Penpals - H.S [Terminé]

13. Anna

PARDON ! 

J'ai des gros soucis de santé depuis plus d'un an et demi, et j'enchaîne les hospitalisations et les opérations (surtout su poignet), ce qui m'empêche d'écrire. Et j'ai aussi perdu ma motivation d'écrire, mon inspiration, et tout ça. Donc je vais publier à mon rythme, quand j'en aurai envie et le temps surtout. Je ne pense pas faire une grande fiction de Penpals, mais un petit truc léger et simple. J'espère que vous continuerez à me lire malgré tout ♥

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Je reste figée après la phrase que vient de prononcer Harry. De quoi parle-t-il ?

- C'est trop mignon que tu aies préparé tout ce petit repas pour nous.

Oh.

- Ben c'est normal, c'est toujours agréable de manger dehors ! Tu ne trouves pas ?

Mes yeux évitent les siens, et je continue de déballer les affaires pour qu'on puisse manger. Au fond, ce qu'il dit m'a blessée, sans que je ne sache réellement pourquoi. Alors qu'il vient de me faire un compliment, non ? 

Je nous sers, mais ne dis rien, me contentant d'observer encore les enfants qui se sont dirigés vers le toboggan. 

- Anna ?

- Humm oui ?

- Tu m'as entendue ?

Je tourne mon visage vers Harry, qui me fixe de ses iris verts si déstabilisants. 

- Euh non, tu disais ?

Je rougis un peu, c'est vrai que depuis un moment je ne suis pas très bavarde, et je commence à culpabiliser un peu. C'était pourtant si facile de communiquer à travers un écran, pourquoi l'est-ce donc maintenant ? 

- Je disais que tu étais très belle avec ces boucles dans tes cheveux. 

- Oh...euh c'est, hum merci.

Je sens mes joues chauffer encore, et baisse le regard vers mon assiette. Je décide de changer de sujet, histoire d'être plus à l'aise et plus bavarde. 

- Tu aimes ce que j'ai préparé ? C'est un plat simple, mais frais et varié pour l'été.

- Oui, on n'a pas vraiment de salade comme celle-ci en Angleterre. Ca a un nom ?

- Une salade niçoise. 

- Parce que ça vient de la ville de Nice ? m'interroge-t-il.

- Je n'en sais rien, je suppose.

J'hausse les épaules et pique une olive dans mon assiette. 

- Tu veux les miennes ?

- Tu n'aimes pas les olives ? je m'étonne.

- Non, pas du tout. Mais apparemment toi oui. 

Il les attrape avec sa fourchette et les place dans mon assiette. 

- Je suis vraiment désolée je ne savais pas que tu n'aimais pas les olives ! je m'excuse.

- Ne t'en fais pas, et il faut bien qu'un de nous d'eux n'aime pas ça, ajoute-t-il avec un petit sourire en coin.

- Comment ça ?

- Tu n'as jamais entendu parler de la théorie des olives ?

- Non ?

- Je te laisserai chercher ça plus tard alors. Bon appétit !

Il ne me laisse pas vraiment le choix de ne pas lui répondre, et de manger avec lui. La théorie des olives ? Je regarderai avant de me coucher ce soir. 

- Il y a d'autres choses que tu n'aimes pas ? je demande. Comme ça je saurai où ne pas t'emmener, ou ce que je dois éviter de cuisiner. 

- Globalement j'aime tout, je ne suis pas bien difficile ne t'en fais pas. 

J'hoche la tête sans savoir vraiment quoi répondre et continue de manger. 

Nous passons le reste du repas en silence relaxant, les grillons chantant autour de nous et la brise soufflant dans les branches des arbres alentours. 

La lumière baisse, et il commence presque à faire nuit. Les lampadaires du parc s'allument, et les familles venues pique-niquer aussi partent peu à peu, nous laissant seuls. J'attrape mon sac et sort des compotes et des biscuits pour notre dessert. 

Harry sourit en prenant ce que je lui donne, mais ne lance pas de conversation. Je pense que lui comme moi, profite de ce moment de calme dans la nature. 

Lorsque nous finissons de manger, je vais jeter nos déchets dans une poubelle et retourne au près de mon ami. 

- Tu veux qu'on s'allonge dans l'herbe ? je propose. 

- Pourquoi pas.

- Si on s'éloigne assez des lumières on pourra peut-être voir les étoiles, viens. 

Harry sourit et me suit un peu plus loin. 

Nous nous installons côte à côte et observons le ciel. 

- J'ai toujours aimé regarder les étoiles, dis-je simplement. Depuis petite, je m'allonge dans notre jardin l'été quand il fait nuit pour les observer. J'ai l'impression à la fois qu'il s'agit d'un plafond immense et très haut, et en même temps qu'il n'y a rien au dessus de nous, tu ne trouves pas ?

- Oui tu as raison, je ne m'étais jamais fait la réflexion. Ma mère me disait de faire un vœu si je voyais une étoile filante.

- La mienne me le disait aussi, je glousse. D'ailleurs, je me souviens d'un de mes premiers vœux. 

- Je peux le savoir ? me demande Harry en tournant la tête vers moi. 

- Tu vas te moquer de moi !

- Promis je ne dirais rien !

Je fais la moue, et il rit.

- De toutes façons, il ne faut pas les dire aux autres, sinon ils ne se réaliseront pas.

Je ris à mon tour.

- Oh ne t'en fais, il ne risque pas de se réaliser !

- Pourquoi ça ?

- J'étais amoureuse des tortues ninjas petites, et je voulais qu'elles viennent dans ma chambre et qu'on aille faire plein d'aventures ensemble, je confesse.

- Tu as conscience qu'elles sont minuscules ? Et que ce ne sont pas des humains ?

- Eh, j'avais 3 ans à l'époque !

Je lui donne une petite tape sur l'épaule et nous rions tous les deux. 

Puis je soupire en souriant. Ça fait plaisir de retrouver notre complicité. 

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Bon alors, malgré cette énorme abscence, est-ce que vous avez aimé ce chapitre ? 

Que pensez-vous du comportement de Harry ? 

Que va-t-il se passer ensuite d'après vous ?