Chapitre 38

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Une larme coule le long de sa joue, je m'approche d'elle et la lui essuie.

Maintenant très porche d'elle, je lui murmure...

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Point de vu de Morgan

- Je t'aime Ana, comme un fou, mais nous deux c'est impossible...

Ca me brise le cœur de lui dire ça, mais c'est la stricte vérité. Je m'éloigne d'elle, conscient qu'elle m'embrouille l'esprit, et que je n'arrive pas à lui résister.

- Et puis d'ailleurs, tu devrais me détester ! Je t'ai laissé sur un parking ! Seule ! Et toi tu me pardonne directement, mais Ana tu ne vois toujours pas que je ne te mérite pas...? Continuais-je maintenant à distance raisonnable d'elle.

Elle souffle telle une enfant, puis essuie une seconde larme qui menace de tomber.

Je ne suis pas sûr de pouvoir lui résister...

Je m'approche doucement d'elle, puis je porte ma main sur sa joue, je penche mon visage vers elle quand tout à coup mon téléphone sonne.

Elle baisse la tête visiblement déçue, je me recule à contrecœur, je suis conscient de la bêtise que j'allais faire, une fois de plus je ne pense qu'à moi et mon besoin irrépressible de l'avoir pour moi mais c'est plus fort que moi.

Je sors mon portable de ma poche et décroche :

"Et bien et bien, ne t'avais-je pas avertis ? Je vais peut-être mettre mes menaces à exécutions, qu'en pense tu Morgan, hein ? Je réfléchis encore à ce que mes hommes vont lui faire, ou alors je me déplacerais, tu veux décider pour moi ? Sa voix change, elle devient sévère, es-tu certain de tenir à elle ? NE T'APPROCHE PLUS D'ELLE. Ou bien elle mourra, ou alors tu ne quittes pas le gang" me dit le "boss".

" Ne lui touchez pas un seul de ses cheveux ou je vous promet que je vous tu-"

Bip bip bip

- Et merde ! criais-je.

Je frappe dans la première chose qui me vient sous la main, c'est à dire le mur des toilettes. Je frappe encore et encore, au loin, derrière moi, j'entends Ana me supplier d'arrêter, mais je n'y arrive pas.

Après plusieurs secondes, je sens ses bras enserrer mon torse ainsi que mes bras. C'est efficace, je m'arrête instantanément.

- Morgan...

Je me retourne, elle a l'air effrayé, mon dieu est-ce moi qui l'effraie ?

Elle prend doucement mes mains aux phalanges ensanglantées dans ses mains.

- Je-je suis désolé... lui dis-je.

La machine des toilettes se met à biper signe que le temps est écoulé, toujours sur les nerfs, je donne un gros coup de pieds dedans, puis lui fais avaler un billet pour être tranquille encore quelque temps.

Elle porte à présent s'est mains sur mes joues.

- Tu sais Ana, je ne blague pas, je suis vraiment mauvais pour toi, laisse moi au moins faire quelque chose de bien pour toi, laisse moi te protéger.

Elle pose violement ses lèvres sur les miennes, mon dieu, elles m'avaient manqué... Je savoure encore quelques instants le plaisir d'avoir les lèvres d'Ana sur les miennes. Je lui demande accès à sa langue, ce qu'elle accepte immédiatement.

Je mets fin à notre baiser puis pose mon front sur le sien.

Elle me vole une dernier baiser avant de lancer :

Un amour consumantOù les histoires vivent. Découvrez maintenant