Chapitre3 : Evan

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Cette brune,
Elle tourne et tourne,
Tourne encore dans ma tete.
Je la revois déjà,
Dans cette rue,
Cette rue morose.
Cette inconnue,

Magnifique et si calme.
Cette inconnue,
Maladroite.

Non,
Non c'est certains,
Oh non elle ne ressemble a aucune autre.
Ce souvenir,
Celui de cette inconnue,
Doux souvenir,
Seul goutte de joie,
Dans l'océan de ma journée.

Mais déjà,
Il faut retourner au noir de cette journée ,
Et continuer,
Continuer à ne faire que passer,
Passer dans une vie ,
Une vie qui nous dépasse .

Alors je lutte,
Une lutte acharnée,
Contre ce que je ressent.
Une lutte contre l'invisible.
Contre un démon,
bien plus noir,
Bien plus sombre,
que tout notre désespoir.
Nos sentiments sont,
Serons et resterons,
Nos douleurs.
Notre propre torture,
Nos maux de l'existence.

Puisque,
sans sentiments nous n'avons pas d'armes,
L'Homme ne peu il rester humain ?
Puisque sans  armes il n'y a pas de guère
L'Homme doit il rester humain ?
Nous sommes notre propre ennemi ,
Dans se monde,
Dans ce monde que nous voulons faire  notre,
Dans ce monde que nous détruisons
Devons-nous rester  humain et  souffrir ?

Vous vous dites que j'exagère,
Je devrais arrêter de voir du noir ,
Partout où il n'y en a pas?
Mais réveiller vous le noir est partout.

Rédiger une thèse,
c'est bien là,le dernier de mes soucis .
Et pourtant ,
Il va vraiment falloir que je mis mette .
J'entreprend,
d'allée à la bibliothèque.
Afin d'y voir plus clair.
De trouver un sujet,
Pour ce morceau de papier,
Qui ne sera lu,
que par quelques personnes,
puis oublier à tout jamais.

Pour changer un peu,
Je décide,
D'explorer une autre bibliothèque,
Pas le genre de celle où,
Tout nous semble être une corvée.
Mais une vrai bibliothèque,
Chargée de richesse,
Et de savoir.
Un lieu qui vous transporte,
Vous émerveille.
Un lieu où le temps n'a plus de limite.
Votre vie s'apaise alors,
Et vous ne luttez plus face aux aléas.

Vous baissez votre garde,
Et enfin vous êtes ,
Enfin vous êtes libéré.

Je fixe ma tasse,
Encore pleine d'un nectar noir et amer.
Et je me décide enfin à enfiler un jeans.
J'attrape ma veste,
Et prend mon écharpe à la volé.

Lorsque j'arrive sur le palier ,
Le froid gifle mon visage ,
Le vent fait danser mon écharpe .
Alors je marche ,
Les mains dans les poches ,
Ma tête ensevelie,
sous le tissus en coton de mon écharpe.

Le parc est désert,
L'herbe,
ayant perdu de sa couleur,
Le ciel bien plus gris qu'hier resort encore plus,
Donnant une version lugubre du monde.
Les bancs de bois devenus,
soudain menaçant.
Ils vous appellent,
Vous fuyez.

Regrettant déjà votre salon,
Regrettant votre couverture ou votre oreillé.
Regrettant la chaleur de votre tasse de café entre vos mains.

Alors lorsque,
Lorsque je me retrouve face aux portes.
Je me précipite à l'intérieur.
Accueilli par le calme et la chaleur.
Suivi d'une douce lumière.
J'arpente les immenses rayons,
Surplombés d'une lumière tamisée.
Les rayons,
Pavés d'une moquette vertes.
Je suis l'allée,
bordée de rayons
Afin d'atteindre,
La salle de travail.

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