Désir Charnel.

2/Chloé.

La brune sentit alors avec délice le souffle chaud de l'inconnu s'écraser contre sa nuque dans un mâle grognement de satisfaction. Chloé ferma brièvement ses yeux tandis que s'échappaient de sa bouche quelques plaintes, suppliques lubriques auxquelles l'homme répliqua en abattant vigoureusement sa paume contre le fessier de l'étudiante.
Le claquement sec résonna dans toute la bibliothèque déserte, laissant pour seuls témoins silencieux livres et rayons.
Dès lors, tout alla très vite. Les mains de l'inconnu saisirent la jupe de Chloé, la faisant glisser le long de ses cuisses. La jeune femme se tortilla afin d'aider docilement son entreprise non sans gémir au contact de ces mains puissantes qui la rendaient déjà folle de plaisir. Lorsqu'elle sentit le beau brun tirer sur l'élastique de sa culotte noire qui revint en claquant contre son fessier déjà rougit elle émit une faible plainte. L'une des mains de la jeune femme tâtonna le torse de l'inconnu à la recherche de ce membre qui lui faisait à présent tant envie...
Dès qu'elle le sentit, ses doigts se refermèrent doucement autour du tissu tendu qu'elle caressa avec légèreté.

« Bonne fille... » Gronda l'assaillant dont l'intimité encore prisonnière de tissu gonflait contre les doigts habiles et délicats de Chloé. Celle-ci hocha discrètement sa tête, déjà  haletante. De nouveau elle cambra ses courbes voluptueuses. Indécente, elle offrit son fessier généreux au brun... Qui ne se fit point prier pour venir y abattre de nouveau sa paume. Il y eut une série de claquements sonores suivis de gémissements. Par six fois il la fessa. Par six fois elle encaissa... Non sans passer avec sensualité sa langue contre ses lèvres pulpeuses. Elle adorait cette sensation... Devait-elle s'en cacher ? Avoir honte ? En vérité en cet instant elle n'avait cure de ces questions. Seul l'inconnu, ses gestes, sa sensualité l'intéressaient... Elle n'avait cure du reste. C'était comme si sa raison et son bon sens la quittaient au profit d'une délicieuse luxure corrompant son esprit et son âme...

Chloé fut alors tirée brusquement de ses pensées, en perdant définitivement le fil. Elle baissa brièvement son regard brun devenu ardent sur les mains implacables qui, glissant sur les attaches de son soutien gorge de dentelle écarlate et noir. Il ne fallut que quelques instants pour que les doigts agiles de l'homme ne libèrent l'opulente poitrine de Chloé à l'air libre. La chaleur l'envahissant devint grisante, incontrôlable. Ses joues joliment rosées devinrent cramoisies tandis que ses seins, ronds et fermes jaillissaient hors de son sous vêtement, qui tomba, tel une feuille morte vermeille contre le parquet noir.

- Non... Seigneur... Ce n'est pas... bien... Souffla la sage étudiante d'un ton lubrique, immédiatement coupée par l'homme.
- Silence... petite menteuse...
- J... je... oui... oui... La voix de la belle se brisa dans un souffle de désir, comme un vent ardent annonçant un ouragan de luxure. Un nouveau frisson parcouru la peau blanche de Chloé. Ses doigts se refermèrent alors avec davantage d'assurance contre le membre de l'inconnu... Massif, dressé avec la puissance des colonnes antiques... La jeune femme venait à s'en demander par quelle sorcellerie le tissu du caleçon n'en venait pas à se déchirer... En vérité peu lui importait. Comme piégée par l'emprise d'un charme, elle ne songeait qu'à ce beau mâle dans son dos dont les doigts exploraient les parties les plus indécentes de son anatomie... Les cuisses généreuses de Chloé, comme animées d'une volonté propre se frottaient l'une à l'autre. Ses larges hanches se mouvaient avec une sensualité que la jeune femme se découvrait... Et déjà elle sentait le tissu de sa culotte s'humidifier...

« Regarde toi... » Souffla le brun à son oreille en venant lentement la mordiller. Chloé tacha de répondre mais se contenta de glapir alors que les doigts de l'homme venait glisser contre le tissu de son sous vêtement humide. Elle entrouvrit alors ses lèvres, laissant filer quelques gémissements tandis que son fessier ne cessait de se mouvoir en de lents cercles contre l'intimité dressée de son assaillant.

« Qui... qui est tu... Bon sang... » Parvint à murmurer Chloé dans un fugace éclair de lucidité d'une voix rendue aiguë et chevrotante par le plaisir. L'étudiante sentit alors son échine se faire assaillir d'un lent frisson. Et lorsque pour toute réponse l'homme s'empara de l'élastique de sa culotte qu'il fit glisser le long de ses cuisses, elle ne résista point. Un gémissement de soulagement, si faible qu'il fut quasiment inaudible franchit même ses lèvres. Alors Chloé sentit l'air caresser sa poitrine ainsi que son fessier nus. Quelle indécence... Réalisant qu'elle aimait cette sensation plus que de raison elle secoua vivement sa tête. Soudain la main implacable de son amant s'empara de son bras. Elle poussa une exclamation de surprise lorsque telle une danseuse elle se retrouvait à tournoyer jusqu'à s'écraser contre le torse du brun. Tandis que son imposante poitrine venait s'écraser mollement contre les pectoraux de ce dernier, elle leva ses yeux brillants vers son visage, en profitant pour le détailler. Sa mâchoire bien faite... Sa barbe naissante... Ses boucles noires... Tout l'être de cet homme reflétait une beauté sauvage, indomptable...
Alors elle posa lentement ses paumes délicates contre les abdominaux tracés du jeune homme. Elle les caressa sous son regard brûlant d'une lueur carnassière qui fit frissonner Chloé. Elle savait ce qu'il voulait; elle le lui donnerait avec délice...
Comme dans un rêve, comme si elle n'avait plus aucun contrôle sur ses gestes et désirs, Chloé laissa lentement ses doigts glisser jusqu'au bassin du jeune homme. Son plaisir était déraisonnable alors que sous ses doigts elle sentait le moindre muscle de son amant frissonner...

« Chloé... » Souffla le brun d'un ton si rauque que l'étudiante en frissonna jusqu'au plus profond de son être. Alors elle leva ses yeux. Leurs regards noisettes brillant du même brasier se croisèrent alors, se lièrent pour ne plus se détacher... L'étudiante hocha alors sa tête. Lentement dans des gestes savamment sensuels, elle ôta ses lunettes.
Agenouillée face à l'inconnu, Chloé faisait lentement glisser ses doigts contre les cuisses de ce dernier. Elle sentait le bois du parquet frotter doucement ses genoux. Il sourit. Elle également. Alors, enfin, dans une délivrance commune elle s'empara du caleçon clair de son amant. Elle le baissa d'un coup sec, emportée par le flot irrésistible de l'excitation... Et se retrouvant nez à nez avec une imposante colonne de chair dressée, elle esquissa un fugace sourire lubrique. Ses doigts, dorénavant davantage assurés vinrent caresser avec douceur une paire de bourses gonflées... Tandis que ses lèvres venaient se poser lentement contre un gland rosé déjà brûlant.