Dans les loges: une reconquête

Chapitre 14: Je ne reviendrais pas

PDV Karol:
Alors que je refermais ma porte derrière moi, elle se bloca. Un pied la bloca plus precisément. Celui de Ruggero.
Karol: Enlève ton pied!
Rugge: Pas avant qu'on ai parlé.
Karol: De quoi tu veux parler? Je n'ai rien à te dire.
Rugge: Pourquoi tu es partie?
Karol: Je te l'ai déjà dit sur la lettre. Laisse moi tranquille.
Rugge: Sauf que ça ne me suffit pas. Je te connais asser pour savoir que ne partirais pas comme ça sauf si quelque chose ou quelqu'un t'aurais obligé ou que tu te serais sentie obligée.
Lorsqu'il avait prononcé le mot quelqu'un j'avais baissé la tête, honteuse. Je venais de me traïre.
Rugge: C'est qui?
Karol: Quoi?
Rugge: Qui t'a obligé ou t'a fait te sentir obligé?
Karol: Comment ça?
Rugge: Tu as baissé la tête. Tu fais ça quand tu te sens honteuse.
Karol: C'est ridicule. Part et ne revient plus. Je ne veux plus jamais te revoir.
Rugge: Avant j'ai besoin de faire une dernière chose.
Karol: Quoi?
Rugge: Ça...

Il m'embrassa. Je me décolla au bout de quelques secondes. Le regard de Ruggero était vide, sans émotion. Je rentra et claqua ma porte derrière moi.

6 semaines passèrent sans que je sorta de chez moi. Je pleurais dans mon lit toute la journée. Mon frère me donna rendez-vous dans le parc en face de chez lui. Je me prépara. Mon visage était creusé et des cernes étaient apparue sous mes yeux. Je me maquilla légerement. Je descendi de mon appartement et rejoignis mon frère.
2 heures après, mon frère reçut un appel et du partir en urgence. Je pris le temps de me balader avant de rentrer chez moi. Malheureusement, sur mon retour, je croisa Ruggero. Il était avec un groupe de son âge en train de discuter. Je changea de chemin pour l'éviter. J'accéléra le pas mais à vouloir marcher trop vite je trébucha, tomba et me torda la cheville. Sans m'en rendre compte, je me mis à pleurer. Ruggero, qui m'avait vu tomber, courru me ratraper. Il me rassura et me porta jusque dans sa voiture pour me ramener chez moi. Il me posa sur mon canaper et parti chercher de la glasse pour ma cheville. Il s'assi ensuite à côté de moi. Je n'osais pas le regarder.

Karol: Merci...
Rugge: C'est rien...
Un blanc s'installa entre nous. C'est lui qui le brisa.
Rugge: Karol, il faut qu'on parle. Il faut que tu m'explique.
Karol: Je vais t'expliquer mais avant, je veux te prévenir. Je ne rentrerais pas avec toi en Argentine.
Rugge: Je respecte ta décision même si j'aimerais que tu viennes avec moi.

Je baissa la tête triste.

Rugge: Explique moi s'il te plait.
Karol: Ok.

Je pris une grande respiration et comença mon récit. Les larmes menaçaient de couler.

Karol: Je savais que je manquais à ma mère, à mon frère. Je ne l'avais pas vu depuis 4 ans. Je ne sais pas vraiment. Ma tête aller exploser. Mes sentiments et des questions se bousculaient dans ma tête. J'avais toujours envis de pleurer je ne sais même pas pourquoi.
Rugge: Mais tu aurais pu m'en parler. J'étais là pour toi. Pourquoi tu ne m'en as parlé?
Karol: Je...n....n....e...sais.......pas...si...y...
il...t.....t....e.....plait.......
Rugge: Karol? KAROL? Calme toi... Respire...