Aussi vert que ces yeux

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Elle était véritablement là, ces grands yeux verts l'observer. Son regard était pétillant et vif. Il s'était figé, l'observant les yeux dans les yeux. Mais la distance qui les séparer se fit de plus en plus courte. Elle s'était mise à marcher vers lui. Elle le prit dans ses bras, et le serra fort. Sur le moment, il beuga mais reprit son esprit et lui rendis son étreinte. Il plongea sa tête dans son cou, humant son parfum. Elle avait toujours la même odeur que dans ses souvenirs. Cette odeur musquée.

-Tu m'as tellement manqué, Nestor. Murmura-t-elle d'une voix douce.

-Toi aussi Gaïa. Dit-il en lui embrassant le haut de son crane

Après quelques instants, ils se séparèrent. Mais ne dire rien, un simple regard leur suffisait pour se comprendre. Il y avait beau avoir des années qu'ils ne s'étaient pas vu mais leur complicité était toujours présente. Nestor enleva son sac de son dos et partit s'installer sur une chaise près de la fenêtre. Il leva sa tête vers Gaïa et tapota la chaise qui était près de lui. Elle sourit et vient s'installer à ses côtés. Il sortit un thermostat, des tasses et une boite. Il disposa le tous sur la table en bois. Il versa le chocolat chaud dans les deux tasses et prit la tarte au citron. Les yeux de la jeune fille s'illuminèrent...

-Tu t'es souvenue ! Cria-t-elle d'une voie émerveillée

Nestor gloussa.

-Bien sûr que oui ! Je suis parfait ! Dit-il en arborant un grand sourire.

Elle s'approcha de lui, lui ébouriffant ses cheveux roux déjà décoiffée. Ils rirent tous les deux.

-Mais bien sûr, ricana-t-elle.

-Tu sais que t'es mignonne quand tu ris. Dit-il d'une voix charmeuse

-Je sais que je le suis, dit-elle en faisant un clin d'œil.

-Surtout quand ton rire ressemble à un âne, explosa-t-il de rire

Elle le regarda faisant la moue et ouvrit grand les yeux. Il s'arrêta de rire puis, recommença de plus belle.

-Tu me désespère, dit-elle en levant les yeux. De toute façon,  je suis venu juste pour la tarte au citron et le chocolat chaud pas pour toi.

-Pfff... arrête de mentir. Tu m'aime trop pour être venue que pour la bouffe dit-il malicieusement.

-Pense ce que tu veux...

Gaïa se servit une part de tarte qu'avait préalablement découper avec soin Nestor et prit une grosse bouchée. Nestor but à petites gorgés sa boisson et en profita pour l'observer. Pendant qu'elle mâcher, une fossette apparaissais sur ses joues rebondies. Ses cheveux auburn autre fois long était maintenant arborés à présent un carré qui lui allait à merveille. La chose qu'on retenait le plus chez elle était ses grands yeux verts. Il l'avait marqué la première fois qu'il l'avait vue. Il se souvenait comme si c'était hier...

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