Chapitre 8 : Rebondissement

1.5K 97 16
                                    



"Sirius,

Comment vas tu ? Moi, à Poudlard, tout va mal. Je ne me fais pas accepter par certains élèves : pour te dire, j'arrive mieux à me faire accepter par les Serpentard plutôt qu'avec les Gryffondor ! Et, d'après certains, c'est fort étrange, au vu des maisons...

Je te promets, je n'en peux plus... Même au niveau des cours, je suis mis à part déjà ! Plus d'apprentissage de baguette... J'apprends des choses futiles, selon moi. A quoi bon rester à Poudlard si je n'ai rien à faire là-bas ? Je dois simplement exercer ce rôle de chargée de discipline ? Tu parles, la discipline... ! 

Il s'en est passé des choses, je ne pourrais pas tout écrire, j'ai honte de moi pour certaines choses...

Un soir, après notre travail avec Matthieu, on est venu à la maison pour pouvoir te voir un peu... Mais tu n'étais pas là. Tu me manques Sirius. Vivement que l'on se voit à Noel. Je t'aime.

Ta petite Elsa."



Les Gryffondors commençaient à revenir dans leur salle commune. Pour être plus tranquille, j'étais parti tout en haut de la tour d'Astronomie. D'habitude, cette tour n'est pas accessible aux les élèves mais, pour être seule, je pense que c'est le meilleur endroit... J'avais donc joué la discrète, me rendant à cet endroit. Quine était là, c'est l'hibou de Sirius. Il est perché à cette tour à chaque fois. Il doit, lui aussi, aimer se retrouver seul de temps en temps... Ou, c'est juste Sirius qui lui dit d'aller ici, évitant tous les autres hibous...



Moi – Quine, donne ça à Sirius... Lui ordonnais-je en le lançant dans les airs.



Je me suis ensuite rendue dans la salle de Mcgonagall. Ron était déjà là. Il s'était installé à une table, tout à gauche de la pièce. Je m'étais installée tout à droite. 

Mcgonagall avait soupiré avant de nous donner un sujet de rédaction. Elle prit ensuite congés. J'allais donc passer la soirée à écrire, bloquée entre quatre mur avec pour seul compagnon Ron Weasley...


Sujets de Rédaction : 

"Quelles sont les bonnes raisons pour frapper un camarade ?" Pour Ron

"Pourquoi frapper un camarade ?" pour moi.

Ca me faisait bien rire. Ron écrivait.



Etonnement, les sujets nous avaient inspiré. Dans les trente minutes qui avaient suivi, nous avions terminé d'écrire. Malgré le fait que nous ayons terminé tous les deux, Ron et moi avions l'interdiction de sortir de la salle tant que Mcgonagall n'était pas revenue.

Ron me regardait bizarrement mais ne disait rien. Tout d'un coup, il se leva brutalement de sa place en poussant un cri d'effroi. J'avais eu peur, il m'avait fait sursauté.



Moi – Heu... Ron ? Lançai-je en levant un sourcil.

Ron – Sur la table... Dit-il tout tremblant.



JUMEAUX - Tome 1 (HARRY POTTER)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant