Chapitre XLII: Le fameux entretien

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  Il faut dire qu'avec c temps pluvieux je n'ai qu'une envie, me recoucher. Mais je suis pas une paresseuse, je suis une fille de DIEU et mon père m'a fait la tête et non la queue. Je stresse à mort, je serai seule face à l'interlocuteur qui va sûrement m'écraser de questions. Je prends ma douche, m'applique du lait de toilette et m'habille enfin. Je me fais une queue de cheval qui me donne un air professionnel, je m'applique discrètement un fond de teint histoire que mon visage paraît présentable. Je prends mon sac à main noir Louis Viton dans lequel j'ai rangé toutes mes affaires utiles pour aujourd'hui,  je fais une prière puis sors de la la chambre on la refermant doucement. J'ai rendez-vous à huit heures et comme il y'a une certaine distance je dois quitter la maison au plus tard sept heures, je me précipite dans la salle à manger pour prendre mon petit déjeuner, tartine bien griller beurré, bacon plus oeuf au plat, jus d'ananas, une tasse de lait au chocolat et du kiwi voilà de quoi est composé mon petit déjeuner. Je mange assez vite tout en machant prudemment, dès que je termine je me prends un paquet de biscuit au petit beurre complet, une bouteille d'eau et une pomme au cas où ça prend plus de temps et que la faim s'empare de moi. Au moment où j'allais entrer dans le fourgon une main me saisi l'épaule c qui me pousse à me retourner.

Anna : Maman ! Dis-je étonné
Maman : installe toi on va prier

    Je m'installe suivie d'elle, nous chantons un chant du cantique puis elle fait une prière.

Maman : Ne t'inquiète pas tout ira bien
Anna : D'accord maman
Maman : Parle en langue jusqu'à c que tu sois reçu okey
Anna : Oui maman

     Elle me sourit puis sort du fourgon, ma mère n'est pas du genre bisous câlins mais bon elle  démontre son affection maternelle autrement, le chauffeur s'installe et Nous voilà en route. Je ne fais que parler en langue et je visualise la scène,  j'imagine que mon entretien se passe dans de bonne condition,  tellement que je suis concentrer je ne prête même pas mon attention aux spectacles de la ville. Nous arrivons dans les temps je me précipite dans l'immense bâtiment, je déroule les marches à une vitesse phénoménal. Dès que je parviens devant le bureau, une femme black vêtu d'une tenu classique professionnel vient à ma rencontre.

- Bonjour Madame, votre nom svp
Anna : Ngo
- Oui, vous avez rendez-vous ?

Bien sûr que oui quelle  question?

Anna : Oui,  pour un entretien
-Allé vous assoire là dit-elle en pointant du doigt un fauteuil noir long sur lequel une dizaine de personnes sont assis, j'imagine que c des futurs étudiants comme moi.
- Nous allons vous appelez soyez attentif
Anna : D'accord

  Je m'installe sur le fauteuil et je continue de prier dans mon fort antérieure, donc il dise huit heures mais je ne serai pas reçu à huit heures c quoi c embrouille, deviné quoi il est déjà neuf heures et je n'ai toujours pas été reçu par mon interlocuteur, quelle longue attente. Les secondes laissent place aux minutes et les minutes laissent  place aux heures,  nous voilà maintenant à onze heures c pas croyable, j'apaise ma soif en buvant un peu d'eau et je fais disparaître mon petit creux en mangeant la pomme. Quelques minutes plus tard j'entends mon nom à l'appel,  je rigole dès que j'entends la prononciation de mon nom avec l'accent anglais de la dame ça fait trop rire, allez un peu de sérieux. J'entre enfin dans le bureau et m'installe. Devant moi un homme qui a sûrement la cinquantaine vêtu d'un costume noir scintillant avec une cravate bleu de nuit c qui lui donne un look sobre, teint noir et c lunette de geek il ressemble vraiment à un directeur lol surtout que c cheveux légèrement blanc affirment bien ma supposition. Le monsieur me regarde un moment puis me sourit, sympa c la première personne à me sourire dans se bâtiment. Je crois que nous allons commencer.

- Bonjour Madame, je suis sur que vous me connaissez ?

Je hoche la tête de la droite vers la gauche et il comprend tout de suite que je n'ai pas la moindre information sur lui. Mince j'aurais du me renseigner.

On ne sait pas ce qui peut arriverOù les histoires vivent. Découvrez maintenant