Chers lecteurs, je vais vous proposer ici mon texte, puis, dans une prochaine partie, je parlerai de ce qui m'a poussée à écrire cela, ce sens caché...
Avant de commencer, je voulais aussi remercier CyriaqueLeFur pour m'avoir lu et pour avoir su comprendre ce que je voulais réellement faire passer. Mais je le remercie aussi énormément pour m'avoir trouvé un titre... <3
Bref, trêve de bavardages...
***
J'étais là, sans trop savoir où j'étais ni même qui j'étais. J'observais la mer. Au début, simples vagues n'émettant qu'un faible clapotis.
Puis, la mer commença à s'agiter, les vagues devinrent plus puissantes, comme si elles voulaient se faire remarquer. D'ailleurs, ce son était si joli, on aurait dit... une mélodie.
Puis, les vagues devinrent plus puissantes encore, plus violentes. Elles s'élevaient puis retombaient dans un grand fracas ! Quant au vent, il sifflait à mes oreilles. Que dis-je ? Il hurlait !
Et moi, j'étais toujours là. Confronté aux éléments : les vagues, le vent et le froid.
J'étais loin de tout. Je me sentais léger. J'étais libéré de ces chaines qui entravaient ma conscience. Je n'avais plus ce poids sur mon âme...
Soudain,un groupe de mouettes vint se poser, me sortant de cette douce euphorie. Je fus alors entouré de volatiles. Leurs cris se mesuraient aux bruits de la mer en furie.
Soudainement, je ressentis ce besoin moi aussi de m'exprimer.
Je me mis alors à hurler. Je hurlais face aux éléments déchaînés. Je voulais me sentir puissant pour une fois. Alors, je me confrontais à cette force qu'est la mer.
Soudain, ma rage et mes cris se muèrent en sanglots. Je tombai à genoux et laissai couler mes larmes. Je me savais faible et insignifiant. J'étais las, vide...
A ce moment, les vagues devinrent encore plus fortes. Elles s'élevaient très haut dans les airs puis retombaient en m'éclaboussant, comme si elles se riaient de moi...
Alors, d'immenses vagues surgirent.
Elles étaient puissantes et rapides. Je savais ce qui allait se passer.
Elles fondirent sur moi. Je ne luttais pas. Je ne le voulais pas. De toute façon, je ne le pouvais pas. Je fus englouti par la mer. Je ne voyais plus rien. Je n'entendais plus rien.
Mes poumons se remplissaient d'eau. Je me sentais faible... J'étais en train de mourir, lentement...
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Tempête Intérieure
PoetryJe vous propose ici un texte qui peut être pris dans deux sens différents. Il y a ici le sens premier qui représente l'Homme face au déchaînement des éléments. Mais il a un tout autre sens qui est celui de la tempête intérieure que j'ai pu moi même...