18. LA folie

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Je décida d'aller demander à Joanita ce qu'elle avait mis dans le verre. Je me suis mise à la chercher partout, elle n'était nulle part et ça m'angoissait au plus haut point parce que j'étais responsable de ce qui allait se produire après ces 20 minutes.

Après l'avoir cherché partout dans la maison j'allais voir dehors, là je croisai Nina seule dans un coin en train de fumer, je m'approchai d'elle:

-Hey nina , t'aurais pas vu joanita?

-Non , mais je crois qu'elle disais qu'elle allait passer chez Jerry, mais elle reviendra , ne t'inquiète pas.

-Quoi? Elle connait Jerry? Demandai-je toute étonnée.

-Bien sur , puisqu'ils flirtaient avant qu'elle ne parte pour l'Amérique. Non mais sérieux si vous n'avez pas parler de ça, vous parliez de quoi  alors? Me demande-t-elle en se moquant.

-Je ne sais plus , on a parlé de tout, de sa cousine et...

Je n'avais même pas finis ma phrase quand elle me coupa:

-Ah oui elle t'as dis qu'elle voulait se venger de ce qu'elle lui a fait n'est ce pas?

-Quoi? Je ne comprends absolument rien à ce que tu dis.

-Ok je t'explique, Joanita, elle aime toujours Jerry mais ce n'est plus trop réciproque. Pendant qu'elle essayait de rallumer la flamme , sa cousine est allée se le taper dans son dos.

-Si c'est le cas alors pourquoi veut-elle devenir ma copine

-Ça je ne sais pas , en venant te chercher ce soir devant l'hôpital elle a voulue me suivre quand je lui ai dis que c'est toi la fille sur qui jerry craque maintenant. Me dit-elle avant de cracher de la fumée dans l'air.

Là j'ai compris que j'avais d'énormes problèmes , et je savais même déjà que ça allait empiré sous peu.

-passe moi la cigarette s'il te plaît. Dis-je toute stresser ,elle me regarda d'un air bizarre avant de se tordre de rire

-Ce n'est pas de la cigarette...

-Alors c'est quoi?

-C'est de la weed; dit-elle avant de me tendre ce truc qu'elle tenait entre ses deux doigts. Même si c'était la première fois que je touchais à ce truc , je savais que ça pouvait me défoncer et j'avais justement juste envie de me défoncer pour oublier ce qui se passait.

-Est-ce de la drogue. Demandai-je avant de lui retirer ça des doigts.

-Non idiote c'est du pudding! Dit-elle sur un ton ironique avant de s'en aller.

-Je peux tout fumer?

-Oui c'est gratuit! Je vais m'en rouler un autre t'inquiètes.

Je revins m'asseoir dans le divan au salon pour profiter du chanvre que Nina m'avais donné. Je me sentais bizarrement détendue comme si j'étais sur un petit nuage malgré l'ampleur de la situation je ne faisais que sourire comme une débile, c'est clair j'étais défoncée.

Là mon téléphone se mit à sonné. C'était ma mère , justement quand il fallait pas  , mais je m'en foutais assez:

-Allô Mama... alors On dit quoi , ça roule?

-Allô c'est qui? Tisha , c'est toi?

-Bien sur c'est quoi cette question débile madame c'est moi ta fille que tu détestes tant.

-Tu t'es drogués ou quoi? Ton père viens de m'annoncer qu'il arrive chez toi et sérieux , merde qu'est ce qui se passe dans ma maison? Il y'a du bruit et les voisins ont essayé de me joindre en vain, ils ont finalement appelé ton père et menacent d'appeler la police. J'espère pour toi que ce n'est pas  vraiment de chez moi que les bruits proviennent jeune fille

-Bien sûr que c'est chez toi. Tu vas faire quoi? Me taper comme t'aimais si bien le faire quand j'étais plus jeune?

-Je voulais finalement te traiter comme une adulte mais tu me déçois vraiment!

Sur ces mots elle raccrocha. Je redescendis sur terre, je me mis  à pleurer avant de voir l'heure sur le téléphone. Cela faisait exactement 40 minutes que Miranda avait bu le contenu du verre mais rien ne s'est passé. Ça me rassurait. Je voulais me lever pour voir comment elle allait quand elle rentra dans le salon toute nue en criant et en sautant dans tous les sens comme une folle. Au lieu de l'aider, les filles sortirent leurs smartphone cette triste scène. Ces filles qu'elle appelait ses copines étaient juste là pour rire de son malheur comme si elles attendaient ça. Je couru vers elle mais elle se mit à me fuir en criant:

-C'est toi qui m'a fait ça dégage Tisha, sorciere!

Le pire c'est qu'elles enrégistraient toujours ces idiotes. On sonna à la porte. Qui était-ce? Sûrement mon père me disais-je. Lui au moins il comprendra et pourra m'aider si je lui explique bien ce qui ce passe. Mais comme un malheur n'arrive jamais seul j'ouvris le portail et c'était quatres policiers qui m'attendaient là les bras croisés. Je crois que là c'était le pire des cauchemars que je n'ai jamais faite que je vivais.

la nouvelle du lycéeOù les histoires vivent. Découvrez maintenant