Les kabyle son des gens avec de grande valeurs on les nome les berber
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Le kabyle, en tamazight ⵜⴰⵇⴱⴰⵢⵍⵉⵜ (taqbaylit Écouter) ou "tazwawt" (ⵜⴰⵣⵡⴰⵡⵜ) ou encore "tagawawt" (ⵜⴰⴳⴰⵡⴰⵡⵜ) est une langue afro-asiatique, de la famille des langues amazighes, parlée en Kabylie (région du nord de l'Algérie) et également au sein de l'importante diaspora kabyle, en Afrique du nord et dans d'autres pays (notamment la France et la Belgique). Le nombre de locuteurs est estimé à environ 3,5 millions en Kabylie et à environ 6 millions dans le monde, essentiellement à Alger et en France[2]. Il s'agit de la deuxième langue berbère la plus parlée, après le chleuh (sud du Maroc).
En Algérie, c'est la premiere variété amazighe en nombre de locuteurs, suivi par le chaoui(langue amazighe assez proche du kabyle). En Afrique du nord elle se situe au deuxième rang après le chleuh.
Le 10 avril 2002, une révision de la constitution algérienne ajoute l'article 3bis, qui reconnaît le tamazight comme langue nationale[3]. Début 2016, la langue acquiert le statut de langue officielle par une nouvelle révision de la constitution
Écriture:
Aujourd'hui le kabyle s'écrit généralement en alphabet latin, et précisément avec la variante appelée tamεemrit (du nom de Mouloud Mammeri), qui est maintenant la plus utilisée, que ce soit dans l'enseignement ou l'édition de livres ; il s'écrit rarement en alphabet arabeet de manière presque seulement symbolique dans des titres d'ouvrages, enseignes, panneaux, etc. en tifinaghs, l'alphabet amazigh.
Durant l'antiquité, la langue amazighe a été l'une des toutes premières écrites, grâce à l'alphabet tifinagh.
À partir du début de l'ère chrétienne, l'alphabet tifinagh va beaucoup souffrir de l'adoption du latin comme langue des élites nord-africaines, tendance qui va s'accentuer avec la christianisation. Finalement, l'alphabet tifinagh disparaîtra en tant qu'écriture vernaculaire au viie siècle.
C'est au xxe siècle que le kabyle va vraiment redevenir une langue écrite. Sous l'influence des Français, présents dans la régence voisine d'Alger, certains intellectuels berbérisants français ou kabyles décident de retranscrire le kabyle en caractère latin[6].
Le processus de latinisation est lent et long : en effet, si la plupart des langues d'Europe se sont écrites à la même période, elles bénéficiaient généralement d'un modèle linguistique cousin, plus anciennement transcrit : allemand pour les langues germaniques, russe pour les langues slaves, etc. Le kabyle, lui, a dû forger son propre modèle par le biais de nombreuses modifications...
On peut noter cependant une principale notation : celle datant du début du xxe siècle, mise en place par Amar Saïd Boulifa, père de la littérature kabyle contemporaine, fondée largement sur les règles phonétiques françaises (Boulifa était effectivement francisant) et qui perdurera jusqu'aux années 1970, avant d'être modernisée par Mouloud Mammeri. Cela donnera l'alphabet amazigh latin[7].
Caractère tifinaghModifier
De nos jours l'alphabet tifinagh, bien que d'usage folklorique, reste un symbole culturel fort pour la plupart des Kabyles. La première version de néo-tifinagh (car somme toute différente des tifinaghs historiques antiques) a été développée par l'Académie Berbère dans les années 1960. Il est à noter que le tifinagh a été conservé par les touareg où il est toujours d'usage avant d'être réintroduit chez les communautés berberophones d'Algérie et puis à celles du Maroc.
La version ici présentée est celle développée par l'IRCAM, au Maroc, en plus de celle usitée par les Touaregs depuis toujours
Autre
Les Kabyles désignent leur territoire par l'ancien terme berbère Thamourth (la terre, la terre natale, la patrie, le pays). Leurs habitations, construites en dur, couvertes d'un toit de tuiles et généralement sans étage, sont groupées en villages qui tournent le dos à l'extérieur et ouvrent sur des sentiers étroits
La société kabyle s'organise en cercles concentriques de fidélité. Son noyau est la famille étendue Akham, qui est la plus petite cellule sociale. Elle ne se réduit pas seulement au groupe des époux et de leurs descendants directs, mais rassemble tous les agnats (parents descendants de la même souche masculine), de sorte que plusieurs générations sont réunies sous l'autorité d'un seul chef. L'unité d'habitat (les maisons des descendants d'un même ancêtre sont regroupées autour d'une cour commune) renforce la cohésion du groupe.
Les familles regroupées forment le Thakharrubth, dont les membres possèdent un ancêtre commun, qui remonte à la quatrième ou à la cinquième génération. L'Adhrum est un groupe plus large encore, qui est formé d'un nombre variable de Thakharrubth. Plusieurs Idharman (pluriel d'adhrum) forment le village Thaddarth avec sa djemaa (assemblée des citoyens en âge de porter les armes) et son lamine, agent d'exécution des décisions. Les villages se rassemblent ensuite en tribu : l'aârch. Toutefois, des transformations d'ordre historique, politique et socio-économique exercent des forces centripètes sur les cercles les plus extérieurs de cette structure. Aujourd'hui, le village kabyle traditionnel n'existe plus. Après l'indépendance de l'Algérie, l'organisation des communes mit définitivement fin aux assemblées villageoises (dont le rôle avait déjà été réduit lors de la colonisation française), alors que le pouvoir issu du FLN s'employait à imposer l'usage de l'arabe au détriment du kabyle.
La littérature kabyle est surtout orale. La poésie et le conte en sont les genres dominants. La poésie traite, au premier chef, de la guerre et de l'amour à travers des formes spécifiques, le thaqsit (poème épique), l'asfrou (poème lyrique) et l'izli (récit gaillard chanté). Quant aux contes, habités d'un bestiaire fantastique, ils exploitent surtout le registre du merveilleux.
Dans chaque village formant en soi une petite "république", la Djemâa était l'institution politique qui régissait la vie communale.
Composée de tous les hommes ayant atteint la majorité - n'y prenaient la parole que les notables, les vieillards et les chefs de famille - l'assemblée nommait l'amine [chef] du village, mandataire toujours révocable, qui gérait l'administration. La démocratie n'y était que de principe car deux ou trois familles, un çoff', emportaient toujours la décision.
Conseil municipal, cour de justice et cour souveraine, la djemâa se référait, en cas de litige ou de problème, à des textes de lois, les "qanouns kabyles" qui définissent le moindre manquement et sa sanction. Société à filiation patrilinéaire, la Kabylie était régie par le code de l'honneur qui protège "la maison, les femmes, les fusils". Ces derniers, représentent en fait le groupe des agnats, les cousins dont la mort doit être vengée par le sang.
Vivre en Kabylie donc, c'est vivre sous l'autorité du groupe où l'esprit de solidarité est fort développé. On peut donner l'exemple de la tiwizi, corvée collective qui consiste à aider un villageois à ramasser dans la journée ses olives ou à bâtir saCulture
Autant que l'expression artistique, la "littérature " kabyle, portée par l'oralité, est variée et possède un répertoire de formes narratives très riche comme les contes, les historiettes, les récits fondateurs, les mythes et les fables.
Parmi les formes courtes, on distingue essentiellement le dicton, l'apophtegme, le proverbe et la devinette, souvent sollicités dans le cadre du discours soutenu ou quotidien (Aït Ferroukh, 1995). La poésie recèle différents genres scandés et/ou chantés. La danse, autant que le chant, y est diversifiée, ludique, rituelle et sacrée (Ait Ferroukh, 1993, 1994).
En somme, la culture kabyle orale est fondée sur la tamusni, une sorte de connaissance pratique, manuelle et intellectuelle, combinaison entre la compétence (sagesse populaire, mémoire collective, pensée philosophique) et la performance (savoir-dire et savoir-faire). Capital accumulé par le groupe dans une tradition vivante, la tamusni, véhiculée dans une forme esthétique, confère à ses détenteurs une certaine fonction sociale
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Mon univers, RB #2
RandomSalut les gens me revoilà avec un nouveau Rb, dans celui-ci il y aura DE TOUT vraiment. je vais vous raconter ma vie , mes conneries, mes galères, mes fou rire il y aura des tags bien evidamen , bien évidemment, BIEN ÉVIDEMMENT oui ceci provien...