Tu es le soleil qui fera fuir l'orage.

Chapitre 10

PDV LIVAI :

Nous marchions dans les rues sans nous préoccuper des autres, comme si nous étions dans une bulle nous coupant du reste du monde. Seul l'autre comptait. La grande main d'Eren entourait la mienne et venait me réchauffer tout entier. Je n'ai sûrement jamais été aussi heureux de ma vie.

J'ouvris doucement la porte de mon appartement et entrai dedans. Je vis seul donc il est meublé assez simplement. Une simple cuisine, une simple salle de bain, un simple salon, une simple chambre. Plus précis que ça, c'est impossible. Je vous interdis de me contredire.

Il se détacha de moi puis sauta sur le canapé. Je m'installais près de lui et lui pris la tête pour la poser sur mes genoux. Un instant, il sembla surpris mais se detendit vite et ferma les yeux. Sa respiration devint régulière, il s'est sûrement endormi.

Qui peut bien lui faire du mal ? Lui qui est si gentil... Jamais il ne pourrait s'attirer les foudres de quelqu'un. Si jamais je trouve cette personne... Je ne sais même pas ce que je lui ferait.
Rien qu'à la pensée de cet homme, mes mains se serrerent d'elles même. Mais j'arrêtais vite ce geste. Mes mains étaient dans les cheveux d'Eren et il gigota un peu. Je déposai un léger baiser sur son front et me laissai emporter dans les bras de Morphée.

-EREN ! Ne fais pas ça !

-Ah c'est toi... Pourquoi tu es venu ?

-Eren écoute moi...

-Ça sert à rien. J'ai déjà pris ma décision. Je n'en peux plus... C'est trop dur à vivre ! Je veux simplement que ça s'arrête. Alors quoi de mieux ?

-Tu pense vraiment que ta mère aurait voulu ça ?! Que tu fui comme un lâche ?! Je ne l'ai jamais connu mais... Je sais qu'elle aurait voulu que tu te batte ! Que tu foute cet enfoiré en prison !

-Ferme la ! Tu peux pas comprendre merde ! Toi... Toi t'a toujours eu une vie parfaite ! Moi pendant deux ans j'ai subi ses caprice jours et nuits ! Deux putain d'années ! Se faire insulter, frapper, violer... C'est pas une vie ! Et... Maintenant que j'ai trouvé enfin une source de bonheur... Il devient encore pire !

-Et t'a pensé au autres ?! Sans toi plus rien n'est pareil ! Je peux pas vivre sans toi moi !

-Je sais que tu trouvera bien mieux que moi... Franchement, qui voudrait d'un idiot suicidaire ? Laisse moi réfléchir... Ah oui ! Petra et Farlan n'arrête pas de se bagarrer pour toi. Ils sont tout les deux super ! Après tu choisis qui tu veux... On est quand même des milliards sur terre donc t'a le choix !

-Tu te rend compte de ce que tu dis ?! Moi c'est toi que je veux et personne d'autre ! On va l'arrêter ensemble ! Je te le promet !

-C'est trop tard Livai... Je ne peux pas le dénoncer. Pas lui.

Merci pour tout Livai... Je t'aime...

Et il sauta.

Je me réveillais en sursaut, le souffle court et le corp trempé de sueur. C'était... C'était qu'un cauchemar...

-Ah Livai tu es réveillé !

Je me levais doucement alla le rejoindre. Il est en train de cuisiner. Une fois à sa hauteur, je le prend dans mes bras et lui demande :

-Tu ne me laissera pas hein..?

-Mais qu'est ce que tu raconte ? Jamais de le vie voyons ! Tu vas bien ?

-Oui très bien. Dis... Tu peux me parler de tes problèmes ?

-Je me doutais que j'aurais du te le dire un jour. On mange d'abord ?

Il déposa un baiser sur mes lèvres avant que j'aille m'installer à table. Quelques minutes plus tard il arriva avec deux assiettes bien remplies. Il a préparé du katsudon, ça fait longtemps que je n'en avait pas mangé ! Et en plus... C'est vraiment délicieux !!

-Ça te plaît non ?

-Évidemment ! C'est succulent !

-Ahah c'est facile de savoir ce que tu pense.

-T'es bien le premier à dire ça.

-C'est vrai ? J'ai peut être un don.

Je lâche un petit rire et finis rapidement mon repas. Je débarrasse la table puis rejoins mon petit ami dans la chambre. Il s'est installé sur mon lit avec mon plaid sur son dos. Mon dieu il est trop mignon ! C'est un appel au viol putain !

Sans plus de retenue, je m'approche de lui et l'embrasse. Je pose mes mains sur ses hanches pendant que lui, passe les siennes derrière ma nuque, rendant ce baiser plus intense. Je le fais basculer en arrière pour qu'il se retrouve allongé sur le lit et me met à califourchon sur lui. Je libére finalement sa bouche pour m'attaquer à son cou, laissant une légère marque violette au passage.

-Hmm... Livai~

Je rêve ? Alors comme ça je lui fais tant d'effet ? C'est encourageant. Je passe mes doigts sous son t-shirt et parcours son corps incroyablement bien sculpté. Il a peut être des bandages mais ça n'empêche de sentir ses abdo à travers. N'en pouvant plus, je retire rapidement son t-shirt. Comme je l'imaginais, terriblement musclé. À en baver. Mais ne nous attardons pas la dessus. Je relève la tête vers son visage, ses yeux son mi-clos, il est rouge jusqu'au oreilles, sa respiration est saccadé et il a mis sa main devant sa bouche. Comment ne bander devant cette vision plus que jouissive ! Dans un mouvement brusque mais passionné je recapture ses lèvres pendant que ma main, elle, commençait à défaire sa ceinture.

-Livai... Je...

Sans l'écouter j'enlevais son pantalon et le balançait quelque part dans la pièce. Je descendais ma main tout le long de son torse jusqu'à finalement arriver à son intimité. Je commençais à poser ma main dessus lorsque soudain, il me repoussa violemment.

-Li... Livai ! Je ne peux pas faire ça ! Je ne suis... Pas encore prêt...

-Je... Je suis désolé...

J'enfouissais ma tête dans mes mains. Je n'ai jamais eu aussi honte ! Comment j'ai pu lui faire ça sérieux ?! Je sais très bien qu'il vit une période pas facile et moi... Je suis un monstre !

-Livai... C'est pas grave tu sais ?

-C'est qui ?

-Pardon ?

-C'est qui qui te fais souffrir ?! Que je le mette en prison cet enfoiré !

-Calme toi... C'est pas vraiment le moment...

-Mais dit le moi merde !

Je tiens plus la. Je suis horriblement énervé, autant par moi que par cette personne. Comment il a pu garder le silence tout ce temps ?! Pourquoi il ne m'a rien dit ?! Pourquoi je n'ai rien remarqué..?

-C'est mon père.