Chapitre 2: Crises

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Un soir je me trouvais dans un coin au fond de la cantine avec un ami, oui j'en avais un, l'unique devrais-je dire. Celui qui savait tout de moi et le seul à me comprendre.. Le plus étrange dans tout cela c'est qu'à chaque je finissais de discuter avec George, je piquais une crise d'épilepsie...

J'étais entrain de chuchoter avec mon seul ami lorsque je sentis une présence derrière moi, je me retournais le visage neutre puis fixa mon surveillant, Devis, un jeune homme d'environ 19 ans, prétentieux et arrogant qui se foutait de tout, jamais il ne m'a aidé lorsque les autres élèves me ridiculisaient, me tapaient ou encore m'enfermait dans les toilettes.

Une fois il était debout devant les chiottes, et regardaient les autres me mettre la tête dans la cuvette des toilettes. Il riait au lieu de venir à ma rescousse.
Donc je le fixais et il mit une tape sur la nuque avant de me demander

_Tu chuchote à qui?

_mon ami... Répondis-je d'une voix sèche toujours en le fixant dans les yeux

_Tu me prends pour un con? Il est ou ton ''ami''?

_Juste là ! Dis-je en lui montrant George mais il semblait ne pas le voir d'ailleurs comme tous ici.

_Ah je vois que t'es pas seulement moche t'es aussi fou.. Allé bouge de là

Je tournais vers George mais ne le vis plus. Aussi tôt je piquais une crise d'épilepsie, le plus étrange c'est que lors de mes crises je roulais de l'œil avec une contraction frénétique des muscles du corps comme si j'étais possédé par un être inhumain...

Après la crise passer, je sortais de l'infirmerie et partait directement m'allonger sur mon lit, j'avais ma chambre à moi tout seul parce que personne ne voulait rester avec moi.
J'allais me coucher sans me soucier du reste, j'étais comme un zombie, je voulais juste fermer les paupières qui  commençait à peser des tonnes. Je tombais inerte sur le lit et m'endormir sans effort.

Quelques minutes après,  toujours dans mon sommeil, je me mis à hurler à mort, je criais à en déchirer mes cordes vocales, je criais de toutes mes forces, j'avais mal, très mal, comme si on m'egorgait vif dans ce sommeil, je n'arrivais pas à me réveiller.

Et c'était ainsi tous les soirs. Il n'y avait que les matins que j'arrivais à m'endormir normalement... Tout le dortoir entendait mes cris mais personnes ne venait parce qu'ils avaient peur, même les professeurs mettaient des bouchons dans leurs oreilles pour ne rien entendre... C'était affreux

Imaginez vous dans votre sommeil qu'une main vienne vous prendre une épaule et une lame froide qui se glisse dans votre gorge lentement pour vous faire voir la mort arrivé pas à pas et vous envelopper de son voile blanc.

Je le vivais, moi un enfant enfin un adolescent subissait ça sans pouvoir me réveiller en vivant cet horreur seconde par seconde chaque nuit.




Beaucoup de personne en deviendrait vite fou.... Et je crois que c'est ce qui était entrain de m'arriver






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Blood EyesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant