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<<I wish my head had a map to tell me where my heart should go>>

Est-ce que tu te demandes parfois, quand tu es en classe, ce que tu fais là? Moi, toujours! Je déteste l'université et encore plus les gens qui s'y trouvent. Plus par jalousie qu'autres choses puisque j'ai l'impression que je suis la seule qui ne se trouve pas à sa place et qui attend de rentrer le soir pour m'asseoir dans mon lift avec les écouteurs et mon portable pour disparaître de cet endroit avant de me mettre à étudier et à faire mes devoirs pour rendre fière mes parents qui se vente sans cesse d'avoir une de ses filles qui va prendre la relève du cabinet d'avocat. Mes autres sœurs sont parties et mariées avec des enfant alors que moi à 21 ans je suis loin des fiançailles et je n'ai aucun projet d'avenir. Je suis incapable de me projeter dans le temps et d'imaginer que je vais être avocate. Je déteste les études en droit, mais comme je ne sais pas quoi faire d'autres, je me réside à rester dans ce programme même si mon cœur n'y ait pas. Je dois avouer que depuis quelque temps je laisse aller mes études et mes travaux parce que je n'ai pas l'impression de faire ce que je veux entre ces quatre murs qui m'emprisonnent et m'étouffent de plus en plus. Parfois, je manque mes cours tellement je n'ai plus aucun intérêt à rester dans ce programme de merde.

Bref, je me prépare lentement et marche d'un pas peu rapide pour me rendre à l'université. Dès l'instant où je pousse les grandes portes de l'auditorium, je soupire et me dirige vers un banc aléatoire toute seule, comme d'habitude. Le cour commence et le prof nous fait savoir que les notes du dernier examen qui compte pour 50% de notre note finale est enfin sortit, ce qui fait que tout le monde vont sur leur ordinateur regarder leur résultat et le prof, comme un idiot, ne s'attendait pas à cette réaction et essai d'user de son autorité pour nous dire d'aller les voir plus tard. Je n'ose même pas toucher à mon ordinateur parce que je sais que ma note ne sera pas très haute et que j'ai probablement coulé mon bac, mais lorsque toute la frénésie se termine, j'ose ouvrir et me connecter au site de l'université pendant le l'enseignant parle de la nouvelle matière. Je ne sais même pas de quoi il parle tout ce que je vois c'est ma note. 47%. WOW! Je ne passe même pas...Je fixe mon ordinateur et j'ai l'impression qu'il n'y a plus un son dans la salle. Je lève les yeux vers le prof qui continue à parler et j'ai l'impression que tout est flou autour de moi. Ma tête tourne et j'ai le haut de cœur. Il faut que je sorte de cet auditorium sinon je pense que je vais littéralement vomir sur place. Je prend mes affaires à une vitesse exceptionnelle et tous les élèves se tournent vers moi ,même le professeur a cesser de donner son cour, et ils me regardent tous outrés tandis que je cours vers la sortie. Dès l'instant où je suis sortie de la salle de classe, je me sens déjà mieux. Je prends de grands respires pour me calmer avant de me diriger vers la sortie de l'académie. Je traverse les rues presque vide de Montréal à cette heure de la journée et me dirige vers ma maison en espérant que ma mère ou ,pire encore, mon père ne soient pas là, ce qui m'étonnerai puisque leurs horaires sont tellement chargés qu'ils trouvent à peine le temps de me parler. Alors, je rentre dans le métro avec une envie de pleurer immense. Je me sens tellement seule et perdue. Je ne sais pas ce que je veux faire, je ne sais pas ce que je veux...je ne sais même plus qui je suis tellement mes journées se résumaient à travailler et à prétendre d'aimer ce que je faisais alors que je n'aimais rien en réalité. J'escalade les marches de l'escalier roulant à une vitesse surhumaine. Je veux juste être chez moi et pleurer en petite boule avec de la crème glacé pour le reste de ma vie. Ils disent que dans la vingtaine tout est beau, mais maintenant je ne vois qu'un gouffre immense qui me fait sentir encore plus isolée dans ce vaste monde. Je place ma carte de métro dans la machine, la barrière s'ouvre devant moi et je me place dans la file en attendant le train.Il reste 2 minutes avant le prochain je suis capable d'attendre encore 2 minutes. Pourquoi tout le monde trouve leur place et moi je suis incapable de dire qu'elles sont mes véritables passions? Pourquoi c'est moi l'alien parmi tous les humains? On apprend pas ce genre de chose à l'école... Je vois le métro arriver et la foule qui s'anime un peu pour s'apprêter à rentrer dedans. Les portes s'ouvrent et quelques personnes sortent puis on commence en entrer. Je me place tout au fond et m'accroche sur la rampe solitaire. Je regarde ensuite par la fenêtre l'intérieur de métro passer à une vitesse incroyable et je me mets à réfléchir. J'ai 21 ans, je suis célibataire, j'ai perdu contact avec plusieurs de mes amis et je lâche l'université avec pratiquement le diplôme dans les mains. Ensuite, mon regard se pose sur les gens à l'intérieur du métro...tous semblent heureux et rient alors que moi je ne sais plus si ma vie à un sens. Je suis tellement obnubilée par les petites choses de la vie que j'avais oubliées pendant un très long moment. Je tombe dans la lune un assez long moment avant que la voix qui annonce le prochain arrêt, qui se trouve être la mienne, me sort de mes pensées et je me dépêche de sortir du train. Ensuite, je cours pour me rendre chez moi pendant que les feuilles des arbres du mois de septembre commencent à se colorés pour se préparer à l'hivers. Dès que j'entre chez moi, je m'enferme dans ma chambre et navigue sur netflix pendant une bonne partie de l'après-midi et de la soirée.

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Hello Hello,

Donc voilà un autre chapitre que j'espère que vous allez apprécier et je voulais aussi vous dire que je vais publier deux fois par semaine. J'essaierais de poster le lundi et le jeudi, mais pardonner moi si il y a un peu de décalage puisque mon programme d'étude peut parfois prendre beaucoup plus de temps et empiéter sur mes autres projets. N'hésiter pas à liker, commenter et partager <3<3<3 

Pinky Promise Où les histoires vivent. Découvrez maintenant