YOU KNOW IT'S OVER WHEN THEY STOP CALLING YOU.

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cette angoisse, ce massacre, ce qui te vrille l'estomac; le mien se contorsionne, retourné de toutes les manières imaginables.

cette terreur, cet ouragan, cette boule qui se forme dans ta gorge; la mienne se noue, et je me noie dans mes sanglots.

cette envie, ce désir, insoutenable, insatiable; c'est là, ça te traverse l'esprit, les muscles, les poignets, mais ils se bloquent, ça te traversera la peau, les veines, les globules rouges.

je voulais te toucher, t'avoir pour moi, rien que pour moi; je me suis aveuglé par mon égoïsme, ma connerie, ouais, j'ai été con, je le suis toujours.

je te voyais, toi, en plein milieu du désert, le monde tournait autour de toi, mais tu ne tournais pas avec lui. tu ne tournais plus. tu dansais. avant. et je t'ai sectionné les tendons, je t'ai fait chuter.

tes vrais amis t'ont servi de béquilles, t'ont soutenue, ont aidé à marcher, et me méprisent, moi, la vilaine lame, l'odieux cutter qui te trancha la gorge.

j'ai été un poison, j'ai été une horreur, une calamité, et je te revois, souriante, dans mes bras.

bordel, qu'est-ce que tu fous là?

depuis quand je te mérite?

j'ai jamais rien fait pour t'aider, tu créais des murs que je brûlais. tu t'es inventé un monde que je me suis permis de démolir. lâche. faible. abandonné. salaud.

bientôt, tu enroules mon cou de tes bras, mais les miens sont en sang, et je suis glacé; c'est une rouge rivière qui vient entacher nos vêtements immaculés, nous extirper notre innocence, et toi, tu es là, tu ne comprends pas.

tu souris. tu t'inquiètes. tu paniques. tu pleures. tu cries. tu appelles au secours.

je m'effondre, mes os se brisent, je me sens partir, et je souris. je souris, oui, ce calvaire est fini.

j'entends des voix, je vois des gens, puis ma vision se brouille, je tremble, enfin, je crois. mes yeux se closent, comme les portes de mon coeur, je n'entends plus, et c'est terminé.

𝐰𝐫𝐢𝐭𝐢𝐧𝐠𝐬Où les histoires vivent. Découvrez maintenant