Chapitre II : Étrange réveil

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Mon dos me faisait mal. Mon corps tout entier était engourdis comme après un long sommeil. Je sentais la terre nue et humide sous mon corps. Lentement j'ouvris les yeux , m'attendant à voir la cours du lycée, ou un plafond d'hôpital, mais au lieu du paysage froid et bétonné habituel, une sorte de tente en tissu sale s'étendait au-dessus de moi.

Je ne comprenais pas ce qu'il ce passait. Les vêtements que je portais ne m'appartenait pas, c'était une veille tunique en toile de jute rêche et irritante. Je n'avais rien au pied, d'ailleurs mes pieds étaient étonnamment propres, comme mes mains que je levait devant mes yeux, et comme l'ensemble de mon corps apparemment. La tente était petite, bas de plafond, vielle et sale.
Accroupis à gauche de la sortie "l'autre" me regardait avec impatience et mépris.
- Tu te réveil enfin.....
- On est pas morts?Où sommes nous ?
- Oui on est mort, William, et je n'en sais pas plus que toi.
- Tu m'a l'aire bien plus réel que la dernière fois.
- Ici je me sens plus fort, mais toi aussi apparemment, William
- Je ne sens rien moi...
- Dis moi William comment je m'appel?
- Tu semble différent,et je te rappel que ta essayer de me tué...
- Oui mais tu nous as tué tous les deux alors je ne voit pas l'intérêt de combattre.
- Et tu ne t'avais pas donner de nom?
- Non je suis né de toi j'appel donc William aussi mais nous sommes trop différents pour que l'on garde le même.
-Irmin, tu t'appelleras Irmin.
-Pourquoi Irmin? Quel est le sens de ce mot?
-C'est le dieu de la guerre, dans la religion saxonne.
-On vas dire que....que  j'accepte ce nom.
-Bon bah Irmin si tu cesse de me vouloir du mal et que nous sommes morts, je veux bien que nous cohabitions dorénavant.
-Cela me parait acceptable. 
-Parfait Irmin, dorénavant nous travaillerons tout les deux afin de survivre.
-Monsieur vous allez bien ? Demanda une vielle Femme en soulevant la toile de la tente. À qui parliez-vous ?
- Je...Je vais bien ne vous inquiétez pas pour moi, dis-je en essayant de me relevé, alors que ma tête était lourde et douloureuse.
- Ne faite pas de mouvement brusque vous vous êtes Éveillé il ni a pas longtemps....
- É.....Éveillé ?
- Vous êtes mort. Et maintenant vous vous êtes réveiller dans le monde des morts cela me paraît logique, dit-elle d'un aire détachée et rieur.
- Mais où suis-je ? et qui êtes vous ?
- Je suis une doyenne. Tout mort reprends ou garde un âge en dessous de 30 ans à sont arrivé sur cette terres, mais certaines personnes, qui sont la depuis bien longtemps, comme moi, finisse par vieillir.
- Et quel âge avez-vous ?
- Ce n'est pas digne d'un gentilhomme que de poser ce genre de question à une dame, mais bon je ne devrais pas m'attendre à autant d'égards de la part d'un démon.....
- Comment cela un démon ?
- Je vais te donner un petit cours de géographie post-mortem comme certains disent. Comme tu le sais déjà tu est dans le monde des morts, ce monde est une sortent d'île perdu dans le néant. Cette île est partagée entre deux pays avec leurs gouvernements et leurs sociétés bien distinctes. Au nord nous avons de grandes plaines, de belles montagnes, des cités de verre et d'ivoire où la justice, l'ordre et la raison règne. Au sud nous avons des déserts, des marais, des montagnes escarpées et toutes au sud nous avons le grands désert de glace. Le nord est réservé au âmes dites pures et le sud aux âmes dites impures.
- Et où sommes nous ?
- Comme tu t'es suicider tu as souillé ton âme, enfin selon des préceptes discutable, tu est donc dans le sud, dans la Ville du sud. Bon désolé mon enfant mais je dois aller m'occuper d'autres éveillés. Tu devrais pouvoir te levé, mais fait doucement. Et un conseil si tu veux profiter de ta vie d'immortelle évite les militaires pendant au moins....cinq cents ans.

Sur ces mots elle sortit de la tente me laissant avec ce flot d'information à traiter. En me levant je fût pris de vertiges et faillis tomber deux ou trois fois. Irmin avais disparu, au même instant où le mal de crâne était apparue, suite à la discussion avec la vielle femme. Même si sa présence ne me plaisait guère, son absence s'avérait être pesante. La lumière extérieure était fade et la boue collait son mes pieds nus.
J'étais perdu dans ce monde nouveau et impensable quand dans mon dos une altercation bruyante explosa. Un groupe d'hommes équipés d'armes et d'armures mal faîte, et l'homme qui commençait à les fuir, qui était d'ailleurs habillé des même haillons que moi, ce dirigeais en plein sur moi.
Quand l'autre éveillé était à deux mètres de moi je ressentis une irrésistible envie de courir, je finis, à peine sortie de ma tente, à fuir des militaires aux côté d'un inconnu. Après être sorti du bidonville boueux où je m'étais éveillé, nous prîmes instinctivement un enchaînement de petites ruelles pour semé le groupe de militaires. Nous nous arrêtâmes essoufflé dans un renfoncement sombre. Les militaires passèrent prêts de nous sans même nous voir.
- Pourquoi.... pourquoi m'avoir suivi ? Me demanda l'autre éveillé en reprenant difficilement sont souffle.
- Je sais pas c'était instinctif....
- Bon heureux de t'avoir rencontré et j'espère que ton futur seras heureux. Dit-il en commencent à partir.
- Attends. Il ne tenait pas compte de mon injonction et continuait a marché. Attends j'te dis!
- Quoi qu'est ce que tu me veux petit? sont air hautin etait insuportable mais je mis sa sur le compte de l'adrénaline.
- C'est quoi ton nom ?
- Est ce que c'est important ?
- Pour moi oui.
- Tu soûle....Derek et toi ?
- William.
- Et bien William je suis heureux de t'avoir connu bonne continuation.
- Non attends !
Mais trop tard Derek s'éloignait déjà, sans même un regard pour sont compagnon de fortune.
Je me retrouvais donc perdu, seul dans une ruelle sombre, dans une ville inconnu, dans un monde nouveau. J'airais au hasard des rue une bonne partie du reste de la journée. Marchant au bords d'un axe principal de la Ville en regardant des charrette étrange tiré par des chevaux fatigués. Cette ville ressemblait plus à un labyrinthe qu'à autre chose, il n'y avait que deux "grande" rue dans cette ville. Ces grandes rue pouvait tout juste faire passer deux charrette entre les trottoirs salit par les ordure ménagères qui s'y amoncelle couvert d'une infinie pluie fine qui semblait tombé en continue sur la ville toujours sous la coupole de nuage gris qui rendait l'atmosphère pesante. À par ces grandes rues la ville n'était qu'un amas de petites ruelles sombre et sinueuses dans lesquels j'évoluait hagards, perdu. Quand soudain sur ma gauche, dans une des ces innombrables ruelle, des bruits de bagarre ce firent entendre. Derek était au prise avec trois personnes armés de bâtons et de gourdins. En mauvaise posture il ne cessait de reculé avant d'atteindre le mur, raffermissant sa garde il ce préparais à être attaqué de toute pars. Je ne réfléchis pas bien longtemps à mes actes, me lançant dans le dos des assaillants de mon seul "ami" de ce monde et d'ailleurs. Pris par surprise je réussis à briser le genoux du premier grâce à un coup de pied savamment placé sur le côté de son articulation. Vite enchaîné avec une paume dans la mâchoire qui le sonna, le premier fût neutralisé en un rien de temps. Les deux autres surpris par ma violente et rapide arrivée dans le combat, détournèrent leur attention de Derek qui en profita pour rentrer dans celui de gauche. Ils tombèrent l'un sur l'autre mais Derek s'écarta vite d'une roulade, ce relevant plus vite que son adversaire il asséna un coup de pied dans son bâton afin de le désarmé.

En quelques secondes après mon arrivée sur les trois agresseurs un était hors d'état de nuire et les deux autres étaient dorénavant dos au mur, l'un des deux, celui de gauche, était désarmé. Derek et moi avions récupéré une arme chacun et d'un commun regard compréhensible nous allions lancé une attaque simultanée quand derrière nous des bruits d'épée sortant de leur fourreau ce firent entendre.

Un contingent de soldats avait entendu la bagarre et venait nous séparé. Rapidement maîtrisé, Derek et moi, les fers aux mains nous étions emmené de force vers une charrette où d'autres personnes, elles aussi enchaînés, nous regardait d'un aire désolé. Les trois attaquants ce faisait battre par les soldats qui semblait ne pas vouloir être clément. Une fois couvert de bleu et de plaie les agresseurs de Derek nous rejoignirent. Les soldats attachèrent nos chaînes au plancher de la charrette avant de partir sur la route au pavé les plus mal entretenu que je n'avais jamais vu.
-C'est dommage de vous faire embarqué par l'armé alors vous venez de vous éveillez. Dit l'homme assis en face de moi.
- Comment savez vous que nous venons de nous éveiller ? s'interrogea Derek alors qu'il posait ses yeux noir comme du charbon sur l'homme qui venait de parler.
 - Vos habits sont ceux de ceux qui viennent de s'éveiller, ils étaient miens il y a bien deux cents ans....... Il ne finit pas sa phrase, sont regards ce perdant dans le lointains.
- Est-ce que quelqu'un sait où on vas ? Dis-je assez fort pour que ma voie surpasse les grincements et autres bruits qu'émet la charrette.
 -Ont vas dans un des camps d'entrainement militaires de l'armées. Répondit sèchement un des soldats qui nous surveillais.
Après une petite heure nous quittâmes la ville pour passer sur une route a travers un marais où l'air y était lourde et chargé d'humidité. Bien que la végétation est l'air malades, elles était abondante et a y regardé mieux les animaux semblait ce plaire dans ce marais, quelque plante ce servait du cadavre pourrissant des arbres morts pour poussé et passé au dessus de la brume qui semblait être toujours là. Le marais laissa sans place a une prairie terne et morte aussi rapidement qu'il était apparu. Au bout de plusieurs heurs dans ce paysage monotone je perdis la notions du temps et après ce qui me sembla une éternité j'aperçue le camps. 
Ce fameux camp n'était rien d'autres qu'un amas de tente entourant des bâtiments bas. Ces bâtiment semblait être construit avec des matériaux de récupération ou bien était juste mal construit, le tout ceinturé d'une palissade qui semblait bien fragile. Plus on traversais les tentes sales plus on apercevait les quelques bâtiments construit en dur bien qu'il ne semblait pas non plus très solide. La charrette s'arrêta devant le bâtiment centrale d'où sortit un homme qui semblait plus important de part son armure et sa stature. Il sortit une clef et nous libéras de nos lourdes chaines. Nous sortîmes de l'arrière de la charrette en silence formant une ligne face à ce qui semblait être le général ou le haut gradé du camp.
-Bien voilà les nouveaux soldats prêts a défendre leur patrie, dit-il sans grande conviction après quelques minutes de silences. Collecteur en chef dites moi ce que nous avons là?
-Nous avons quelque vieux qui était surveiller depuis longtemps par l'armée, deux ou trois jeunes et enfin le meilleurs, deux Éveillés de ce matin. dit l'homme qui nous avait enchaînés-.
-Deux Éveillés? mais c'est très bien sa, je t'en félicite et je te rajouterais quelques deniers sur ton salaires.
-Merci Monseigneur. dit le collecteur en chef en rassemblant ses hommes et repartant vers la ville.
-Lieutenant veuillez conduire les nouveaux a leurs tentes je vais évalué les Éveillés.
-Bien mon commandant.
-Vous deux, les deux Éveillés suivez moi.

Alors que tous les autres partais vers les tentes, Derek et moi suivions le commandant de la baraque qui lui servait de maison. En passant sous le porche je senti que ma vie ne serais pas plus belle dans ce monde que dans celui que j'avait quitté précipitamment.

William le GrisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant