"C'est tous les vendredi soir la même chose Alice!" Crie Cody, ne se préoccupant pas de mon état.
"Quoi, tu préférerais que je le fasse en pleine semaine?" Je lui demande en posant ma tête entre mes mains.
"Non! Je préférerai que tu le fasses moins souvent." Il me répond en restant debout et en posant ses mains sur la table.
"J'avais pas deviné." Je commente ironiquement.
"Regarde dans quel état tu te mets et ça toutes les semaines!" Il s'exclame en me regardant.
Je sens que si on continue sur cette pente, on va dire des choses qu'on va regretter.
"Et qu'est-ce que tu comptes faire?" Je lui demande sans réfléchir.
"Ne t'imagine pas que tu m'as acquis et que je ne partirai pas! Si tu continues sur ce chemin, je n'hésiterai pas à prendre mes affaires et à te laisser!" Il crie.
Au ton de sa voix je devine qu'il est triste et en colère. Je relève la tête et commence à rire.
"Qu'est-ce que tu trouves drôle?" Il me demande en croisant les bras.
"Le pire c'est que je ne sors pas tous les vendredi pour faire la fête." Je dis avec un sourire en coin.
"Qu'est-ce que tu veux dire?" Il me questionne en s'asseyant en face de moi.
"Vois-tu Cody, si je bois tous les vendredi au point de ne pas savoir comment je rentre à la maison, c'est pour oublier que tes fans me détestent." Je lui réponds en le regardant.
"Je croyais qu'elles avaient arrêté." Il me dit soucieux.
"Ouai...Je t'ai raconté ça pour que tu n'aies plus à t'inquiéter." Je lui avoue en haussant les épaules.
Il se lève de sa chaise et vient s'agenouiller devant moi.
"Tu aurais du me dire la vérité au lieu de te mettre en danger." Il dit en caressant mes genoux.
"Ne fais pas ça Cody." Je le préviens en arquant un sourcil.
Il me regarde en souriant et m'embrasse délicatement.
"Je t'ai dit de ne pas faire ça. Je ne veux pas voir de la pitié dans ton regard." Je lui dis en le repoussant.
"Non, je suis en colère de ne pas avoir remarquer ça." Il me dit en me regardant.
"Tu étais trop occupé à gérer mes gueules de bois." J'ajoute avec un sourire en coin.
"Je t'aime et je ne pourrais pas te quitter." Il m'avoue en posant sa main sur ma joue.
"Tu serais désespéré sans moi." Je lui dis en souriant.
C'est une chance que le discours soit facile entre nous et qu'il me pardonne.
