L'horloge allait indiqué 12 heures, pourtant Roger ne trouvait pas encore le sommeil. Sur son lit, Roger fixa le plafond mais ne le voyait pas. Le sens de la vue était jusqu'ici inutile pour Roger parce qu'il regardait non pas à l'extérieur mais en dedans de lui, de là il revoyait encore le visage de Natalie, la directrice générale de l'entreprise dans laquelle il travaille. Deux jours de cela, Natalie avait refusé à Roger de finaliser un projet de travail, mais elle lui avait tout de même dit qu'elle lui réservait un autre projet qui lui offrirait d'autres opportunités. Roger a trouvé ce refus tres ''kalak'' (entonnant), lui qui aimait tant les projets qui demandent à ce qu'il parte à l'étranger, pour faire un peu de tourisme. Roger ne pouvait pas comprendre comment Natalie a pu lui refuser ce projet. Pourtant, il a toujours bien travaillé et avec lui l'entreprise de Natalie n'avait pas encore connue d'échec. Mais hélas, ce que nous pensons n'est généralement pas ce que la réalité combine pour nous, lui qui avait pensé qu'un jour qu'il serait libre, libre de choisir de sa pure volonté le projet de son gré. En effet, ce furent toutes ces réflexions qui priva Roger de cette délice qu'est le sommeil.Roger fut un homme fort passible, qui ne savait comment se contrôler quant il était face à ses émotions. Roger désirait depuis son enfance la liberté, sa liberté. Mais cette envie aussi simple qu'elle puisse paraître lui avait fait vivre bien des mauvais jours.
Le lendemain matin, Roger se prépara pour aller travailler. Comme accoutumé, il prit et fuma avant d'entrer dans sa voiture ses deux cigarettes. Après un moment, il lâcha un sourire en regardant avec reconnaissance la petite chose entre son pouce et son index, et pensa alors que ces petites choses pouvaient vraiment aider, à déloger les mauvaises pensées.
Pour se rendre au travail Roger devait passer par un carrefour, de là il y avait un panneau de signalisation qui indiquait les feux d'arrêts et de départs. Ce qui, depuis des lunes a toujours facilité la bonne circulation des automobilistes. À chaque fois que Roger arrivait là, il voyait très rarement la nécessité d'attendre passer le feu rouge pour continuer son trajet. Dans sa voiture, Roger observa ses cernes dans le rétroviseur, un peu mécontent de la tête qu'il a, il essaya de cacher ses mauvaises mines. Et d'un coup, se mît-il à penser à Natalie et sa liberté, il se dit qu'un jour il serait libre, libre de choisir ses projets de travail et de tel il n'aurait pas à être refusé en pleine figure, comme Natalie l'a si bien fait. Arrivé à l'endroit où se trouvait le panneau, il remarqua que le feu était jaune. Du coup, il dit: « ils ont programmé ce panneau-là pour me faire chier ou quoi ». Il ne pouvait pas comprendre pourquoi qu'à chaque fois qu'il arrivait à un endroit ou il y'a ces panneaux, ils affichaient, soit le feu jaune, soit le feu rouge. Du temps que c'était jaune, il enfonça son pied sur la troisième pédale, arriva exactement sur le panneau, ce dernier luis gratifia d'aussi tôt, la présence de rouge. Roger a faillit passer par la vitre du voiture. En se ressaisissant, il frappa le volant de deux coups de poings en prononçant cette phrase à voix haute: « Même dans sa voiture on ne peut être libre bordel, j'ai pourtant acheté cette voiture, non! ». Puis après s'être passé le feu rouge, Roger traversa le carrefour sans nulle peine. Arriva de l'autre côté, il vit là, un policier qui l'observait et lui sourit jusqu'aux oreilles...
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ROGER l'histoire d'un homme libre
De TodoDans toutes les histoires et même les plus anciennes il existe ce fait commun; «la quête de liberté ». Et très souvent en lisant ces histoires ça nous arrive de sentir durement, pour les personnages qu'on lit, ce grand besoin, celle d'être libre...