Shibazakuras

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C'était au Japon, au pied du mont Fuji, les Shibazakuras.

Je suis au Japon depuis trois jours et je décide d'aller voir les Shibazakuras. J'entends souvent parler d'une fête spéciale, pour la floraison des fleurs, comme un deuxième Hanami.

Arrivée, je vois en premier de très grands parterres de fleurs dégradés de roses de bleus pâles ainsi que de blancs ce qui créés un très beau mélange de couleurs. Ces Shibazakuras ressemblent à des fleurs de cerisier.

Je m'approche de celles-ci, en marchant leurs pétales me chatouillent les chevilles et me font émettre un petit rire. Je continue d'avancer, le vent chaud me caresse le visage et fait voltiger mes cheveux.

Je contemple, désormais à quelques mètres de moi, un magnifique lac bleu turquoise nommé Motosu. Je l'aborde, m'accroupis et plonge ma main à l'intérieur, l'eau légèrement froide fait parcourir des frissons dans tout mon corps. Le lac étant situé en plaine, en me relevant j'aperçois le majestueux Fuji-san.

Ce mont imposant atteignant les nuages et toujours enneigé. Au pied de celui-ci se trouve une jolie petite forêt.

Je sens des mains me pousser, je commence à basculer. Je n'ai le temps que d'attraper les bras de cette personne que je suis déjà dans le lac. En sortant ma tête de l'eau, je m'aperçois qu'il s'agit de Joël . C'est un de mes anciens meilleurs amis, toujours aussi farceur, facilement reconnaissable avec ses cheveux turquoises et son style vestimentaire particulier. Je me tourne vers lui et dès que nos regards se croisent nous explosons de rire.

Ce n'est qu'après avoir repris notre souffle que nous nous rendons compte qu'une sorte de tourbillon, comme l'ouverture d'un passage, se forme sous nos pieds. Le temps de s'en apercevoir, nous commençons déjà à nous faire aspirer. Quand ma tête immerge complètement, je perds connaissance.

J'ouvre doucement les yeux, toussote et remarque que je suis sur un sol boueux. Mes habits sont humides et mes cheveux dégoulinent. Je tourne la tête et comprends que je me trouve dans une immense grotte, peu illuminée.

Je me relève difficilement, et me rapproche d'une des parois. Après quelques minutes à essayer de ne pas tomber, je reprends mon équilibre et décide d'explorer cette gigantesque tanière. Je marche pendant plusieurs minutes et vois une personne au loin. Je m'approche, avec prudence, de celle-ci. Elle est dos à moi et un peu amochée. Quand il me reste quelques pas à faire , j'entends un grondement derrière moi. Je sursaute et vois la personne se retourner en même temps que moi. Il s'agit de Joël. Nous venons à peine de nous retrouver que le bruit de tout à l'heure reprend.

J'entends des personnes s'approcher, je les observe attentivement. À cause de leurs vêtements peu couvrants, je remarque qu'ils sont entièrement tatoués. Plus ils s'approchent, mieux je distingue le dessin à l'encre. Ils ont à leurs mains une arme, comme une épée, un katana. Quand je vois leurs sabres, je m'immobilise de peur. Voyant que le groupe de personnes se rapproche vers nous et que je n'arrive plus à bouger, mon ami aux cheveux azur m'aide en me portant sur son dos et en courant à l'opposé des attaquants.

Après quelques minutes, je reprends mes esprits. Joël s'arrête, me fait descendre et repart en courant, moi sur ses talons. Jusque-là, je n'ai pas vu que la grotte dans laquelle je suis, s'agrandit à en devenir un labyrinthe. Nous longeons les murs rocheux, recouverts de poussières qui se dispersent lorsque nous passons, en espérant les semer. Après un temps indéfini à tourner dans chaque passage et ne les entendant plus, je présume qu'ils nous ont perdus de vue. Nous décidons de marcher un peu puis de nous reposer. On se stoppe près d'un croisement, on s'assoit au sol en tailleur, je m'appuie sur la paroi. Lors de notre arrêt, Joël m'explique que les personnes qui nous ont attaqués sont des Yakuzas. C'est un groupe de criminels organisés au Japon, ne cherchant pas pour autant à être secret. Il réussit à les reconnaître grâce à leurs nombreux tatouages.

Pensant nous avoir assez reposer, on choisit d'explorer ce labyrinthe pour trouver une quelconque sortie, en évitant de nous faire remarquer. Après avoir arpenté dans la grotte chaque passage que l'on a pu trouver, pensant s'être définitivement perdu, je vois une lumière au loin.

Celle-ci éclaire une façade au bout du couloir. Nous accourrons afin de voir de quoi il s'agit. En inspectant le mur, je vois que c'est une peinture rupestre . Il y est dessinée une montagne, le dénommé Fuji-san autour de celui-ci se trouve un temple japonais. J'admire l'image mais j'ai une impression de déjà-vu. Après réflexion, je me souviens d'avoir le même symbole sur ma bague.

Je rapproche ma bague du mur, la lumière qui l'illuminée s'intensifie. Je l'enlève de mon doigt, rapproche mon anneau de la façade. Quand les deux sont en contact, j'entends des craquements ainsi que des cailloux tomber. Le sol commence à trembler.

Je me recule du mur et me retourne. Je vois que Joël est effrayé, il m'informe qu'il entend les Yakuzas revenir. Le mur où se trouve le dessin commence à s'ouvrir en deux, comme si la bague et son frottement au mur ont déclenché un mécanisme.

Quand le passage est totalement ouvert, les assaillants ne sont qu'à quelques mètres de nous. Je me tourne vers Joël et nous commençons à courir en même temps. Ne voulant pas m'arrêter, je vois défiler sur les murs plusieurs dessins Japonais accompagnés d'inscriptions .

Je continue d'avancer mais commence à fatiguer. Au loin, j'aperçois des reflets bleus se disperser autour d'un petit lac souterrain . Je scrute les alentours mais ne trouve pas de passage pour nous réfugier. Contraints de nous arrêter, nous entendons les Yakuzas approcher. Je vois Joël qui recule vers moi, sans regarder derrière lui. Au moment où les attaquants vont nous lancer leurs katanas dessus, Joël me pousse et me fait tomber dans l'eau, je l'entraîne dans ma chute. Une fois de plus, je m'évanouis quand ma tête se retrouve sous l'eau.

J'ouvre les yeux, la lumière du soleil m'éblouit. Quand ma vue s'adapte à la luminosité, je peux voir que je me trouve au bord du lac Motosu, à ma droite il y a les Shibazakuras.

Joël se met en face de moi, me prend les mains afin de m'aider à me lever. Je ne comprends pas ce que je fais ici et lui demande de m'expliquer ce qui s'est passé. Il ne se souvient de rien, tout ce qu'il sait c'est que nous nous sommes évanouis d'après les pompiers qui nous ont sorti de l'eau. Je me sens fatiguée et décide de rentrer dans ma chambre d'hôtel. Un peu avant midi, je propose à mon meilleur ami de m'accompagner dans les rues aux alentours de Tokyo et de les visiter.

Arriver à Saitama, capitale d'une préfecture, nous allons dans un lieu nommé Osaki park. Cet endroit est magnifique, avec une petite rivière, des fleurs de lotus flottant dessus et entourée d'une pelouse verdoyante. Nous continuons à nous promener, je vois un marchand de bentos.

J'en prends un qui contient du riz, des sushis et des légumes tout comme mon ami à la chevelure bleutée. Nous marchons pour trouver un lieu où manger, je m'arrête devant un petit lac. Les fleurs blanches et oranges misent devant forment une image de canards, autour la pelouse vert-pomme la fait ressortir. Nous nous asseyons sur les bancs mis en face et dégustons notre repas.

Nous voyons un vendeur de journaux, nous lui achetons un hebdomadaire . Je commence à le lire à l'aide de Joël. Après avoir tourné plusieurs pages, je tombe sur une photo de l'empereur et de l'impératrice. D'après mon ami, il y est écrit : « Shison no shōmetsu » signifiant « Disparition des descendants ». J'y apprends que la personne portée disparue est une fille, aperçue la dernière fois en Europe, il y a plus de 10 ans qui portent une bague avec un motif semblable à la mienne. Ce splendide motif, populaire dans le monde entier.

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Bonjour bonjour ! 

Ceci est ma première fiction x) 

Je veux tous les avis possibles pour m'améliorer T^T

J'espère que ça vous a plus (:, c'était censé être une fiction fantastique mais au final je ne sais même pas si ça en est vraiment une.

A bientôt j'espère pour d'autres histoires.

Kissouye *¥*

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