"Korean University - L'année qui a tout changé"

Chapitre 8 - Frissons et Premiers Frôlements

La soirée avançait, et autour de la table, les rires s’étaient calmés pour laisser place à une atmosphère plus… chargée. Mingyu avait ce regard qui brûlait juste un peu trop longtemps sur moi, ses gestes devenaient plus lents, presque calculés. Je sentais mon cœur s’emballer, mon souffle se raccourcir sans vraiment comprendre pourquoi.

Mingyu :
— Tu sais, Kumikoo, ce n’est pas seulement parce que tu es la sœur de Joshua que tu m’intéresses… c’est autre chose. Quelque chose que je n’arrive pas à expliquer.

Je le regardai, surprise, sentant la chaleur monter à mes joues. Je n’étais pas prête à ça. Pas ici, pas maintenant.

Moi, tentant de garder contenance :
— Je… je ne sais pas quoi dire.

Il s’approcha juste un peu, assez pour que je sente son parfum, doux, presque enivrant.

Mingyu, à voix basse :
— Tu n’as pas besoin de dire quoi que ce soit. Juste être là, avec moi.

À ce moment, Woozi, qui avait suivi la scène d’un œil discret, s’éclaircit la gorge et détourna le regard. Une légère tension s’installa entre les trois, comme un fil invisible tendu à l’extrême.

Hoshi, brisant le silence avec un sourire malicieux :
— Bon, les amoureux, ça vous dit pas de bouger un peu et d’arrêter de faire monter la température ici ?

Un rire nerveux s’échappa de mes lèvres, et Mingyu recula légèrement, un sourire en coin.

Moi :
— Oui, peut-être qu’on devrait pas trop se faire remarquer, hein ?

Mingyu :
— Pour cette fois. Mais ce n’est que le début.

Le cœur battant, je compris que cette rentrée allait être bien plus intense que je ne l’avais imaginé.

Après la remarque de Hoshi, le groupe se détend un peu, mais je sens encore ce poids dans l’air, comme un secret partagé entre Mingyu et moi, sans que rien ne soit dit à voix haute.

Je me rends compte que mes yeux cherchent souvent les siens, comme attirés par un aimant invisible. Quand nos regards se croisent, mon cœur rate un battement, et j’ai l’impression que le temps ralentit autour de nous.

Pendant le cours suivant, je n’arrive pas à me concentrer. Mingyu est assis juste derrière moi, et je sens sa présence peser sur mes épaules, son souffle contre ma nuque quand il penche la tête pour parler à Woozi.

Un frisson me parcourt, j’essaie de me redresser, de paraître naturelle, mais à l’intérieur, c’est le chaos.

Pendant une pause, Mingyu glisse doucement son bras contre le mien sous la table. Un contact léger, presque accidentel, mais qui déclenche un feu d’artifice dans mon ventre.

Il murmure juste assez fort pour que j’entende :
— Tu me rends fou, Kumikoo.

Je rougis profondément, incapable de répondre, les mots coincés dans ma gorge.

Woozi nous regarde, un sourire en coin, presque moqueur, et me lance :
— Vous deux, vous jouez à quoi ?

Hoshi, juste à côté, éclate de rire et ajoute :
— Ah ça, c’est pas un jeu, c’est de la guerre !

Je jette un coup d’œil à Mingyu, qui me lance un sourire en coin, ses yeux brillants d’une promesse silencieuse.