Chapitre 7

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Le lendemain matin et les jours qui suivirent, Lubin partait à l'aube et ne revenait qu'en milieu d'après midi. Il partait travailler. Ode, elle, allait au champ.

Les journées paraissaient tellement tranquille ici. Katelyn était heureuse dans cette petite maison. Il ne lui manquait que sa meute pour que tout soit parfait.

Elle décida d'accompagner Ode le troisième jours, elle voulait voir en quoi consistait ses journées. Elle voulait découvrir ce monde.

Alors le matin elle se prépara dans la bonne humeur. Agassant Edwin qui tentait de dormir alors qu'elle chantait.

_ Taie toi, grogna le vampire. Ta voix est celle d' un crapeau quand tu chantes !

Elle rit mais ne s'arrêta pas. Elle avait hâte.

Lorsqu'elle arriva aux champs, une coiffe sur la tête et un tablier par dessus sa robe, elle regarda avec joie les hectares de champs qui parcourait la terre, ainsi que toute le blé qui donnait un air doré à ce paysage.  Ode lui tendi un couteau arrondi. Une faucille. Elle lui montra comment l'utiliser et Kate s'exécuta avec bonne humeur.

Cependant, elle ne fut pas heureuse du regard qu'elle trouva à l'encontre d'Ode. Des chuchotements incessant retentissaient.

_ Ce monstre va nous attiré des ennuis, elle entendit de la bouche d'un paysan.

Les heures passaient et jamais les chuchotements ne s'arrêtait.

S'en était trop. Le sang de la lycanthrope ne fit qu'un tour. En quelque mouvements, elle se trouvait devant le malheureux qui venait de parler. Fort heureusement elle portait une coiffe qui masqua la sorti de ses attribut de loup sous l'effet de la colère. Son visage était tendu et ses yeux lançaient des éclairs.

_ Je vois plusieurs monstres ici, je l'avoue, cracha-t-elle, et ce n'est sûrement pas cette enfant.

_ Remet toi au boulot la nouvelle, la toisa l'homme, pour qui te prends tu?

La lycanthrope se retint tout juste de gronder mais ne pu s'empêcher de montrer les dents.

_Oh ça non. Tu es un monstre sans coeur car la différence te fait peur, tu préfères tuer ce qui t'effrai que de l'affronter n'est-ce pas ?

Elle était si près de lui qu'il pouvait sentir son souffle et sa rage. Il voulu la pousser, mais il se heurta à une force phénoménale, surhumaine. Elle n'avait pas bouger d'un pouce. Il sentit un frisson de terreur le traverser.

_ Mais qu'est ce que... bégailla-t-il.

Kate fit volte-face et se tourna vers toutes les personnes présentes.

_ N'avez-vus pas honte de discriminer une enfant? Avez-vous un cœur si froid?

Soudain, elle sentit une petite main attrapé sa robe et tirer dessus.

_ On s'en va, implora Ode.

Devant son regard triste, la jeune femme ne pouvait pas dire non. Elle lui attrapa la main et elles partirent toutes les deux sous le regard de la populace.

Une fois rentré à la maison, Ode la remercia mais lui demanda de ne pas recommencer.

_ Pourquoi? s'exclama Kate.

_ Je ne veux pas attirer d'ennuie, alors promet moi de ne pas recommencer. Je suis habituée à tous ça.

Un voile de tristesse apparu sur le visage de la louve.

_ Je comprend.

_ Je pense aussi qu'il vaut mieux que tu ne me raccompagnes pas. Tu ne le supporterais pas.

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