Partie 15

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Félix se réveilla quelques heures plus tard. Il n'avait pas l'aire malade ni frustrer contrairement à ce que j'avais crue. Il était bien au contraire en pleine forme et heureux. Il essaya alors de se lever.

-Non, reste coucher. Tu risquer...

Il courrait un peu partout dans le bungalow. Se transformant en n'importe quel animal, utilisant n'importe quel élément. Il était heureux, vraiment heureux.

-Alec je suis comme toi ! On est pareil maintenant !

-Oui, j'ai crue te perde pendant un instant. J'ai eu si peur de te perdre.

Alec prit alors Felix dans ses bras et je vis une larme solitaire couler le long de sa joue. Cette scène était si émouvante. J'en avais presque les larmes aux yeux. Après quelques heures, nous nous décidâmes à partir. J'avais pris mes choses et étais prête à partir. J'avais décidé de passer au travers du camp réduisant ainsi d'environ une heure notre trajet. Nous partîmes enfin en direction de la sortie du camp.

Au passage, j'aperçue les jumelles qui me regardaient comme si j'étais un fantôme. J'aperçues aussi Xav et Max. Ils se dirigèrent alors tous vers moi pendant que je les ignorais.

-Meg ! Tu as disparue depuis deux jours. Tu étais où ? Demandèrent les jumelles.

-Elle était avec nous. Dit Alec.

-C'est qui lui ?

-Lui, c'est mon protecteur, je regardai Alec qui me souriait. J'étais avec lui et tu sais quoi ? Il ne m'a pas menti LUI ! De plus, je fais partie de sa meute.

Alec me regardait émerveiller. Non seulement à cause que je l'avais designer comme mon protecteur, mais aussi comme mon alpha.

-Tu ne peux pas faire partie de sa meute ! Tu fais partie des RedLight, la meute de tes parents.

-Mes parents ? Tu veux dire les Alphas de la meute RedLight, ceux qui m'ont caché ma véritable nature et qui m'ont fait passer pour morte ? Non, je ne fais pas partie de leur et jamais je n'en ferai pas partie !

-Mégane, tu ne peux pas partir comme ça ! Tu ne peux pas nous abandonner comme ça. Tu ne peux pas laisser ta famille et partir sans rien dire !

-Oh que si je peux ! J'ai 18 ans et personne ne peux m'en empêcher ! Tu voies les deux mecs derrières moi, eux me font confiance et moi de même. Je vais partir avec eux un point c'est tout !

-C'est vraiment ce que tu veux ? Vraiment ? Alors part. Vas-y ! Me lança soudainement Max en colère.

-C'est ça que je faisais ! Bye ! En passant tu passeras le message à mes parents de ne pas essayer de me retrouver !

Je partie alors en direction de la sortie suivie de Felix et d'Alec. Nous nous transformâmes tous les trois en un animal différent, moi en renard, Alec en tigre et Felix en loup.

Après deux heures de marches nous arrivâmes finalement au chalet. Vous vous demandez sans doutes pourquoi nous ne nous sommes pas simplement téléporter. En fait, nous ne pouvons-nous téléporter qu'aux endroits où nous sommes déjà allés de plus du fait que nous ne pouvons pas nous téléporter trop loin, car cela prend beaucoup d'énergie. Après avoir débarre la porte je fis descendre mes valises que je tenais en lévitation. Les gars firent de même avec leurs valises, puis je leurs montra leurs chambres.

-Si vous avez faim, il y a de la bouffe dans le frigo. En passant merci encore de m'avoir défendue aujourd'hui. Je suis épuisée et il commence à se faire tard, je vais aller me coucher bonne nuit à demain.

Je m'avançais et donna un câlin à Alec, puis a Felix qui me chuchota a l'oreille :

-Merci à toi Mégane, grâce à toi je suis comme vous maintenant. A demain bonne nuit.

Je montai en haut et me changeai en pyjamas. J'alla ensuite me coucher dans mon lit. Je fus cependant réveillée par quelqu'un qui entra dans ma chambre et vint s'asseoir près de moi.

-Tu souhaite réellement que je sois ton protecteur ?

J'ouvris les yeux étonner par cette question que venait de me poser Alec.

-Oui, même si je ne sais pas vraiment ce que cela représente chez les loups.

-Les protecteurs sont comme des anges gardiens. Ils protègent une seule personne. Il est possible de changer de protégé, mais c'est rare. Un protecteur serait prêt à tout pour la personne qu'il protège.

-Toi, tu souhaites vraiment être mon protecteur ?

-Oui et toi maintenant que tu sais ce que cela représente souhaite tu toujours que je sois le tien ?

-Oui.

-Et pourquoi ? On ne se connais à peine.

-Parce que j'ai une totale confiance en toi. Je sais que tu serais un protecteur fidèle. La seule chose qui t'empêchera un jour de me protéger sera ta Luna. Lorsque tu la rencontreras je ne serais plus aussi importante à tes yeux et tu deviendras son protecteur. Du moins, dans le cadre ou je suis importante à tes yeux.

-Bien sûr que tu l'es ! haute toi vite le contraire de la tête ! En plus cela m'étonnerais beaucoup qu'un jour je protège une autre que toi.

Je me tournai et le regardai dans les yeux. La seule chose que j'y vis était des lueurs de bienveillance qui brillaient comme des étoiles.

-Si tu veux, tu peux rester dans ma chambre cette nuit, je crois que j'ai besoin de parler a quelqu'un de confiance.

-D'accord, je t'écoute.

Nous parlâmes de toute notre vie, de notre famille, de notre enfance, de notre histoire. Il me raconta que ses parents étaient de grands alphas. Qu'ils avaient vécues autre fois plus en campagne. Qu'ils possédaient un petit village ainsi qu'une énorme terre agricole. Son père était un grand homme d'affaire et gagnait beaucoup d'argent. Il possédait une grosse compagnie. Il me raconta aussi que sa meute avait été tué par des chasseurs et que seulement quelques personnes avaient survécu et dont lui et son frère.

-Donc tu possèdes l'entreprise familiale ?

-Oui, c'est grâce à cela que je gagne autant d'argent. A 17 ans j'étais l'un des jeunes les plus riches au monde. L'entreprise gagne près de 100 000$ par mois.

-Pourtant, sans te vexer, tu n'as pas l'aire riche. Au fait tu as quel âge.

-J'ai 20 ans et oui, je sais, je ne le laisse pas paraitre. Pourtant mon compte en banque ainsi que celui de mon frère le prouve.

-Dans ce cas prouve le moi !

Il sortit son téléphone et ouvrit une application montrant son compte en banque. Il me montra alors le chiffre.

-Putain de merde ! Toi t'es bourrer de frique. Ma famille n'est pas pauvre, mais on n'en a pas autant que toi ! Tu en a assez pour manger des billets de 100$ déjeuner, diner et souper !

On se regarda et éclatâmes de rire. Nous continuâmes à parler jusqu'à ce que nous nous endormîmes.

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