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La deuxième fois qu'elle est venue, je rentrais d'une séance de rééducation compliquée et on s'était disputés, avec ma mère. Ça faisait deux mois que je suivais ces putains d'entraînements et toujours aucun résultat.

Angeline m'a proposé de prendre l'air alors on a fait le tour du quartier. Ce qui était bien, avec elle, c'est qu'on parlait jamais de mon problème, comme si tout était normal. Et puis, on riait. Quand elle mimait Émilie qui refusait de manger ses brocolis, me parlait de ses élèves dissipés ou me racontait ses « exploits culinaires ». J'aurais pu l'écouter rire pendant des heures.

Quand on est passé devant la maison de ses parents, j'ai senti qu'on ralentissait. Je crois qu'elle essayait de capter tout ce qu'elle pouvait. Des bribes de tout ce qu'elle avait loupé.

Les chaussettes de la voisineOù les histoires vivent. Découvrez maintenant