Chapitre 3 : La rencontre ( partie1 )

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" - Il y a 55 ans de cela,alors que je n'avais que 7 ans, un jours d'école ordinaire : les cours comme d'habitude le matin, le repas du midi, la première partie de l'après midi pareil tout se déroulait bien. A la récréation de l'après midi,vêtais assis sur un banc loin de tout le monde, car je n'avais pas beaucoup d'ami à cette époque, comme j'étais toujours bien habillé ( les autres me traitaient de " gosses de riches " ), j'ai toujours été le premier de la classe c'est ce qui est, de point de vue, la source de mon manque d'ami. Bref...

Et pendant la récré, trois garçons de CE2 sont venus me voir, bien sûr j'ignorais pourquoi. Ils sont venus vers moi en souriant jusqu'au oreilles, d'un sourire vraiment méchant même sadique. Je faisais comme si je ne les avais pas vu, je commençais par récupérer mes affaires et essayais de me tirer mais quelqu'un cria :

" Reste là ! "

Je suis resté figé, comme paralysé. Je ne comprenais pas pourquoi je ne partais pas, mon corps était de glace, il refusait de bouger. Je sentais, à l'intérieur de moi, la lutte que menaient mon cerveau et mes muscles, c'était une vraie bataille qui se livré en moi. Et puis, tout d'un coup, plus rien. Au bout de cinq secondes d'attentes, mon corps a bien voulu reboucher de nouveau. J'ai réessayais de partir mais la même voix recria :

" Reste là ! "

Et cette fois, je me suis retourné pour constater qu'ils étaient jusque derrière moi. Pour la première fois de ma vie, j'ai eu peur. Puis l'un d'eux me dit :

" - Pourquoi n'es-tu pas resté la première fois qu'on t'a appelé ?

- Je sais pas, peut-être parce que je ne savais pas à qui vous parliez ! "

J'ai vu dans leurs yeux qu'ils n'étaient pas ravis de ma réponse. Ils me lancèrent un regard tellement noir que j'en ai frissoné. Et un des tord me dit :

" - Dis donc, il est joli ton costard ! Tu l'as eu où ?

- Je... je... sais p... p... pas.

- Oh, mais faut pas avoir peur comme ca le mioche, on te veut pas de mal, dit un autre d'un ton ironique. "

Puis, celui qui était au milieu se rapprocha de moi comme pour inspecter mon costume. Il le dévisagea dans tous les sens en souriant de plus en plus. Puis, il dit :

" - Ça alors ! Il a dû coûter très cher ton costume ! N'est pas ? Tu dois beaucoup y tenir, hein ? Heureusement que tu es tombé sur nous, on aura la chance de te refaire le portrait en premier. "

J'aurais voulu ne jamais comprendre ce qu'il venait de dire mais ils sont tous mis à me taper. Je n'aurai jamais cru un jour me faire taper dessus. Je suppliais ma bonne étoile pour que quelqu'un vienne m'aider, du style un prof, mais non, personne n'est venu m'aider.

Tout à coup, une voix à crié :

" Ça suffit ! "

Cette vie qu'on a menéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant