HOPE

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À 10h00, ma mère accompagnait de Stéphanie sont arrivées suivie de peu par mon médecin, l'infirmière et deux inspecteurs. Malheureusement Cora ne peut pas rester, seule la famille y a le droit. Avant de nous quitter mon amie m'annonce qu'elle informera Nash pour ce soir, je lui fis signe de la tête en guise d'un oui.

Une fois la porte close le médecin annoncera que les inspecteurs pouvaient commencer.

- Bonjour Mlle Clément je suis le commandant Archi et voici mon adjoint l'officier Rixer. Nous sommes là pour récupérer votre témoignage sur votre agression.

- Nous resterons avec vous! Me fit le médecin.

- Ok! Allons-y! Plus vite ca sera fait plus vite je pourrais oublier ce cauchemar. Dis-je.

Ma mère attrape ma main en là serrant fort, je réalise que je m'apprête à décrire un événement qu'aucun parent ne souhaite à son enfant.

- Très bien! Me fait le commandant.

Je prends une grande inspiration et commence mon récit. Je leur raconte tous dans le moindre détail dont mon cerveau se rappelle. Je me sens de moins en moins bien, ma respiration s'accélère je fais plusieurs pauses. Mon visage c'est humidifier sous mes larmes. Je leur explique comment il m'a enlevé mon haut, les cracha que j'ai reçu sur mon visage puis les coups. Quand il s'apprêtait à m'enlever mon pantalon, je l'avais supplié de ne pas le faire, je leur ai répété chaque mot qu'il a émi jusqu'au moment où sa voix devenait de plus en plus trouble. Que j'avais cru entendre une voix familière mais que je n'avais pas reconnu la voie car quand ma tête à craquer ma vision était devenue floue. Je leur explique que mes derniers mots étaient pour mon petit ami puis plus rien un trou noir jusqu'à mon réveil ici.

- Mlle Clément il ne reste plus cas nous montrer plusieurs photos et on aura fini.

J'attrape les trois feuilles que l'inspecteur me tend. J'identifie tout de suite les deux autres agresseurs qui m'ont touchés au début. Arrivée à la troisième feuille je le voie enfin, mon doigt se pose à la première ligne sur la deuxième photo. Son regard est vitreux, sa peau est bronzée mais il fait crasseux avec une barbe noire.
Sans m'en rendre compte je me suis recroquevillé sur moi-même à ce stade là je vis très mal cette dernière partie de mon entretien. Et clairement je craque, je me mets à pleurer de plus belle et à répéter:

- Pitié non! Non! Non! Pitié!

Ma mère me prend dans ses bras, je me blottis contre elle comme si j'avais 10 ans. Le médecin intervient.

- Je crois que vous avez ce qu'il vous faut Messieurs. Ma patiente doit se reposer.
Puis il s'adresse à moi.
Prenez ça Mademoiselle! Cela vous aidera à vous détendre.

- Merci mais il faut que j'y arrive sans, je veux juste rentrer chez moi. Lui repondis-je.

Ma mère prend le gobelet et le cachet des mains du docteur et me les tend. Grrr, elle sait que je cède à chaque fois, ce n'est pas que j'ai peur d'elle ou que je sois une gamine non je n'aime pas me disputer avec ma mère.

- Prends le ma chérie et tu pourras rentrer chez toi ce soir. Pas vrai docteur!

Je le regarde, avec mes yeux je l'implore pour qu'il me libère de cette chambre. Il réfléchit et ne dit rien pendant un cours instant qui me paraît plus long qu'il ne l'ait vraiment. Le médecin fait enfin fonctionner sa langue.

- Oui Madame.

Sur ses mots j'engloutis le cachet et bois l'eau  d'une traite.

Ma mère s'absente un instant avec mon docteur pour pouvoir parler de ma sortie dans quelques heures.