8 janvier 2018

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19h32

Je n'en peux plus ! Mon dieu je suis KO, j'ai trop bossé ! Je crois que je vais partir au lit direct alors que pourtant je m'endors jamais avant minuit et demi. C'est pour dire. En même temps, avec mon emploi du temps de ce semestre, on peut dire que j'ai l'habitude des grasses matinées puisque je me suis rarement levée avant 10h. Et paradoxalement, je dors moins en vacances qu'en période scolaire. Enfin bon je prends quand même le temps d'écrire.

Hier je voulais parler d'un sujet d'actualité mais comme j'avais déjà beaucoup de choses à raconter j'ai reporté ca a aujourd'hui.

Donc hier on était le 7 janvier et hier c'était les 3 ans de Charlie. Je m'en souviens comme si c'était hier. C'était un mercredi, je revenais des cours à midi et la mon père m'a dit qu'il y avait eu un attentat dans les locaux de Charlie Hebdo. Ça m'a bouleversé, je ne savais plus quoi dire, plus quoi penser. Je ne comprenais pas comment on pouvait haïr autant les gens pour vouloir les tuer en masse. Et je ne le comprends toujours pas d'ailleurs. Le soir j'en ai même pleuré. Je ne pleure que vraiment très rarement. Mais là c'était trop pour moi. Pour la première fois, on touchait a quelque chose qui nous unis tous, la liberté, notre liberté. Je ne voulais pas y croire. J'ai en moi un fort sentiment patriotique, je ne saurais pas comment l'expliquer mais j'aime ma patrie, j'aime les valeurs que défend notre pays, j'aime la France et j'y suis attachée bien plus qu'au nom d'une simple nationalité. Je me sens française à part entière. J'ai la fâcheuse tendance à prendre tout à cœur mais là c'était vraiment trop on touchait à un ensemble. On touchait à mon pays et je me suis sentie attaquée physiquement. Mais pour rien au monde je ne me sens plus en sécurité. Je peux l'affirmer et le clamer mais je n'ai pas peur de me faire attaquer à n'importe quel coin de rue comme certain ressente le contraire. Non je n'ai pas peur parce que j'ai confiance en mon pays. Et oui c'est vrai c'est arrivé à plusieurs reprises mais mon pays est ma maison et je n'ai pas peur quand je suis chez moi.

Alors je voulais juste encore une fois penser à ces évènements qui ont en particulier marqué les français mais aussi le monde par les valeurs qu'ils visaient.

Je ne veux pas terminer sur des évènements aussi tristes et reparler un peu de lui. On se parle toujours autant. Je dirai même plus qu'avant ce qui est plutôt paradoxal. Mais c'est pourtant le cas. Je trouve qu'il a de la culture et c'est ce que j'apprécie le plus chez lui je pense (avec ses fesses aussi je dois bien le dire !) il me conseil sur beaucoup de films notamment. Ce qui est bien c'est qu'il n'aime pas les mêmes genres de films que moi du coup il me propose de regarder des films sur lesquels je ne me serai jamais arrêtée et c'est dommage. D'une manière, ça m'aide aussi à mieux le connaitre, a mieux le comprendre et aussi à me rapprocher de lui. Parce qu'il faut bien que je le reconnaisse on s'entend très bien mais bon s'il doit rester un pote, il le restera. Du coup ce soir je pense que si je ne suis pas trop fatiguée je vais me retrouver à regarder « tu ne tueras point », il me semble que c'est le titre. Il m'a dit que si j'étais sensible il fallait que je prévoie la boite de mouchoir. Il me fait bien rire comme quoi après quelque mois il ne sait pas que jamais je n'ai pleuré et jamais je ne pleurerai devant un film. C'est comme ça c'est dans ma nature. Et oui je casse un peu le mythe de la fille qui pleure devant un film et qui doit se blottir contre un mec pour qu'il la réconforte. Bon j'avoue que si c'est pour finir dans ses bras je vais peut-être me mettre à chialer. Quitte à casser le mythe jusqu'au bout j'ai jamais vu Titanic, j'aime pas le Nutella ni le Coca (ni les boissons à bulles d'ailleurs sauf le kas avec la vodka ça passe).

Do Not Forget My DiaryWhere stories live. Discover now