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Folie
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Cette phase que mon médecin traitant ainsi que ma famille essayent d'éviter mais malheureusement, votre copain l'a déclenché.

A mes risques et périls.

Je vous présente ma deuxième face de méchanceté.

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Je me suis fait mal.

Je me suis blessé.

Je me suis détruit de l'intérieur.

Je me suis terrassé.

Je criais, je jetais tout ce qui m'arrivait sous la main, je tapé ma tête contre mes mains, je pleurais bref je suis devenu un sauvage.

J'avais comme des hallucinations, je voyais différents jeux de lumière, j'entendais des pleurs, j'étais devenu comme un schizophrène.

Alayna essayait de me calmé comme elle pouvait mais je lui ai crier dessus en l'a menaçant.

- JE SUIS DANGEREUX, JE SUIS UN DANGER, NE T'APPROCHE PAS !

Je voulais que personne ne puisse me toucher, je voulais être dans une bulle, je me sentais en danger, je voulais finir avec ma vie, je voulais sauter d'un balcon comme j'ai failli le faire la dernière fois.

Je suis arrivé a la fin.

C'est fini.

J'en peut plus.

Je me dirige vers la cuisine et ouvre tout les tiroirs et armoires en cherchant mes médicaments.

Alayna - ARON POSE ÇA !

Mes mains tremblaient, je voyais flou, mes larmes me torturait les yeux, dans ma tête tout était mort, j'en pouvais plus.

Avec difficultés j'ai ouvert la boîte ressemblant a un pot et j'ai tout mis dans ma main.

J'entendais encore la voix de mon docteur disant qu'une dose de trop pourrait me tuer.

Alayna - ARRÊTE ! TU VA FAIRE UNE CRI- NON !

Elle a tapé sur ma main et tout est tombé.

J'ai cru entendre la porte d'entrée s'ouvrir mais je m'en suis pas occupé.

Je l'ai regardé et j'ai mis ma main sur mon visage en me laissant glissé, je pleurais comme un putain de gosse.

Je suis fou. Je suis fou et je changerais pas.

Je suis voué a l'enfer.

Démon - Bienvenue 👐🏾

Alayna s'est mise entre mes jambes et sans même hésité, m'a pris dans ses bras. Mon visage mouillé son débardeur mais apparemment ça semblait pas lui déranger.

Alayna - *chuchote* Calme toi, je suis là maintenant.

J'entends un soupir a l'arrière, celui d'Omar.

«Pourquoi devrais-je l'aimer ?» [I]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant