The way Mother Nature created us

Chapitre 3

L'histoire et les personnages m'appartiennent.

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-Non, mais tu y crois toi?! Un tremblement de terre de force 5?! Hurla Gwen au milieu de la cafeteria.

-On a de la chance tu sais? Dans certains pays toutes les structures sont détruites et pour en rajouté sur le tas, ils n'ont pas le temps de reconstruire qu'une autre catastrophe naturelle leur tombe dessus. Nous, nous n'avons ressenti qu'une grosse secousse et à seulement briser quelques verres. Intervient diplomatiquement sa meilleure amie, Saphir.

-Je le sais bien ça. Mais ce que tu sembles complètement manquer est le fait qu'on a eu un tremblement de terre de force 5! Nous vivons au milieu d'une putain de plaque tectonique! Dans des cas extrêmement rares ça pourraient arriver, mais on ne les sentirait même pas passer tellement ils seraient faible!

-Wow! Premièrement, baisse le ton, on t'entend toutes très bien. Deuxièmement, pose ton cul sur cette chaise avant que je ne t'y scotche. Et troisièmement, on sait qu'il y a eu un tremblement de terre on y était, tu te rappelles?! Répliqua Fleur avec la même agitation que son amie, piquée par son ton de voix.

-Pour qui tu te prends pour penser que tu pouvais me donner des ordres?! Tu n'es pas ma mère! Et lui fit promptement le doigt du milieu avant de se mettre à sprinter vers la sortie ses affaires son bras en voyant Fleur se jeter par-dessus la table afin de l'attraper avant de sprinter après elle.

-On ne peut vraiment pas avoir un repas normal, n'est-ce pas? Fit Fina en relevant la tête de son cahier de dessin, ignorant les cris outragés qui fleurissent au passage de ses amies.

-Quoi?! Un repas normal avec notre groupe? Oh mon dieu! Le ciel va nous tomber sur la tête! Dit Naomi pour simple réponse.

Surtout ne vous tromper pas, Fleur et Gwen s'adorent. Elles ont juste toutes les deux un caractère de cochon, et sont irritable très facilement. Oh, et peut être qu'elles aiment se taper dessus. Enfin c'est ce que Camille pense vu que cela fait quatre ans qu'elle les connait et cela fait quatre ans qu'elle les voit se fâcher pour mieux se réconcilier... Après avoir déranger tous êtres vivants dans un rayon de 200 mètres.

Habituellement, Camille se serait jeter dans la bataille verbale avec joie lançant argument et contre-argument comme des petits-pains jusqu'à voir le désaccord grandir de plus en plus grand entre les deux plus impulsives du groupe jusqu'au moment où toutes cette tension explose. Pas que les deux compères aient besoin de l'aide de Camille pour irriter l'autre et vice versa. Normalement, la querelle éclate et la blonde se met confortablement et profite du spectacle. Après tout, ce sont les petits plaisirs de la vie qui compte.

Mais ses derniers jours elle n'en a pas l'envie. Elle n'a plus vraiment envie de rien en fait. Ses journées ou elle s'amusait tellement qu'elle ne voyait plus le temps passer son depuis longtemps passé, laissant place à des journées longues en ennuyant. Avant, elle s'amusait vraiment à faire du plongeon, du yoga et du dessin, mais maintenant ses activités lui semble plus qu'une perte de temps. Camille était une personne passionnée et cela se voyant dans son comportement, mais maintenant elle entre dans la salle en trainant les pieds comme si c'était une corvée. Même ses passe-temps favoris ont perdus de leurs saveurs comme tout le reste dans sa vie. Tout est fade. La nourriture qu'elle mange est sans saveur ou texture. Tout ce qu'elle voit semble être délavé et enfoncer dans une brume épaisse. Le son constant de son train-train quotidien n'est plus qu'un bruit de fond dans un coin de sa tête.

Vous devez aussi savoir que Camille est loin d'être aussi ignorante que certain le pense. Elle sait que bientôt les dernières lumières dans sa vie vont fader au loin. Elle sait bien que lentement, mais surement, elle glissera dans les bras étouffants de la dépression. Elle est aussi loin d'ignore le fait qu'elle devrait demander de l'aide avant que son état empire. Malheureusement, même les meilleurs psychologues et ses amies ne pourraient lui redonner gout à la vie. Pas avec ce trou dans la poitrine qui semble s'étendre jour après jour en voyant à quel point les gens autour d'elle semblent heureux. À quel point ils semblent être complets. Cependant Camille ignore ce qu'elle manque. Elle n'a pas la moindre idée de ce qui pourrait faire crier son âme aussi fort et son cœur se serrer aussi douloureusement.

Si seulement elle savait.

...

-Non, mais quelle idée d'aller dans la forêt au milieu de la nuit. Râla une jeune femme à son amie à quelques pas en avant d'elle.

Elle balaya le chemin avec le rai de lumière fourni par sa lampe torche. En voyant l'absence totale et irrévocable d'un sentier ou de quoi que ce soit qui pourrait y être apparenté, elle soupira bruyamment.

-Mais quelle idée de se perdre au milieu de la forêt à des kilomètres de toutes civilisations. Continua t 'elle.

-On n'est pas perdu voyons, Mya. On a seulement dérivé du chemin principal. Répliqua la brunette.

-Jade, tu peux juste avouer qu'on est perdue et que tu n'as aucune idée d'où on va, tu sais?

-On n'est pas perdues! Je sais parfaitement où aller. Il faut juste continuer tout droit un petit peu plus longtemps et on atteindra la clairière! Grogna Jade tournant la tête afin de pouvoir fusiller son amie du regard.

Toutes traces d'irritation s'effacèrent peu à peu de son visage ne laissant sur son passage que des yeux écarquillés de peur et une expression terrifiée. Ses yeux fixés sur une ombre menaçante derrière son amie. L'effroi lui tordit l'estomac violemment. La forme se rapprocha un peu plus, entrant dans le champ de lumière émit pas sa lampe torche. La vision qui se révéla à elle bloqua le cri qui s'élevait du plus profond de son être. Toutes pensées rationnelles la quittèrent en un éclair, ignorant le regard plus qu'inquiet de Mya , elle tourna des talons et fuit la scène. La dernière chose qu'elle vit avant qu'elle ne se mette à courir pour sa vie fut la tête de la brunette roulée au sol, la bouche ouverte en un cri silencieux et les yeux levés au ciel le regardant sans le voir.

Il n'y a rien de pire que d'entendre le bruit de membre déchirer et de sang qui se déverse à flot sur le sol couvert de mousse. Il n'y a rien de pire que de savoir que ses sons d'os brisés et chaires déchirées viennent du corps mutilé d'un être cher. Mais le pire est surement de courir jusqu'à en perdre haleine pour foncer droit dans ce qui est devenu son pire cauchemar... et de s'apercevoir à travers ses yeux embrouillés de larme que ce qui pend entre ses crocs n'est autre que les entrailles encore sanguinolentes de sa meilleure amie. 

Les marques de griffures sur le sol de la forêt laisser par ses ongles manucurés lors de ses efforts futile de fuir sa triste destinée s'effacèrent rapidement sous des couches de mousses verdoyante et des touffes de fougères nouvelles comme si rien ne s'était passé. Ses cris désespérés résonnaient encore dans la forêt bien après que ses membres déchiquetés aient rejoint ceux de son amie et que toutes traces de ses ébats aient disparue.  Les hurlements fadant enfin dans le lointain laissèrent place à un silence irréel brisé seulement par la respiration rappeuse de la bête. Elle n'a pas  besoin d'oxygène pour vivre, mais après tant d'années d'inactivité gonfler ses poumons jusqu'à les faire exploser la remplie de satisfaction. Son sommeil qu'elle croyait éternel a été interrompu et ce n'est pas de sitôt qu'elle replongera dans les bras de Morphée. 

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J'espère avoir réussi à recréer une sensation de peur ou de moins de malaise lors de la dernière scène. Si vous avez des conseils pour que j'améliore se