Chapitre 9

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Avouez que je vous avez manqué...
Bon alors voilà mon nouveau chapitre, le découpage entre celui là et le suivant va être chelou mais ça passe, ET PUIS C EST MOI L'AUTEURE BORDEL! Désolé léger débordement, bon je vais être honnête je suis quasiment aussi fan de Xanxus que je le suis de Roy Mustang donnnccc même si c'est un fucking perso secondaire.... bah je voulais parler de lui.
Enfin, bah pour une fois j'ai vraiment l'impression d'avoir écrit quelque chose qui me ressemble... et c'est tout ce que j'avais à dire....
Allez bonne année en retard et bonne lecture!

La Terre continuait de tourner et une certaine routine commençait doucement à s’installer. La maison des Sawada s’était petit à petit vidée. Tous les habitants avaient fini par partir pour se mettre en sécurité dans une des nombreuses bases Vongola.

La rumeur comme quoi le futur Decimo était affaibli, c’était rependue comme une trainée de poudre. De nombreux assassins avaient été envoyés et, acculés, les Vongolas avaient décidé de partir vers une destination plus sécuritaire. Ils avaient fini par atterrir dans une des bases proches de Namimori. Seuls les hauts dirigeants savaient où ils se trouvaient réellement.

Edward s’était remis à dormir quasiment constamment. Il se réadaptait lentement et sûrement, il s’était remis à lire. Cela lui faisait penser à autre chose, et accumuler des connaissances lui donnait au moins l’impression de servir à quelque chose. Il lui arrivait aussi de temps en temps de mettre u pied en cours.

Il restait discret ces jours-là, passant ses pauses entre la bibliothèque et le bureau du comité de discipline. Hibari acceptait sa présence à condition qu’il fasse le moins de bruit possible. De toute façon, il n’avait pas vraiment à s’inquiéter vu que le jeune alchimiste, supportait, lui aussi assez mal le bruit.

Tsunayoshi et ses Gardiens, eux, n’y allaient plus très souvent non plus. Le stress de l’appréhension les accablait. Ils restaient constamment sur leur garde et ils avaient leurs raisons de l’être. Le moindre bruit les faisait les faisaient sursauter, l’enlèvement de Tsuna les avaient traumatisés, et personne n’y avait échappé.

L’ambiance était devenue lourde, tous ressentaient un danger arrivé. Et cette fois, ils accompliraient leur mission. Quelque chose de grave allait arriver, personne ne savait ce qui allait leur tomber dessus, mais cela allait chambouler leur vie, cela, ils en étaient sûrs. Ces évènements allaient provoquer quelque chose qu’il ne pourrait contrôler, il le savait, mais préférait tout de même appréhender. Autant limiter les dégâts. L’Univers en serait bouleversé, soit, mais ils n’en étaient plus à ça près.

Trois semaines passèrent ainsi, les choses n’avançaient pas pour autant. L’ambiance était de plus en plus pesante. Tous, avaient l’impression que le ciel allait leur tomber sur la tête. L’Hyper intuition du Decimo ne les aidaient pas non plus. En effet celle-ci vrillait littéralement le crâne du brun. Pas un jour ne passait sans qu’il ne perde connaissance sous la douleur. Personne ne savait exactement quoi faire.

Le danger approchait, certes mais ils se sentaient tous de plus en plus impuissants. Que pouvait-il faire pour aider leur boss ? Bien sûr qu’il pouvait le protéger et cela l’on n’avait pas besoin de leur demander mais que pouvait-il faire face à une simple intuition ? Ils n’étaient ni dieux ni télépathes. Alors oui, ils veillaient sur lui comme sur la prunelle de leurs yeux, oui ils surveillaient constamment leur entourage. Mais que pouvaient-ils faire de plus ?

La base était calme, très calme, trop calme. Cela était juste trop beau pour durer. Ce n’était, ironiquement, pas assez Vongola… C’était le calme avant la tempête.

Tout se mit à s’accélérer ce matin-là. En effet, la Varia débarqua. Le groupe d’assassin avait fini par être envoyer sous les ordres du Nono. Et pour une fois on peut dire qu’ils avaient été coopératifs. En effet, derrière les cris et les destructions, sa cachait une grande inquiétude envers leur cadet.

Et puis mince, c’était le CEDEF qui était en charge de la sécurité de la future génération. La bande de déchet avec un grand « D » quoi ! Ils n’étaient même pas fichus de se protéger eux même. Ok, ils étaient spécialisés dans le renseignement, et justement c’étaient bien un truc de déchets ça. Mais de là a les affecté à une mission de protection ! C’était quoi cette blague. Il y avait la Varia pour cela.

Oui, Xanxus avait une très haute vision du Conseil Externe. Mais c’est vrai que le rapport de Reborn l’avait alerté. Apprendre que l’hyper intuition du Déchet en chef se manifestait quasiment constamment et que le petit blond dont il ne se rappelait plus le nom n’était pas en état de se défendre, ne le rassurait pas vraiment.

Enfin bref, ils étaient arrivés le matin même, et la situation n’était pas chaotique, bizarrement. Les hommes de la Varia étaient simplement là, assurant simplement leur rôle de garde du corps d’élite. Cela paraissait étrange à tous les habitants de la base mais s’y ferait sûrement à un moment ou un autre.

Et cela était tout de même rassurant de les savoir ici. L’Intuition de Tsuna s’était même un peu calmer. Et puis cela mettait un peu d’ambiance. En effet, la Varia avait beau s’être calmée, ils avaient tout de même une réputation à tenir.

Xanxus ne s’entendait toujours pas avec le nouveau boss mais cela ne l’empêchait pas de veiller sur lui, toujours de loin. Derrière ce visage colérique se cachait une personnalité surprotectrice qui ressortait lorsqu’on creusait un peu. (Xanxus : Déchet… FERME TA PUTIN DE GUEULE ! J’AI UNE TETE DE SENTIMENTAL ?! NON DONC TU LA FERME !). Et cette personnalité ressortait d’elle-même lorsqu’il s’agissait des deux adolescents.

Le temps passait et les assassins avaient fini par s’intégrer au décor. Xanxus ne passait étrangement pas son temps à boire. Non, au contraire, il ne buvait presque plus. Et ce n’étaient pas les réserves d’alcool pourtant. Cela le rendait moins agressif, cela le rendait presque amical.

Tous étaient désorientés par ce changement de tempérament. Lui qui d’habitude passait son temps a hurlé et a utilisé comme cible mouvante ces subordonnés étaient devenus étrangement… Paisible. Bien sûr, il fallait toujours le prendre dans le sens du poil, mais on avait moins de chance de finir atomiser pour l’avoir dérangé dans sa sieste, quoique ?

On le voyait souvent errer dans les couloirs. Et plus précisément dans la zone où se trouvait la chambre des deux plus jeunes et non, il n’avait pas tourné pervers pédophile. Il s’assurait uniquement que les deux jeunes allaient bien, enfin du mieux que leur état le permettait.

Tout l’avait remarqué, mais personne ne disait rien, on ne savait jamais comment le double X pouvait réagir.

Le possesseur des flammes de la colère se sentait extrêmement proche du blond. Leurs passés quasiment similaires les rapprochaient énormément. Cette philosophie « marche ou crève » lui aussi la connaissait. Il l’avait côtoyé durant toute son enfance. Lui aussi avait dû apprendre à cahier ses sentiments pour se protéger du regard médisant des gens.

Lui aussi avait toujours été vu comme un être maudit. Oui, il avait vécu son enfance dans la rue. Oui, il avait dû se battre survivre un jour de plus. Oui, sans les Vongolas, il serait sûrement de faim ou d’une d’overdose d’une drogue quelconque. Et à lui aussi, on avait dit trop tard qu’il pouvait arrêter de mordre toutes les mains qui l’approchaient.

Lui avait fini par se renfermer sur lui-même. Il n’avait fait qu’appliquer la seule chose qu’on avait eu la bonté de lui apprendre, les plus forts doivent écraser les plus faibles où ils se feront eux même anéantir.

Au lieu de lui expliquer ses erreurs, on avait préféré l’enfermer dans de la glace, comme un enfant que l’on punit sans lui expliquer sa faute en pensant qu’il finirait par comprendre son erreur de lui-même. Et cela avait échoué lamentablement. Et le pire dans cette histoire c’est que les déchets n’avaient pas compris.

Celui qui se disait être son père l’avait trahi de la pire des façons et il lui avait fallu huit putains d’années pour s’en rendre compte de son erreur. Stupidité, quand tu nous tiens. Oui, il l’avait haï, mais qui ne l’aurait pas fait ?

D’accord, il n’avait jamais été un enfant exemplaire, mais on aurait pu simplement lui expliquer, lui dire qu’il n’avait plus besoin de se battre pour survivre. Qu’il pouvait vivre une vie paisible. Au lieu de l’isoler et d’ignorer ses ambitions. On aurait pu lui dire la vérité, la chute aurait été moins rude pour les deux camps.

                                                                                                         

La thérapie MustangOù les histoires vivent. Découvrez maintenant