Ce mot, ce simple mot fait peur à beaucoup de gens. Pourquoi ? Oui, pourquoi ? Moi même, en écrivant, en laissant aller mon esprit je me pose cette question... La mort, oui elle fait peur, je vous en ai déjà vaguement parlé. L'ignorance. Mais "mourir" est bien plus vaste que cela. Ah, comme chaque mot à son importance. Ce petit rien qui fait tout. Quand je vous dit mourir, qu'est ce qui vous vient à l'esprit ? Moi, je vois la malchance, le choix, le moment, la tuerie.
Toutes ces choses qui nous semblent terribles à entendre et à affronter. C'est pourquoi nous avons si peu de réponses et de connaissances sur ce sujet, nous bloquons à cause de la peur. La peur qui nous envahit et nous submerge. Alors, prenant chaque cas un par un ; commençons par le plus simple, le moment.
chacun à la réponse bien sur, est-elle réellement aussi simple que nous le pensons, ou du moins que nous voulons le croire ? Moi même, je ne saurais répondre. Le bloquage de la question ne se contrôle pas. Notre esprit nous protège, doit-on l'accepter ? A chacun d'y réfléchir. En tout cas, le moment est simplement la mort de vieillesse d'abord, mais aussi toutes les personnes qui estiment avoir vécus assez longtemps, qui savent que le moment arrive, qu'ils n'ont plus rien à apprendre de ce monde et qu'ils doivent se fondre dans l'ignorance humaine et en découvrir les secrets à présent. A tout ceci, se jette et se mêle les croyances de chacun. Je ne l'inclurai pas ici. Chacun croit en ce qu'il veut et je n'ai pas à porter de jugement. Ceux qui le souhaitent néanmoins, vous pouvez toujours laisser votre esprit répondre à cela en vous faisant votre propre réflexion.A présent, prenons la malchance ; elle est pour moi, nécessaire et terrible en même temps. C'est vrai, pourquoi lui, pourquoi elle ? Cela aurait pu être moi ou lui, ou elle ! N'importe qui. Et c'est ça qui nous horrifie justement, nous revenons encore une fois à l'ignorance. Que pouvons nous contre la malchance sinon passer outre ? Et c'est ce que nous faisons, chacun d'entre nous se rassure d'un défunt en se disant qu'il est heureux. Nous pleurons davantage sur notre sort que le sien. Nous nous disons simplement que c'est comme ça, c'est la vie. Hors, c'est loin d'être le cas. La malchance existe comme toute chose, et nous n'y pouvons rien, certes. Est-ce une raison pour se morfondre et pour tenir responsable la vie d'avoir conduit cette personne à la mort ? Non, nous n'avons pas ce droit. La malchance n'est qu'un mot de plus pour désigner notre répulsion face à l'injustice que nous impose notre ignorance.
Bien, nous avançons ; le choix.
c'est surement l'une des choses qui nous fait le plus peur car nous en sommes responsables. Nous pourrions stopper cela et pourtant, le faisons nous ? Non, encore une fois, le défaut humain est l'existence même. Nous savons quoi faire et nous évitons le sujet. Le choix, le suicide, la mort volontaire et inévitable. Certains montrent du doigt et osent juger les suicidaires en les traitant de lâches. Je pense qu'ils ne peuvent pas s'attribuer ce droit. Personne qui n'a été dans une situation ne peut juger. Il ne peut que penser à ce qu'il ferait, comment il réagirait. Et là encore, chacun dira qu'il est assez fort pour surmonter cela mais c'est faux. On ne le sait pas. Oui, certaines personnes sont plus fragiles que d'autres et perdent pied. Mais c'est de notre faute. Cette personne aurait-elle été faible si elle n'en était pas arrivée à cette extrémité ? Posez vous la question. Et jugez les si vous le pouvez. Le suicide est une chose, mais c'est une mort comme une autre et pour les morts qui sont les principaux concernés c'est avant tout une libération. Une solution. Ce ne sont pas les morts qui dérangent, ce sont les vivants.Et enfin, la tuerie. Nous n'avons aucun contrôle là dessus. Qui dira le contraire ? "Oui, mais ils sont arrêtés, soignés, internés" Tous les tueurs sont contrôlés ? vraiment ? si je vous dis, tuer un être vivant. Cette phrase et que je vous demande ce que vous en pensez. Qu'allez vous me dire ? Arrêtez de lire et dîtes la réponse dans votre tête.
Bien, à présent une autre question, qui n'a jamais tué un simple insecte ? Une mouche, un moustique qui traînait autour de vous, une petite bête qui vous dégoutait et qui traînait chez vous. Est-ce un être vivant ? Oui. Qui n'a jamais arraché une feuille, de l'herbe, une fleur à offrir ? Est-ce un être vivant ? Oui.Et si je vous juge, que direz vous pour votre défense ? Ce n'est qu'un insecte, il y en a plein d'autres. Ou bien, ce n'est pas pareil, ce n'est pas un humain.
Et je répondrais ; et alors ? Cet Homme a tué un autre Homme, ce n'est pas grave, il y en a plein d'autres. Alors, pourquoi le tueur humain est -il arrêté et pas le tueur d'insectes? De même, quel est la différence entre un insecte et un humain ? Je ne veux pas une réponse toute faite, non une réponse valable. Et surtout, une réponse juste.
Alors, on en revient à la soit disant supériorité de l'humain. Il est apparemment plus intelligent, plus grand, plus civilisé et donc cela lui donne le droit de vie et de mort sur plus petit que soi. Sur différent de lui. Car c'est ça, tout ce qui est différent de l'Homme l'effraie. Plus intelligent ? Si les autres espèces arrivent à survivre et à évoluer, en quoi sont-elles moins intelligentes que nous ? Plus grand ? Rappelez moi pourquoi nous tuons les insectes ? parce que inconsciemment nous avons peur d'eux. Et si nous avons peur de plus petit que nous, cette excuse n'est plus valable. Plus civilisé ? Nous faisons des expériences sur les animaux ! Ils vivent simplement de manière différente de la notre, cela ne fait pas de nous des êtres plus civilisés !
Simplement, la tuerie est considérée comme dangereuse lorsqu'elle touche les Hommes. Mais le mot tueur doit être attribué aux bonnes personnes. L'innocence n'existe pas.
Je pense que mourir est une nécessité, il faut l'accepter comme elle est et comme dirait un vieux barbu aux lunettes en demi-lune que j'admire énormément :" n'aie pas pitié des morts, aie pitié des vivants."La mort est une étape, tout comme la vie. Mais souvenez vous que mourir n'est rien face à la vie. Rien.
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Rien.
Fiction généraleJe n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est des choses tristes, insignifiantes, sans aucun sens. C'est ce que je suis ; rien. Je m'appelle Louise, j'ai 15 ans et je ne comprends pas pourquoi je suis née.