"Alors tu penses que tu peux distinguer le paradis de l'enfer, le ciel bleu de la douleur."C'est quoi avoir mal, pour vous? Avez vous déjà pleuré de douleur? Moi oui, mais pas une douleur physique, nan trop facile. J'ai pleuré d'une douleur mentale, se sont les plus douloureuses car lorsque nous pleurons d'une blessure nous savons quelle est la solution alors qu'une douleur mentale nous en pleurons car nous ne savons pas quand tout va se finir et nous n'avons pas solution.J'ai appris que j'étais j'atteinte d'une maladie. J'ai d'abord pensez que ça allait passé, alors j'en ai parlé à personne. Sauf qu'un jour on m'a dit que ça s'était agravé, que je risquais de mourir. J'avais à présent peur, le nuit je faisais des cauchemars du moment où j'annonçais la nouvelle à mes amis, et puis d'autres nuits je rêvais que je guérissais. C'était comme si une nuit tout s'écroulait et puis la suivante que tout se ressoudait . Je distinguais l'enfer et le paradis. Premièrement je ne comprenais ce qu'il se passait dans mon corps et le charabia médical ne m'aidait pas, j'avais des changements de comportement, mes amis s'en sont aperçus, bien sur je leur assurai qu'ils se trompaient. Plus les jours passaient et plus j'avais peur. Chaque moment passés auprès de ma famille, ou mon meilleur ami, la même pensée traversait mes neurones "profites c'est peut-être la dernière fois". Je me torturai l'esprit toute seule, pendant que ma maladie torturait mon corps, quel duo de choque! Je passais mes nuits à pleurer, et mes jours à me cacher derrière une apparence heureuse. Je me sentais vraiment coupable, je pensais que c'était de ma faute et que je le méritais. Comme je ne voulais pas en parler j'étais toute seule face à la maladie. Ma famille proche était très présente, mais je faisais mine de rien, pour éviter la pitié. J'ai passé deux mois à ressentir cette douleur qui n'était qu'au début physique et puis qui au fur et à mesure devenue mentale. J'aurai tellement voulu lui en parler mais j'étais terrifiée. Je souhaitais que tu sois ici, auprès de moi à me rassurer, à me dire que ça va et que tu es là. On lisait dans mes larmes nocturnes que j'étais toute seule et que j'en étais consciente. En vrai, lorsque l'on vit ainsi, notre prochaine destination est la dépression. J'y ai échappé de peu. Mes résultats d'analyse de sang étaient de moins en moins négatifs. Bonne nouvelle, n'est-ce pas? Les larmes séchèrent et un sourire sincère apparu.J'ai réussi à sortir la tête de l'eau j'en avais marre, de pleurer dans le vide. Comme la maladie était beaucoup moins importante, je lui en ai parlé, il s'inquiète énormément, encore aujourd'hui, mais ça m'aide à garder les pieds sur terre et à sécher les larmes qui devenaient trop régulières. Je me sentais vraiment mieux et j'ai réussi à guérir. La solution était toute simple, je devais acceptée. Grâce à lui j'ai compris la valeur du mot amitié, les nuages de pluie sont partis et ont laissé place à un ciel bleu. Je sais maintenant distinguer le ciel bleu de la douleur.
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Why we feel it ?
DiversosAvez-vous déjà pensé à tout ce qu'il se passe dans la tête d'une reine? 👑