Chapitre 2

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L'histoire et les personnages m'appartiennent.

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: Bonjours chers téléspectateurs, nous sommes le 6 mai à 6h38. Aujourd'hui, nous accueillons le Professeur Martin Russel afin qu'il nous fasse part de sa nouvelle découverte.

-Bonjour Professeur, comment allez-vous?

-Bien et vous?

-Très bien, merci. Nous vous avons appelé afin que vous nous parliez un peu plus de votre nouvelle découverte. Plus communément connue sous le nom de la couleuvre...immortelle, n'est-ce pas?

-Exactement. Dans le passé nous avons déjà rencontré des espèces doter d'une régénération accélérer, mais pour cette nouvelle espèce de couleuvre nous en sommes à un tout autre niveau. En cinq à dix minutes, l'un de ces petits reptiles peut faire repousser la moitié de sa taille sans problème. Toutes les cellules se régénèrent qu'elles soient spécialisés ou non. Mais le plus beau c'est que chaque cellule est comme neuve; elles n'ont pas une mort prématurée ou de défaillance dans leur code génétique, éliminant toutes chances de cancer ou de maladie génétique transmissible à leurs progénitures. De nombreuses subventions sont mises en place afin de faire plus d'étude sur le suj ... :

-Terminus, tout le monde descend! Fit un homme d'âge moyen par-dessus son épaule, à l'intention de deux jeunes filles assises sur la banquette arrière.

-Merci p'pa! À ce soir et n'oublie pas que le 26 on a le tournoi de bowling! Dit l'ainée des deux avec un regard sévère.

–Camille, comment pourrai-je oublier le tournoi que toi et ton horrible beau-père m'obligez à participer chaque année?

-Il me semble pourtant que l'année dernière tu avais «oublié» vu qu'on a dû suivre la trace de ton téléphone jusque dans un immeuble abandonné, ou tu chantais «Hakuna Matata» avec le sourire le plus idiot placardé sur ton visage.

-Le problème n'était pas dans le fait que je chantais une chanson de Disney à tue-tête dans un immeuble décrépit et très certainement hanté, mais que vous m'avez traquez jusqu'à l'immeuble en question afin de me forcer à jouer aux quilles en buvant de la bière de seconde gamme!

-Mmmm, à ce soir papa. Dit-elle après un dernier regard menaçant vers son père et en un coup de vent de elle se retrouva à l'extérieur de l'habitacle fonçant vers l'une de ses amies qui avait la malchance de se trouver à l'entrée du collège à une heure aussi tardive, manquant complètement l'«Au revoir ma puce» de son père. La plus jeune la suivit avec beaucoup moins d'enthousiasme et un simple «au revoir» en direction de son père.

Les deux amies se précipitèrent à l'intérieur de l'établissement afin d'échapper à la chaleur étouffante qui précède un orage. Les nuages noirs annonciateurs de mauvais temps grondent à l'horizon, poussés par le vent dans leur direction. Les éclaires, visiblent même à des kilomètres de là, démontrent la violence rare de la tempête. C'est difficile à croire qu'il y a une semaine encoreé, il y avait 30cm de neige qui tapissait les rues.

La première sonnerie annonça aux deux jeunes que si elles ne couraient pas chercher leurs affaires dans leur case fissa fissa, elles seront en retard pour leur classe... encore.

...

À l'ordinaire les cours de français de M. Thériault réussissent à assommer toutes personnes aillant le courage de prêter une oreille au flot de paroles qui s'écoule de sa bouche. Dans des cas extrêmement rares, une once d'intelligence peut être aperçue dans ses yeux de poisson mort et plus rare encore, il réussit à parler de quelque chose à peu près intéressant. Cependant, aujourd'hui la chaleur accablante semblait toucher le professeur autant que les élèves, le rendant encore plus amorphe qu'à l'ordinaire. Des gloussements crétins fusent de temps à autre dans la classe, des élèves comptent tous les objets de couleur bleu dans la classe, certains essayent de parler en langage des signes, bref tout pour chasser l'ennui. D'autres, le coup de grâce donné lorsqu'ils comprirent que le prof allait lire cinq pages complètes sur la grammaire comme s'ils étaient encore des gamins à la maternelle, agonisaient sur leur bureau.

Cependant, si l'on devait nommer la personne la plus loin dans ses délires aux pays des merveilles, c'est bien Camille. Comme à son habitude elle avait étalé ses affaires sur son bureau et promptement sorti son cahier de dessin qu'elle remplit avec application dans tous ses cours de français. Pourtant, elle n'arrive pas à s'immerger dans son travail. Chaque petit son émis par ses camarades de classe semblent résonner jusqu'à ses oreilles et le plus elle essaye de bloquer les sons extérieurs plus elle les entend. Les plus petites vibrations jusqu'alors inaperçues deviennent aussi évidentes que le nez au milieu du visage. Chaque fois que l'un de ses camarades bouge, ses yeux fiévreux se fixent avec avidité sur eux sans son consentement. Mais le pire, au le pire...

Ce sentiment qui fait son chemin du plus profond de son être et qui déchire tout sur son chemin afin de remonter à la surface, à sa juste place. Ce sentiment que tout être vivant est doté à la naissance depuis la nuit des temps, aussi ancien que le monde, mais qui a était renfermé au cœur de son être dès son plus jeune âge. Cette sensation violente et primitive...oui, c'est-!

-Camille? Est-ce que ça va? Tu me parais... absente. Tu n'as même pas entendu la cloche sonnée. Dit son amie, une jolie brunette.

Camille la fixa un instant le regard voilé avant de secouer la tête afin de reprendre ses esprits. Elle lui lança un petit sourire discret.

-Non, non, ça va, Gwen. J'avais juste la tête dans les nuages, tu me connais. Lui répondit-elle.

Les deux se dirigèrent vers leur casier parlent gaiement des derniers potins qu'elles avaient entendus/espionnée/extorqué. Le sentiment, incapable de percer la nouvelle couche de barrière mentale qui vient brusquement de se dresser en face de la sortie, tourna en rond comme un requin en cage. Il tenta de forcé sa sortie, mais rien à faire. Alors, il se contenta de reculer un peu plus profond dans son hôte et se mit à attendre. Oui, bientôt... bientôt.

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Mouhahaha! Un autre chapitre d'écrit ce qui veut dire ...des commentaires, des commentaiiiiiires.

The way Mother Nature created usOù les histoires vivent. Découvrez maintenant