une forêt. Et soudainement un hurlement de loup me glaça le sang. J'eu alors l'impression qu'il se rapprochait de moi pour me manger. Je trébucha sur un truc chaud et vivant. C'était Magda, elle se retourna, ses globes auculaires avaient disparus remplacés par d'immenses trous, des vers grouillaient un peu de partout sur son corps en décomposition. Je hurla de terreur. Tout à coup une main puissante m'attrapa l'épaule et me secoua vivement.
Je me réveilla, beignante de sueur. Je releva la tête et vis un jeune homme magnifique m'observer étrangement.
<<- Pourquoi tes dans ma chambre au milieu de la nuit ?>>
Il éclata de rire et me tapota la tête comme à un petit animal chétif. Il me regarda intensément avec ses grands yeux bleus. Sa beauté me submergeait. Il souria.
<<- Ma chambre est à côté de la tienne et je t'ai entendu hurler de toute tes forces, du coup je suis venu voir. Ça va ?
- Euh ouais je crois bien.
- Tes sur ?
- Oui oui. Merci d'être venue voir et désolée de t'avoir réveillé.
- T'inquiète, bon ba bonne nuit jolie fille.>>
Il me lança un clin d'oeil et sortit de ma chambre. Il referma délicatement la porte et je me leva car je ne pouvais pas me rendormir avec cette vision d'horreur en tête. Je décida de visiter ma chambre ainsi que la salle de bain attenante.
La chambre était immense. Il y avait  un gigantesque dressing, je l'ouvris délicatement, ce que je vis me laissa sans voie : j'aperçevait une dizaine de robes noires, une dizaine de chaque vêtements en différents coloris et en différentes taille. C'était le paradis pour n'importe qu'elle personne qui aime un minimum les vêtements. À côté du lit il y avait une coiffeuse en bois de hêtre serti de gros diamants qui servaient de poignée pour les quatre tiroirs. J'ouvris un à un chaque tirroir, soit il y avait des bijoux soit du maquillage. J'étais émerveillée, je me demandas un instant si j'était vraiment dans la maison d'une sympathique policière ? Sûrement me dit une petite voix intérieure. Je décida de me recoucher car mes paupières étaient lourde, je tombais de sommeil. Je m'assoupissa rapidement.

************************************
Votez 🌟🌟🌟
Commentez 😁😁😁
Et faites découvrir à vos amis 🤞🤞🤞

Laureana, la magicienne oubliée. [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant