Prologue

83 6 3
                                    

PDV de Selena Mattrigoni

C'était un jour d'automne alors que je sortais du cours d'économie à l'IEP de Paris, ma mère m'appella pour me dire que mon père Marc est à l'hôpital.

Lorsque j'entends le mot hôpital, je me rends compte que ce n'est pas pour un rendez-vous de routine. Je me demande bien ce qu'il a car la dernière fois que je l'ai vu, il allait vraiment bien. Il était toujours très actif même s'il avait perdu une de ses jambes lors d'un accident de circulation.

Je racrocha et appela un taxi pour m'emmener à la Gare Montparnasse afin que je puisse prendre le train jusqu'à Marseille.

Le chauffeur de taxi arriva 13 minutes plus tard. Il conduisait une Mercedes. Elle était trop joli comme voiture. Il s'arrêta devant moi et sortit du véhicule pour m'ouvrir la portière.

Il me demande si j'avais des valises avec moi. Je lui répondis que non.
Je m'asseois à côté de lui puis il démarre la voiture.

C'était un homme d'une quarantaine d'année qui aime beaucoup discuter. On parla de mes études, de ce que je veux faire plus tard.

Mais lorsque je lui ai dit que je voulais faire politicienne, il était surpris et il m'a demandé quel genre de politienne serais-je. Je ne sais même pas moi-même. Mais je sais une chose, c'est que je ne serais pas corrompue.

Notre conversation s'arrêta lorsque j'arrive près de la gare. Le chauffeur me déposa et me souhaite une bonne journée.

Je rentre dans la gare et chercha la billetterie pour pouvoir m'acheter un billet de train Paris-Strasbourg. Mais alors que j'essayais de trouver l'indication pour le lieu d'information, un homme me percute. Il était vraiment pressé.  Avec son élan, je tomba parterre. Sa valise tomba elle aussi.  Il se releva rapidement et deplace sa main vers la mienne.  Je la pris et il m'aida à me relever.

- Désolé mademoiselle de vous avoir percute.

- Pas grave...

- C'est Hugo. Dit-il en approchant sa main.

- Moi c'est Selena. J'ai vu que tu étais très pressé. 

- Euh...oui. Je dois rentrer chez moi mais je pense que je vais rater le train. 

- Tu faisais quoi ici à Paris?

- J'ai finis mon stage pour la dernière année de Sciences-Po.

- Toi aussi, tu fais Sciences-Po? Mais dans quelle ville?

- À Strasbourg.

- Je dois aller à Strasbourg pour rejoindre mon père. Il est à l'hopital. Je ne sais pas trop ce qu'il a.

- Mince... Je suis sûr que ce n'est rien. Su tu vas à Strasbourg, tu vas sûrement prendre le train de 16 h 49.

- Je J'ai pas encore acheté le billet. J'ai pris un taxi et le chauffeur était très bavard. Je J'ai pas vraiment eu le temps d'acheter mon billet de train.

- Si tu veux, je reste avec toi pour l'achat de ton billet. De toute façon, je dois échanger mon billet car il vient juste de partir.

- Tu étais vraiment en retard à ce que je vois. Dis-je en me moquant de lui

- C'est à cause de la circulation à Paris.
J'aurais dû partir plus tôt mais mon maître de stage ne voulait pas que je parte avant.

- D'accord. Tu peux rester avec moi.

Nous marchons jusqu'à la billetterie. Je paya mon billet puis nous allons jusqu'à une salle d'attente. Heureusement que le train de 16 h 49 n'était pas le dernier.

Nous patientons même si c'était très long. J'en avais marre d'attendre mais Hugo est moins patient  que moi. Il marche dans toute la pièce.

Quand je lui posa la question, pourquoi il marchait en rond, il me répond qu'il pensait à mon père. Rien que dans cette phrase, je me rends compte qu'il pensait vraiment à moi.

Vers 19 h 35, l'annonce de notre train retentit dans la gare.

" Le train numéro 86500 en provenance de Marseille Saint-Charles et en direction de Franckfort passant par les gares de Strasbourg, Metz entrera en gare voie 5."

Nous sortons de la salle d'attente et nous nous depechons pour avoir le train. Nous ne voulons pas attendre de nouveau.

Nous arrivons en même temps que le train. Les passagers sortirent rapidement du train puis nous montons et nous nous asseyons côte à côte.

Le train repartit quelques minutes plus tard. Le contrôleur arriva peu de temps après. Il nous demanda nos billets de train pour s'assurer que nous avons bien payer. Un peu plus loin, un homme n'avait pas acheté me billet de train. Le contrôleur lui donna une amende de 130 euros. Je trouve ça cher pour une amende, surtout que j'ai l'impression que cet homme n'avait pas beaucoup d'argent.

Le contrôleur le fait sortir à  notre arrêt, gare de Strasbourg.
Ma mère était là. Elle m'attendait. Je dis au revoir à Hugo et partit à l'hôpital pour retrouver mon père. Jamais je n'aurais penser que j'allais revoir Hugo quelques années après. J'avais oublié de lui demander son numéro de téléphone.



I love YouOù les histoires vivent. Découvrez maintenant