Chapitre 1

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De la douleur, encore de la douleur. Tout n'est que douleur. 

Des tuyaux, du sang, des couteaux des cordes. Et enfin, lui. Allongé, nu, au milieux de cette salle, il hurlait sa douleur. Ses yeux étaient exorbités à tel point que l'on croirait qu'ils allaient finir par rouler sur ses joues pour finir aux pieds des... Médecins? Sorcier? On ne peux pas vraiment le savoir... Cet homme était mutilé de partout, une peau animal lui avait été greffé sur le dos et les bras. Il venait d'ailleurs de subir de multiple opérations visant à le transformer de l'intérieur.

_ J'espère que vous l'avez bien attaché, car nous allons passer à la phase supérieur mes chers frères et sœurs, entama l'homme le plus proche du cobaye.

Tous hochèrent la tête. Ils étaient tous là, vêtue pour les hommes de blouses blanches et pour les femmes de robes noires. A présent ils se plaçaient en cercle, on pouvait d'ailleurs remarquer d'étranges symboles sur les murs et sur le sol, tantôt noir, tantôt rouge sang donnnt une teinte lugubre à cette pièce.

_Satan, puisses tu nous entendre, entama l'une des femmes, oh Satan, aide nous à devenir plus puissant, transforme nous a ton image, offre nous l'être humain le plus puisant. 

Ses paroles se transformèrent tout à coup en mots sifflant et cassant. A sa voix, s'ajoutait bientôt celle de ses congénères. 

Petit à petit, leurs yeux s'emplissaient de noir et n'étaient plus que ténèbres. Au milieu de leur cercle, l'homme hurla de plus belle jusqu'à perdre connaissance. C'est ici que commença le plus incroyable, sa chair se régénéra et absorba les morceaux de peau d'animal, ou plus précisément de loup. Cela dura de nombreuse heures, pendant lesquels nombreux de ses sorciers noirs tombèrent, happé par la mort.

Quand ils s'arrêtèrent, l'homme s'était réveillé et ne criait plus, il était trempé de sueur.

_Nous avons réussi... souffla le même homme que tout à l'heure. 

Il se laissa tomber par terre et pleura de joie.

_Oh Satan! Satan tout puissant nous a entendue.

Il leva les bras vers les cieux, reconnaissant.
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L'homme presque bête, fut raccompagné dans sa cellule qui n'était autre qu'une pièce de quelques mètres carrés avec un lit, un pot de chambre et un seau d'eau.

Une jeune femme se trouvait sur le lit et se précipita vers lui dès qu'elle l'aperçut.

_Mon dieu... Jean! Mais que t'ont-ils fait?!

Les larmes brillaient au coin de ses yeux brun.

_Si tu veux qu'il vive et avoir la vie sauve, je te conseil de copuler et d'attendre un enfant de lui. Cela est un ordre, dit le garde derrière lui.

Elle ne put qu'hocher la tête et soutenir ce qui semblait être son mari. Le garde referma la porte et elle conduisit son mari sur le lit.

_Oh Jean... Qu'allons nous devenir...

Il ouvrit légèrement les yeux.

_Marie?

_Oui mon tendre amour ?

_N'as tu pas peur de moi? Avec ce qu'ils ont fait de moi? Une créature du diable en personne.

_Non, tu es et resteras mon Jean, celui que j'aime et chérirai jusqu'à mon dernier souffle. Tu n'es pas une créature du diable, tu es un homme croyant, que dieu continuera de porter dans son cœur car tu n'as jamais pêché. Alors nous survivrons coûte que coûte.

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Hélas ses mots furent vain. En effet, Marie tomba enceinte et après une grossesse difficile, elle accoucha au bout de 5 mois.

_Ça va aller mon amour! Accroche toi! Ne meurt pas! répétait son mari en lui tenant la main nerveusement.

Les dras étaient taché du sang qui coulait des cuisses de Marie. Son visage était pâle et ses yeux perdaient de leurs lueurs.

_Jean... Le bébé, sauve le bébé...

_Peut m'importe le bébé ! Il vient du diable!

Il était fou de rage et de tristesse. Ses larmes coulaient sur des joues et des crocs sortaient de sa bouche.

_Non... Ne dit pas ça, il est de nous... Promet moi de le sauver...

Elle regarda tendrement son mari une dernière fois avant que la lueur dans ses yeux ne disparaissent complètement.

Elle s'était éteinte. L'homme commença à trembler.

_NOOOONNN!!!! POURQUOI ? POURQUOI MON DIEU ?

Jean se recroquevilla par terre tant la douleur était insoutenable. Ses yeux, ses dents, tout son corps se métamorphosaient. C'était la faute du bébé ! Ce n'était qu'un démon ! Et il fallait l'éradiquer! Tout de suite.

Il leva la tête vers l'endroit où devait se trouver le bébé : à la sorti même du ventre de sa mère. C'est alors qu'il souleva la robe de sa défunte femme, prêt à déchiqueter le démon, les yeux emplient de haine, quand il se figea. Un petit être pleurait, un bébé, un humain, certes de taille plus grande que celle d'un nourrisson de 5 mois, mais un bébé. Juste un bébé...

Jean se retransforma en humain, pleurant à chaude larme.

_Oh ma petite Marie, il est comme toi, il est humain. Il a prit le plus pure de toi...

Il souleva lentement l'enfant après avoir coupé le cordon ombilical. Avec un peu de la couverture, il la nettoya tendrement.

_Tu es une fille, ma petite chérie, je te sauverai de cet endroit.

L'homme loup serra sa fille contre sa poitrine et attendit. Il attendit pendant une petite heure que quelqu'un dédaigne de venir voir comment lui et sa femme allaient. 

Quand la porte s'ouvrir, il ne réfléchi même pas, il bondit hors de la pièce, le nourrisson entre les bras. Tous ses muscles étaient bandés dans l'unique but de protéger sa progéniture.

_Arrêter le!!! hurla quelqu'un.

Jamais il n'avait autant voulu sortir de cet endroit, de cette prison. Il poussait et frappait d'une main sans ménagement toute personne sur son passage en ayant une seule idée en tête : sauver son enfant.

Soudain, une flèche d'argent atterrie dans sa jambe. La seule chose qui le blessait d'après les expériences opérées sur lui. Dans sa chute et sa douleur, il avait lâcher le bébé ! Il hurla en voyant l'inévitable se produire. Quand soudain ce petit être se métamorphosa en un louveteau. Un vrai louveteau, pas comme son père qui n'avait qu'une forme hybride.

Ce petit loup se releva difficilement et avança à pas hésitant vers son père. Une fois arrivé, il grogna sur les nouveaux arrivants qui menaçait de le tuer.

_Ne tirez pas! s'écria quelqu'un en la voyant.

Il s'agissait d'un homme chauve et squelettique.

_Viens là petit, approche, murmura t-il.

Mais le louveteau n'était pas d'accord et mordit la main de l'homme chauve. Il ne vit malheureusement pas celle qui arrivait par derrière et le souleva.

Une femme brune lui attacha le museau et ordonna qu'on achève le père, alors que la petite couinait. Il murmura alors le nom de son enfant en pleurant : Katelyn.

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Après ses événements, on enferma la petite dans la salle où vivaient ses parents après avoir enlever le cadavre de sa mère.

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