Révélations

Chapitre 4

Tout est plongé dans l'obscurité. Mon appartement est sombre et Sugar grogne comme jamais, je ne le reconnais tout simplement pas...

Des bruits se firent entendre provenant de ma porte d'entrée, quelqu'un essaye de rentrer chez moi...

Je suis littéralement pétrifiée et me munie de la batte de baseball que mon père m'avait offert quand j'étais encore qu'une môme.

C'était pour mes 14 ans...

Dans mon jardin, j'étais sur ma balançoire et je regardais le ciel quand je prenais de la hauteur. Mon père était derrière moi et il me poussait de plus en plus fort et de plus en plus haut jusqu'à ce qu'il arrête tout mouvement. Il s'était excusé et il avait accourut vers la maison, excité. Quelques minutes plus tard, il était revenu avec un immense cadeau, long et fin. J'étais impatiente de l'ouvrir mais au moment où je l'avais ouvert, j'avais très vite regretté... Mon père, voyant ma déception m'avait rie au nez en m'enlaçant de toutes ses forces.

Il m'avait ensuite dit et je cite:" Ma fille, je sais que c'est un cadeau surprenant et absurde car je sais que tu ne fais pas de baseball mais un jour ou l'autre, je ne serais peut être plus avec toi pour assurer ta sécurité... mais cette batte, elle sera là pour me remplacer quand tu te sentiras en détresse. Quand tu auras peur, je veux que tu l'a prenne bien fermement et que tu agisses dans les secondes qui suivent pour te protéger du mal qui pourrait, j'espère pas pour toi ma puce mais un jour il pourrait encore s'abattre sur toi..."

Rassurant provenant d'un père non ?

Comme mon paternel me l'avait prédit, je brandis la batte, l'a positionnai contre ma poitrine, prête à donner un coup à celui ou celle qui oserait s'approcher de moi...

Je sors discrètement de ma chambre, mon chiot à mes trousses. Des goûtes de stresse perlent sur mon front bouillonnant de fièvre. Je marche désormais doucement, sur la pointe des pieds sur mon parquet brun  joliment bien poli et vernis.

Un second bruit.

La serrure de la porte venait de céder.

Mes bras sont paralysés.

Des pas de botes résonnent sur le sol. Je me planque derrière une de mes cloisons dans ma salle à manger et attend que l'étranger se manifeste pour lui donner le coup de grâce.

Heureusement pour moi, en emménageant à New York, j'eus la brillante idée de m'inscrire à des cours de Krav maga sous bien évidemment les précieux conseils de Papa.

En position d'attaque, je sentis une présence proche de moi ainsi qu'une respiration saccadée. Une main chaude se posa délicatement sur mon épaule. Je fis une clé de bras ainsi qu'une série de coup de pieds dans le ventre et malheureusement pour l'inconnu, je lui donnai un coup là où les hommes redoutent particulièrement...

Un cris se fit entendre et mon ennemi tomba lourdement sur le sol. Il est désormais sur le dos et roule littéralement parterre.

Attendez ... Cette voix m'est familière...

Je cour vers l'interrupteur de ma cuisine et là, le drame...

-" Mon dieu ! "

Je m'écroule sur le canapé, très désorientée.